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3.42/5 (sur 62 notes)

Nationalité : Belgique
Né(e) à : Bruxelles , 1959
Biographie :

Arnaud de la Croix est licencié en philosophie de l'Université catholique de Louvain.

Il est actif dans le monde de l’édition belge depuis 1983. Après avoir assuré la direction éditoriale des éditions du Cri entre 1983 et 1987, il devient l’un des éditeurs du département « jeunesse » des éditions Duculot.

Il rejoint les éditions Casterman en 1993 à la faveur du rachat du fonds Duculot par l’éditeur tournaisien pour, dans un premier temps, s’occuper du département jeunesse.

Mais cet ancien collaborateur des Cahiers de la Bande Dessinée ne pouvait en rester là : en 1999, il y devient également éditeur dans le secteur BD.

Cet historien médiéviste a écrit plusieurs essais consacrés au Moyen Âge : « Sur Les routes du Moyen Âge » (1997), « Arthur, Merlin et le Graal » (2001) et « Les Templiers, Au cœur de la croisade » (2002), « Érotisme au Moyen Âge : Le corps, le désir, l’amour » (2003) et enfin « L’Ordre du Temple » (en 2006).

On lui doit aussi un excellent essai sur Blueberry : Blueberry, une légende de l’Ouest (Éditions Point Images, 2007).

En 2010, Arnaud de la Croix rejoint l’équipe des éditions du Lombard et y prend en charge, en collaboration avec Pôl Scorteccia, la coordination et le développement de l’ensemble du catalogue.

Il assure notamment une responsabilité spécifique et exclusive sur le suivi et le déploiement de la série « Thorgal » et des univers qui y sont liés.

Il a également enseigné l’Histoire de la Bande Dessinée à l’ERG, à l’Institut Saint-Luc de Bruxelles et à l’Académie des Beaux-Arts de Bruxelles.
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Source : actuabd.com
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Plongez dans le roman de Thomas Schlesser ! Pour en savoir plus sur le livre : https://www.albin-michel.fr/les-yeux-de-mona-9782226487162 " le livre que le monde entier s'arrache." Le Figaro "Une ode à la beauté et à la sagesse." Le Parisien " Les Yeux de Mona n'est pas seulement un roman d'initiation à l'art; il est aussi un conte universel". La Croix Cinquante-deux semaines : c'est le temps qu'il reste à Mona pour découvrir toute la beauté du monde. C'est le temps que s'est donné son grand-père, un homme érudit et fantasque, pour l'initier, chaque mercredi après l'école, à une oeuvre d'art, avant qu'elle ne perde, peut-être pour toujours, l'usage de ses yeux.

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Citations et extraits (27) Voir plus Ajouter une citation
On fit mauvais usage du national-socialisme, et à la fin il fut vidé de toute morale, par ceux-là mêmes en qui son créateur avait malheureusement placé sa confiance... Mais l'idée elle-même était action et vie, et cela ne peut et ne sera pas oublié.

Alfred Rosenberg
Mémoires rédigés à Nuremberg en 1945-1946
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Je démontrerai, écrit Sebottendorf en 1924, que la franc-maçonnerie orientale, aujourd'hui encore, demeure fidèle aux philosophies anciennes oubliées par la franc-maçonnerie moderne ; il convient, en effet, de dire ici que la Constitution franc-maçonne de 1717 ne constitue qu'une déviation du droit chemin.
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C'est pour vous qu'ils sont morts... Des millions de gens innocents ont été sacrifiés, pendant que vous, les dirigeants du parti, vous vous enrichissiez aux dépens du peuple et du pays... Nos idéaux, notre éthique, notre foi, vous les avez traînés dans la boue... Les êtres humains n'étaient plus que les instruments de votre insatiable soif de pouvoir.

- Wilhelm Burgdorf, aide de camp d'Hitler -
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L’homme sauvage représente la part apparemment monstrueuse que l’homme (ou la femme) recèle en son tré-fonds. Il est le gardien des pulsions les plus violentes, qu’il maîtrise avec une force effrayante, et cependant, sous ses dehors de rustre, sa force peut se révéler extrêmement pré-cieuse si on accepte de se l’allier, de la reconnaître plutôt que de l’ignorer ou de la rejeter. Il est la source de toute créativité, sous une apparence horrible.
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(p. 11)
Parler d'érotisme au sujet de ces dix siècles, du Ve au XVe, qu'on a l'habitude de nommer médiévaux, c'est, disons-le pour commencer, commettre un anachronisme linguistique.

Le mot, dérivé du grec Éros, nom du dieu de l'amour et du désir, n'apparaît pas au Moyen Âge. C'est, en langue française, une création du milieu du XVIe siècle, qui ne prendra le sens contemporain de ce qui a trait au plaisir et au désir sexuel qu'à la fin du XVIIIe.

Mais ce que terme évoque se développe largement pendant le millénaire que compte le Moyen Âge.
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(p. 70)
Enfin, lorsque, au bout de l'échelle sociale, le dialogue final fait s'affronter un grand seigneur et une dame de la haute noblesse, il s'avère tout à coup que le grand seigneur en question n'est autre... qu'un clerc : "Si je demande à une femme de m'aimer elle ne peut me repousser sous prétexte que je suis un homme d'Église; bien plus, je vous prouverai de façon irréfutable qu'il vaut mieux aimer un clerc qu'un laïc (...) car on sait que rien n'est plus nécessaire sur cette terre que d'être versé dans la technique de tout ce qui touche à l'amour."
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Secrètement conservé et transmis, Le Livre d'Hénoch avait été rejeté par les Juifs, inventeurs présumés du dieu unique. Les chrétiens, monothéistes à leur tour, avaient repoussé comme hérétique L’Évangile de Judas. La troisième grande religion monothéiste, l'islam, religion "du Livre" comme les deux précédentes, allait une nouvelle fois maudire un livre.
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Voilà le vrai chevalier impavide, le corps protégé par le fer de la cuirasse, l'âme bardée de l'armure de la foi: le templier.
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(p. 122-123)
Cette littérature du peuple médiéval peut donc témoigner de la conception de la sexualité que se faisait ce peuple, loin des prescriptions théologiques ou des raffinements de l'amour courtois. N'en déplaise au clerc André Le Chapelain, qui déconseillait d'initier les paysans à l'art d'aimer, la sexualité des vilains, à lire les fabliaux, les préoccupe tout autant qu'elle travaille les guerriers... ou les clercs. L'adultère est de mise, ici aussi, mais parce que les jeunes valets et surtout les prêtres apparaissent plus disponibles et plus amoureux que bien des maris. Sans parler de la taille de leur sexe : "Il y a plus grand que vous n'avez et plus gros, sachez-le bien!", fait remarquer l'épouse de maître Picon à ce dernier.
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(p.117 - un fabliaux)

"Elle commence à le lisser;
Rosette le prend dans les mains,
sans en concevoir mille malice.
Doucement elle l'étreint et le masse,
et le vit dresse le cou dans sa main."

Douin de Lavesne, "Trubert", trad. L.Rossi, p501
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