Juste WOW, incroyable
La deuxième partie de ce livre est une pépite, un rebondissement qui chamboule. La fin est bouleversante.
C'est ma première rencontre avec la dark romance, je pensais tomber sur un thriller, c'était une erreur. Mais je suis ravie de cet erreur : l'histoire est tellement mystérieuse qu'elle en devient addictive.
La souffrance est une prison. Elle en devient presque chaleureuse lorsqu'on s'habitue à la supporter ; on n'a plus envie de s'en séparer.
Je griffe le battant en chêne. J'y plante mes ongles encore et encore, laissant des traînées de sang dans leur sillage. La douleur se diffuse, lancinante et de plus en plus agressive, mais je m'en fous.
Il semblait crispé et, sans que je ne comprenne pourquoi, une douleur envahit mon estomac. En se sentant observé, il releva les yeux vers moi et ce que j'y lus me glaça le sang.
Il m’a abandonné le tourne-disque, alors j’ai laissé la musique emplir le vide de la cellule, puis le vide de mon âme. En réalité, mon âme n’a rien de vide, elle est pleine de tourments, de peurs, de chagrin, de remords et de regrets.
Même dans la tragédie, les âmes peuvent se lier.
— Je trouve que les imperfections d’un être sont plus intéressantes que ses perfections. Quand c’est trop lisse, ça m’effraie, je cherche systématiquement la faille. Personne n’est si beau. Au moins, une créature imparfaite est plus passionnante à interpréter. Elle peut intéresser une vie entière, alors qu’un être parfait, on finit par s’en lasser, non ?
Un jour, un monstre nous est apparu et il nous a transformés, et je constate avec effroi à quel point c’est la vérité.
Même dans la tragédie, les âmes peuvent se lier.
Elle est si belle, si sensuelle et si douce que c’est une torture de la contempler avec cette barrière encore infranchissable entre nous.