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Je ne plongeais pas totalement dans l'inconnu en lisant ce livre puisque ce qui a tout d'abord attisé ma curiosité c'est la mention d'Eugène Onéguine dans le résumé.
Oui, parce que j'ai absolument adoré le roman Songe à la douceur de Clémentine Beauvais, une réécriture moderne d'Eugène Onéguine. Que j'ai aussi adoré aller voir son adaptation au théâtre l'année dernière, tout en musique et en douceur. Alors finalement, la boucle est bouclée quand je découvre ce livre de Rachel Arditi, qui évoque la création de cette fameuse adaptation.
Sans surprise, c'est surtout cette partie là que j'ai aimé lire dans J'ai tout dans ma tête : un appel qui lui annonce qu'une de ses amies travaille sur une adaptation moderne de Pouchkine, la narratrice qui se voit déjà Tatiana à savourer son heure de gloire, elle aussi qui développe finalement tout le personnage de la narratrice dans la pièce, et puis ces morceaux d'interview sur France Culture qui analysent les grandes thématiques de l'oeuvre et ses personnages. Bref, un plaisir de se replonger dans l'univers qui entoure l'un de mes romans préférés !

Mais ce n'est pas seulement ça, c'est aussi une relation tendre avec son père, atteint d'Alzheimer. J'ai beaucoup aimé les échanges entre ces deux-là, lui qui fait des plans sur la comète pour vendre ses peintures, et elle, pas le moins du monde étonnée, qui fait comme si tout était logique, cohérent, sensé, pour ne pas le brusquer ou le décevoir. C'était mignon, ça fait sourire au fil des pages.
Et puis il y aussi toute cette réflexion de la narratrice sur sa place en tant qu'artiste, sur qui elle veut être, etc, que j'ai bien apprécié.

Au final, l'autrice aborde tout ça avec beaucoup de douceur, ce n'est jamais triste malgré les thématiques abordées, les interview permettent de rythmer le récit au passage : ça donne un tout assez agréable à lire !
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Je suis désolée de dire que cette lecture, heureusement courte m'a ennuyée. Mis à part quelques passages avec le père et son Alzheimer drôle, qui m'ont fait sourire, je ne retiendrais rien de cette lecture. C'est toujours difficile un premier roman, alors il faut être indulgent, mais je pense que cette histoire ne correspond pas à mes envies de lecture en ce moment, mauvais timing dirons-nous.
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Un père peintre, une fille comédienne. Deux rêveurs invétérés, leur manière à eux d'échapper à la vie, à son contact souvent trop brutal, une manière de le mettre à distance, à distance des autres.
Pour lui, les fictions se confondent quotidiennement, car la maladie s'y étant invitée, les idées lumineuses et drôles sont devenues sa nouvelle réalité.
Pour elle, une opportunité d'un grand rôle pointe son nez, avec ce projet d'adaptation d'un roman de Pouchkine, il est peut-être temps de revenir à la réalité.
Mais comment trouver sa place dans ce monde des acteurs, trop vernis, trop codé, tout en veillant sur ce père qui veut fuir cet établissement et sa maladie, tout quitter, fuir, échapper au naufrage de la vieillesse, ce rétrécissement de la vie, des pensées, jusqu'à son abolition totale, une tragédie aux allures de farce.

Un livre lumineux sur la vieillesse et la maladie, avec un côté enchanteur qui donne le sourire, une relation père fille attachante au possible, où l'on espère que ces deux vies qui se perdent dans l'oubli, dans une solitude infinie, angoissante, sauront trouver un nouveau chemin plus clément.
Un premier roman très réussi, pour une autrice avant tout comédienne et donc qui nous plonge avec force réalisme dans ce monde où il faut savoir jouer des coudes et donner de la voix pour un y trouver sa place, maîtrisant à merveille le changement d'émotions ressenties.
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1)

« Ça fait des années qu'il martèle en boucle son départ imminent. S'échapper de cette maison de retraite où il réside à Nogent-sur-Marne est devenu son obsession. Et après tout, à son âge, 96 ans, quoi de plus naturel ?
On s'approche globalement de la fin. Mais la vérité est que depuis le début, j'ai décidé de croire à son projet d'évasion, d'entrer dans son jeu ? »

Que c'est beau de lire les premières écritures, le premier roman d'une autrice.
On découvre une nouvelle manière d'écrire, de pensées – c'est un moment que j'apprécie particulièrement.

Avec beaucoup d'humour et de subtilité, l'autrice nous embarque dans l'univers de son père, peintre, Georges Arditi, atteint d'Alzheimer et dans l'univers du théâtre, où l'autrice a du mal à s'y épanouir.

Ce premier roman est plus que réussi : beaucoup de fraicheur, de tendresse, d'introspection, de confidence, de pudeur et d'amour. J'ai eu une grande tendresse pour Georges Arditi, sa passion et son humour sans faille. Puis j'ai une affection réelle pour Rachel : entre sa volonté de pouvoir jouer des rôles importants au théâtre et cette envie de plaire, de faire pour plaire.

Je le conseille, l'écriture est fluide, en quelques heures ce roman a été lu : elle aborde beaucoup de thème, pas évident, avec beaucoup de douceur.
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Une impression de déjà-vu, déjà-lu. Pas mal écrit, mais les affres de la comédienne demande de l'originalité pour sortir du lot du genre. Là, on reste dans le poncif, actuel certes, mais poncif... Il y a bien son affection pour son papa, mais là aussi, on connait.
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