l'histoire de la Seconde Guerre mondiale me passionne et je ne connaissais pas cet épisode «canadien».
Ce qui est intéressant c'est qu'on y entre du point de vue allemand avec les dissensions entre les différents services Allemands de renseignements.
Une histoire tirée d'un fait réel, où complots espionnages et intrigues foisonnent. Une très belle découverte.
A noter, un petit cahier bien documenté en fin d'ouvrage (7 pages), qui revient sur le contexte et l'histoire de cet événement.
En cette période de commémorations, un grand merci à nos amis canadiens (et aux autres) qui sont venus sur nos plages Normandes défendre la liberté. Merci à eux et à leurs familles pour leurs courages
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Traqué par des maris cocufiés, par des "amis" qui aimeraient revoir la couleur de leur argent, et à deux doigts de rejoindre le Front russe pour toutes ses incartades disciplinaires, les temps ont été meilleurs pour Werner von Janowski.
Mais le hasard fait parfois bien les choses lorsque son viel ami Stefan, Lieutenant dans l'Abwehr (Services Secrets allemands) lui propose de devenir espion et de rejoindre le Canada.
Werner a déjà habité à Toronto, la mission ne paraît pas très compliquée.
Une mission à Montréal n'est donc pas pour le dépayser, mais par contre, lui ferai beaucoup de bien pour mettre du temps et de la distance avec tous ceux qui lui courent après.
De plus, et ce n'est pas négligeable, une série de médailles et un grade de capitaine au retour... bref, il n'aura fallu que quelques secondes pour le décider à accepter l'offre.
Mais voilà, une fois sur le sol canadien, les "surprises" s'enchaînent et tout ne se passe pas comme prévu.... du moins, comme lui l'avait prévu.
Quel est le rôle de Stefan dans ces déboires ?
Un lien avec les relations compliquées entre l'Abwehr, pas assez nazie du goût du SD (SicherheitsDienst) les services secrets SS qui ne ratent pas une occasion de discréditer leurs "collègues" ...
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Chapeau au tandem qui a su s’inspirer d’une anecdote somme toute banale pour dépeindre une époque et les gens qui l'habitent.
Lire la critique sur le site : BDGest
Avec son scénario captivant et pour le moins rocambolesque, L’Espion de trop saura plaire aux amateurs de polar.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Un récit haletant inspiré d'un épisode de notre histoire peu connu, qui est d'ailleurs détaillé dans les sept dernières pages de l'album. Le dessin réaliste de VoRo (La mare au diable) sert bien ce récit politique, avec des scènes d'action particulièrement bien réussies.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Genre peu exploré dans le 9e art québécois, outre Le jardinier des Molson de Richard Forg d’après un scénario de Pierre Falardeau et le phénoménal Les Derniers corsaires de Jocelyn Houde et Marc Richard, L’espion de trop est un récit de guerre qui a tout pour plaire.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec