Marie-Paul Armand situe l'histoire du Vent de la Haine dans le Nord de la France pendant l'Occupation.
Grâce à Thérèse et à sa famille, on est immergé dans la barbarie de la guerre et du nazisme.
L'auteur parle de toutes les horreurs commises par l'occupant : arrestations aléatoires par la Gestapo, tortures, déportations, civils fusillés... Il y est aussi question de résistance, de collabos, des bombardements, de la faim... C'est beaucoup, peut-être même un peu trop pour un roman si court.
Même si le roman m'a touchée car les personnages sont attachants (et que certains passages m'ont renvoyée à mon histoire familiale), j'ai trouvé
le Vent de la Haine moins abouti que La Courée.
Il y a quelque chose d'artificiel dans ce roman, comme si l'auteur avait cherché à « caser » tous les drames subis par les Français sous l'Occupation. Les ficelles sont un peu grosses et l'annonce des événements relève du procédé. L'auteur nous annonce un nouveau drame à chaque fin de chapitres, comme si elle écrivait un roman à suspense. J'ai trouvé cela grossier et un chouia agaçant.
Il n'en demeure pas moins que ce roman est émouvant et que je ne me suis pas ennuyée une seconde.