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3,98

sur 833 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Objectif atteint avec ce livre : j ai voyage, je me suis attachée aux personnages et j ai appris des choses, mais malgré mes recherche, j'ignore encore ce qui relève de la réalité et de la fiction

"Il existe au musée du Louvre un portrait attribué à Titien, intitulé L'homme au gant, qui présente une curiosité." Suite à différentes analyses effectuées sur le tableau, il semblerait que celui-ci ne soit pas l'oeuvre du célèbre peintre mais la seule restante d'un des plus grands artistes de la Renaissance Vénitienne...

C'est à partir de ce postulat que Metin Arditi a construit son nouveau roman, nous entrainant sur les pas de ce peintre mystérieux.

Constantinople, 1531. Elie est un jeune garçon juif possédant un réel don pour le dessin. Sans cesse en train de croquer tout ce qu'il voit, il ne peut s'empêcher de coucher sur le papier chaque nouveau visage rencontré. Mais son don artistique est considéré comme un pêché par sa communauté où toutes formes de représentations et d'images sont interdites.

A la mort de son père il s'enfuit pour Venise où il sera apprenti dans l'atelier de Titien. A cette époque en Italie les juifs vivent en ghettos et ne peuvent exercer de travail. Pour accéder à la notoriété, Elie a donc du cacher sa judéité et se prétendre chrétien.

Mais c'est ce même mensonge qui après lui avoir ouvert les portes des plus éminents ateliers de la ville, les lui fermera à tout jamais, causant sa perte.

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Ce roman se présente comme inspiré de faits prétendument réels : l'histoire d'un élève du Titien dont la qualité de travail aurait dépassé celle de son maître. Mais pourquoi toute son oeuvre, ou presque, a-t-elle disparu ? C'est ce qu'imagine Metin Arditi, dans un ouvrage extrêmement bien construit, divisé en trois parties qui dessinent peu à peu une histoire ne manquant pas de souffle.
Tout commence à Constantinople, où un jeune juif orphelin de mère fait preuve d'un talent surprenant pour le dessin. Cela se poursuit à Venise, quelques dizaines d'années plus tard, alors que le héros est devenu un peintre réputé… le lecteur voyage ainsi à travers deux grandes villes au XVIème siècle, s'introduit dans le monde des riches vénitiens aussi bien que dans le Bazar. Paradoxalement, ce roman historique ne manque d'ailleurs pas d'actualité, les affrontements entre les trois grandes religions monothéistes étant l'un des ressorts essentiels de l'histoire. Un roman à découvrir, que j'ai littéralement dévoré. Je ne suis pas près d'oublier le Turquetto...
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J'avoue, j'ai eu un peu de mal à rentrer dans l'histoire; ne comprenant pas où voulait en venir l'auteur et perdue dans certaines descriptions. Je me suis accrochée et, finalement, j'ai été emballée ! J'ai apprécié les mots justes utilisés par l'auteur.
Le livre débute sur une analyse (fictive) d'un historien de l'art à propos de la signature de "L'homme au gant" de Titien: il n'en serait pas l'auteur. Dès lors, le livre offre l'histoire d'un jeune, passionné de dessins, qui se fait un nom à Venise et qui serait le véritable peintre du tableau.
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Il me narguait depuis un certain temps sur les tables, passant de l'une à l'autre. Je me suis décidé et l'ai avalé. Je n'ai pas retenu tous les noms mais j'ai bien aimé cette plongée dans Constantinople puis Venise. le sort fait aux Juifs est bien traduit et Venise est décrite sous un jour sombre dont je n'avais pas trop l'habitude mais dans une ville de façade, que peut-on espérer comme franchise. C'est l'histoire d'un tableau (réel) et d'une attribution qui passe d'un peintre à un autre. Vrai, faux... à vous de voir.
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Constantinople (1531), Elie (dit le Turqueto = petit turc) à 12 ans. Il a un don pour le dessin mais en est empêché par son père. A sa mort, Elie fuit Constantinople pour Venise.

Venise (1574), Elie est marié et c'est fait passer pour un grec à son arrivée. Il devient chrétien en se mariant. A Venise il est connu et reconnu en tant que peintre.

Sa vie bascule lorsqu'il peint le tableau "la cène" et que tous comprennent qu'il est juif.

Le roman tourne autour du mensonge sur ses origines et des conséquences. le personnage principal va se rendre compte au fur et à mesure de tout ce qu'il a mis de côté afin de pouvoir faire ce qu'il aimait le plus, peindre.

L'auteur pour écrire cette fiction fait croire dans le roman que le tableau "L'homme au gant" a été peint par Elie et aurait été sauvé de la destruction par Titien qui l'aurait autodafé en y mettant le T de sa signature.
Et quand on ne connait rien à la peinture, on y croit. C'est en me renseignant sur internet que j'ai découvert que le personnage de Elie n'a jamais existé.
Ce roman reste une belle fiction à découvrir et j'ai trouvé que la fin était très belle.
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Le Turquetto est un roman très bien écrit, passionnant et palpitant. Il raconte la vie d'un peintre juif, au talent incontestable, qui le mènera loin et le rendra très célèbre.

Si le commencement de l'histoire est assez commun, j'avoue m'être laissée complètement embarquée dans cette aventure artistique,historique et religieuse. Les rebondissements tiennent en haleine, l'écriture nous laisse aisément imaginer les oeuvres d'art, les personnages sont intéressants et les anecdotes décrites avec profondeur.
Le tout forme comme un conte moral, où le pouvoir bataille avec la religion, où la frontière entre art et hérésie est mince, où les destins se croisent avec une humanité touchante.

Au final, cet ouvrage mérite toute votre attention ! À lire absolument.
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J'ai été plongé dans l'histoire. J'avais l'impression de voir les tableaux qu'il peignait, de me balader dans les rues avec le Turquetto. Je le conseille. Très beau livre.
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Pour les amateurs de peinture vénitienne et ceux qui préfèrent comme moi le colorito au disegno. A partir du portrait de L'Homme au gant du Titien, Metin Arditi tire un récit très réussi.
Juste un bémol : un plafond décoré d'une peinture de Tiepolo ? au 16ème siècle ?
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Metin Arditi ponctue son récit de locutions étrangères (arabes, turques, castillanes, latines, grecques, en hébreu, italiennes) qui m'ont transportée avec régal dans les cités Tour de Babel de Venise et Constantinople du seizième siècle.
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Le ' turquetto' c'est le petit turc en espagnol . C'est aussi elie, dont on suit la vie de Constantinople à Venise pendant la Renaissance (16e siecle);
J'ai eu un peu de mal avec la première partie, le style n'est pas très fluide, les petits chapitres et l'histoire ne prenaient pas ...
Puis peu à peu j'ai suivi avec plus d'intéret les aventures du turquetto, sontgout pour les pigments , les couleurs, la peinture et la vie vénitienne ,les confréries , l'inquisition...
Un bon roman historique avec quelques faiblesses de style.
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