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3,17

sur 220 notes
La quatrième de couverture était alléchante : Venise, des latinistes érudits, des assassinats en 2016 qui en rappellent d'autres commis au XVIème siècle lors du Carnaval noir, des fanatiques catholiques et des islamistes qui fomentent de concert un attentat contre le pape, la quête du tableau du Christ à 12 doigts disparu, une histoire de famille compliquée…

En règle générale, je suis friande de ce genre d'histoire. Mais je dois avouer que dans le cas présent, la mayonnaise n'a pas du tout pris. Je me suis ennuyée tout du long, j'ai parfois dû faire des retours en arrière car je ne comprenais plus qui était qui !

Donc vous l'aurez compris, c'est une déception !

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Refus du progrès, peur de l'étranger et fanatisme religieux sont une constante au cours des siècles. Metin Arditi cet érudit qui sait si bien nous entraîner sans pédantisme au coeur de ses incroyables histoires le dit dans une interview: «L'histoire toujours se répète». L'autre fait peur et dans chaque camp certains sont sûrs de leur bon droit et prêts à tout pour garder la suprématie. On est à Venise, Rome ou Genève, en Lybie ou en Syrie, au XVIème siècle ou en 2016. Une phrase revient souvent: Delendi sint haeretici . Que les hérétiques soient éliminés. Que signifie-t-elle? Metin Arditi nous parle aussi de Copernic et Galilée, de peinture.....Je n'en dirai pas plus car il ne faut pas spoiler ce rocambolesque roman impossible à lâcher avant la dernière page.
J'attendais beaucoup de ce roman que j'ai dévoré en 2 jours. Cependant je dois bien avouer que j'ai un peu été déçue, les ficelles sont un assez grosses, le récit rapide, morcelé, les personnages annexes contemporains sans grand intérêt. J'en aurai voulu plus et je n'y ai pas retrouvé la force du Turquetto ou de la confrérie des moines volants.
#CarnavalNoir #NetGalleyFrance
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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Un thriller assez subversif et haletant où une énigme est résolue plus de cinq cents ans plus tard, entre Genève, le Vatican et Venise, brumeuse et érudite, féminine et forte de ses blessures.
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Carnaval noir de Metin Arditi est un roman découvert grâce à net galley et les éditions Grasset, que je remercie.
Janvier 2016 : une jeune étudiante à l'université de Venise est retrouvée noyée dans la lagune. C'est le début d'une série d'assassinats dont on ne comprend pas le motif. Elle consacrait une thèse à l'une des principales confréries du XVIe siècle, qui avait été la cible d'une série de crimes durant le Carnaval de Venise en 1575, baptisé par les historiens « Carnaval noir »…
Ce roman m'a enchanté de la première à la dernière page. J'étais très curieuse de lire ce roman qui se passait sur deux époques. Des crimes qui ressemblent à ceux qui se sont déroulés des siècles auparavant, voilà quelque chose d'intriguant !
J'avais un peu peur d'en attendre trop et d'être déçue... Et bien, pas du tout ! Carnaval noir fût à la hauteur de mon espérance. Tout m'a plu dans ce livre que j'ai trouvé très bien ficelé.
Je ne vais pas en dire plus, car comme souvent, j'ai apprécié de le lire sans en savoir plus au départ.
J'ai adoré ce livre, je lui mets un très gros cinq étoiles :)
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Un roman historico-policier dont la toile de fond est un événement datant du XVIème siècle et dont les répercussions ressurgissent de nos jours.

Une mystérieuse confrérie, des fanatiques prêts à tout pour redonner sa place à l'Eglise catholique, des manipulations à chaque page, des assassinats non-élucidés et une lettre mystérieuse qui a traversé les siècles.
Tous les ingrédients sont là pour faire de ce récit un « page turner » haletant. Sans oublier de ramener de la contemporanéité avec une association contre-nature entre une branche de l'état islamique et un groupuscule d'extrême droite de la Curie romaine.

Mélange d'Umberto Ecco et de Dan Brown, ce roman érudit nous entraine au coeur d'un suspens religieux entre Rome, Venise et Genève.
La plume de Metin Arditi est fluide et la narration efficace. Mais le tout reste assez convenu et je n'ai pas retrouvé l'auteur qui m'avait passionnée avec Prince d'Orchestre, Loin des bras ou même le Turquetto.
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Un roman qui me laisse un drôle de sentiment...
L'écriture de l'intrigue policière en elle même est simple. Il y a parfois des choses un peu grossières. Cela se lit facilement, même si il y a une impression de grosses ficelles. Mais le côté religion, intrigue au sein des catholiques me plaît bien.
Et à côté de ça, il y a une grande érudition. Une érudition historique et religieuse. Cela crée un mélange particulier.
J'ai apprécié ma lecture, pas de problème. Mais il me reste quand même cette sensation de décalage, de deux écritures qui se côtoient. Avec, en plus, certaines parties que je trouve précipitées.
Bref, au final, c'est mitigé.
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Je gardais un bon souvenir de la lecture de L'Imprévisible de Metin Arditi. Aussi, en lisant la quatrième de couverture de son dernier ouvrage, Carnaval noir, j'avais été très emballée par la perspective de ce roman entre XVIème siècle et 2016.

Peut-être me suis-je un peu trop emballée car au final, le livre m'a paru plus fade que ce que j'escomptais. Déjà les personnages : assez peu approfondis pour la plupart, je les ai trouvés par trop stéréotypés.

