Les Esprits n'ont pas de sexe; ils s'incarnent indistinctement dans des corps d'homme ou de femme comme ils le font dans des corps de races quelconque. C'est là ce qui résulte de l'enseignement des Esprits eux-mêmes, que l'on peut consulter à tout instant. L'observation et la réflexion nous amènent du reste facilement à le reconnonaître.
Les Gaulois ont conservé plusieurs siècles après l'apparition du christianisme, les contes de fées qui, même de nos jours, se sont maintenus en faveur dans beaucoup de familles. Ces fées, dont le nom rappelle les nymphes de l'antiquité, diffèrent de ces dernières autant que la conceptions spritualistes des croyances panthéistes où la divinisation des faits matériels tient la plus grande place. Presque toutes vertueuses, bienfesantes, consolatrice, gardiennes vigilantes, les fées nous prouvent surabondamment combien les Gaulois avaient de propension à rehausser le rôle de la femme et à l'élever en quelque sorte au-dessus des conditions d'existence commune à l'humanité.