Quant à l'intrigue, elle comporte des éléments intéressants, redonnant en passant quelques lettres de noblesse au latin. le parallèle entre l'époque du Carnaval noir de 1575 - fictif, au demeurant - et les troubles de notre époque se base sur la querelle entre tradition et modernité, ouverture et repli identitaire. Au XVIème siècle, c'était par rapport à la science, sur fond de guerre contre la Réforme protestante. A notre époque, il s'agit de l'intégration des évolutions, de l'accueil des migrants et du multiculturalisme en général, sur fond de guerre contre le djihadisme islamique.  Comme on peut s'y attendre, les tenants du repli sur soi et du fondamentalisme chrétien blanc optent pour un rejet total et des actions agressives et meurtrières pour préserver leurs conceptions du monde, le seul acceptable, forcément.

De bons ingrédients donc dans ce roman mais décousus, pas assez liés,  avec de plus des incursions sentimentales mal amenées et manquant de cohérence. le résultat me laisse donc insatisfaite. Je ne me suis certes pas ennuyée au point d'arrêter ma lecture, mais je sais déjà que la trame s'effilochera rapidement pour ne pas laisser grand chose du récit dans ma mémoire.
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En 1575, plusieurs meurtres se produisent lors du Carnaval de Venise. En 2016, des faits similaires se reproduisent...Un professeur renommé de latin de l'université de Genève, découvre dans la couverture d'un livre ancien du XVIème siècle une lettre mystérieuse...
Société secrète, fanatisme, obscurantisme, terrorisme islamique sont parmi les ingrédients de ce très bon polar, bien écrit et extrêmement documenté. Un travail d'érudit que je vous recommande si vous aimez l'histoire et l'art italien. Inutile d'effectuer des recherches sur le Carnaval Noir, vous ne trouverez rien. En effet, ce dernier n'a jamais existé, et c'est bien là que réside le talent de Metin Arditti : mélanger habilement la fiction et la réalité historique. Un seul bémol pour moi : les personnages auraient gagné à être un peu plus travaillés car j'ai trouvé qu'ils manquaient un peu d'étoffe ; j'ai eu parfois du mal à me les représenter. Malgré tout, un très bon roman dont je recommande la lecture.
Merci aux éditions Grasset et à NetGalley pour la lecture de cet ouvrage et la découverte de cet auteur.
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Attention, auteur érudit ! Ce roman couvre deux périodes à cinq siècles d'intervalles et Metin Arditi sait de quoi il parle. Il connaît parfaitement les Saintes Ecritures, l'histoire de la Chrétienté et celle de la république de Venise. de fait, il a construit une sorte de polar – le terme peut paraître inélégant – pour un texte très élaboré, très cultivé – qui développe un scenario qui vous transporte d'une époque à une autre sans réelle difficulté. Seul bémol, le nombe important de personnages qui obligera, peut-être, le lecteur perdu à se faire un petit lexique personnel.
La trame, parlons-en. Une série d'assassinats se déroule dans divers endroits, Venise, la Suisse… Un professeur émérite de latin à l'université de Genève, spécialisé dans les textes sacrés découvre dans la couverture d'un livre ancien du XVIe siècle une lettre qui accrédite des faits identiques dans la Cité des Doges en 1575 pendant le Carnaval noir. Une prophétie du Christ à 12 doigts, une peinture d'un artiste réputé du siècle Paolo il Nano, lui-même assassiné. Curieux comme tout chercheur, ce courrier provoque chez lui de profondes réflexions. Cinq siècles plus tôt existait une congrégation des pélerins ibériques, formés de fondamentalistes catholiques. Cinq siècles plus tard, une fondation des pélerins ibériques apparaît.
Les fanatismes religieux, les obscurantistes sont de toutes religions et de toutes époques. Dans son roman, Metin Arditi va associer des terroristes suicidaires de Daech et leurs opposants. Les uns songent à toucher le pouvoir papal directement en son coeur le Vatican. Les autres pensent restaurer la suprématie vacillante du catholicisme modérée des institutions en place par cette action d'éclat. Deux attentats devraient donc avoir lieu au sein même du Vatican, pendant une cérémonie religieuse et dans les appartements du Pape. Nous vous laissons le soin de deviner quelle sera l'issue d'une telle mission.
S'il paraît difficile d'imaginer une telle association (les extrèmes se rejoignent pourtant), ce roman, à la fois historique et bien actuel est envoutant, par les recherches et les citations de textes sacrés parfois (souvent) en latin, par l'histoire même de Venise. On vous l'a dit au tout début, Metin Arditi qui tient la chronique du lundi sur la dernière page De La Croix est un érudit. Cela fait parfois du bien de lire ce style de livre car on ne sait jamais ou commence la réalité et ou s'arrête la fiction ou inversement.
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C'est une histoire historico-policière qui a pour but de sauver la papauté et l'Europe endormie. Pour les moyens, une alliance entre islamistes et chrétiens intégristes doivent permettre d'arriver au but.
Comment vous dire que j'ai eu l'impression de lire un mauvais Dan Brown ? Et Dan Brown n'est pas le genre d'auteur à avoir beaucoup de talent dans son genre, excepté Anges & Démons.

Bon d'accord, le livre n'est pas entièrement mauvais, mais il sent quand même le réchauffé et le récit est en lui-même très inégal. Il alterne en effet longueurs (les personnages sont trop décrits) et passages intéressants. Pour faire simple, disons que ça a été pour moi une lecture en dent de scie, tantôt j'accrochais, tantôt j'avais envie de fermer le livre parce que c'était long, parce que je n'y croyais pas.

Je disais plus haut de Dan Brown qu'il n'avait pas beaucoup de talent, mais qu'on aime ou pas, on ne peut pas nier qu'il maîtrise à peu près selon ses bouquins l'art de faire croire, et dans ce livre cet art est absent. Effectivement,... (suite blog).

Lien : http://voyagelivresque.canal..
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