Histoires des Jean-Quelque-chose : L'omelette au sucre

Je commence à désespérer de trouver un bon roman pour les 10-12 ans qui me demandent conseil. Celui-ci, bien côté, ressemble dès les premières pages à Treize à la douzaine. 6 garçons et 6 filles remplacées par 5 garçons, idem père maladroit et bêtises. Une fratrie des années soixante (celles des claques) d'un humour ringard et limite. Un employé d'une télécabine qui raconte au père et à ses enfants que l'an passé son collègue s'est sacrifié, je cite :
- Il s'est écrasé trois cents mètres plus bas comme un vulgaire caca d'oiseau.
Ils se roulent dans la bouse de vache, caca de chiens dans les boules de neige, fument à dix ans, boivent alcool avec leur père médecin. Comme il me manque Luis Sepúlveda !

Dans la famille des Jean-quelque-chose, 5 frères, ça fait beaucoup. Alors, quand un nouveau bébé est annoncé, tout le monde est certain qu'il s'agira d'une fille. En attendant de connaître le sexe du bébé, les aventures du quotidien continuent dans cette fratrie on ne peut plus normale... bagarres, coups fourrés, rébellion et même "grève" (en mai 68), les trublions en font voir de toutes les couleurs à leurs parents. le père n'y va pas de main morte, et fait entendre l'autorité à sa manière (souvent à coup de torgnoles). Mais à côté de ces péripéties sauvages, l'amour est toujours présent, que ce soit lors des soirs de Noël, ou dans des moments plus banals de la vie de tous les jours.
Bilan de lecture ? Certes un petit peu en dessous de sa suite "Le camembert volant", mais un agréable moment de lecture (un peu désuet parfois).

Un livre jeunesse qui me propulse dans ma propre enfance dans les années 60.
Famille de 5 garçons qui s'appellent tous Jean, comme ça c'est plus facile, et à chaque naissance il est attribué une lettre supplémentaire au bébé l'ainé est donc Jean-A, le second Jean-B, le troisième Jean-C et ainsi de suite.
Quotidien ordinaire des enfants de l'époque qui à défaut même d'avoir la télé chez eux, s'inventaient des jeux, qui tournaient parfois à de belles bêtises, mais même si les bagarres étaient fréquentes, et les petits noms d'oiseaux volaient souvent, l'amour des frères entre eux et leur solidarité était toujours présente.
Alors oui, moi aussi j'ai eu un chien nommé Dagobert comme dans le Club des 5 que je dévorais, moi aussi j'ai rêvé d'être Fantômette.
Un joli livre qui permet à nos 8-10 d'aujourd'hui d'imaginer comment était la vie de ceux qui avaient leur âge dans les années 60 et qui ne sont autres que leurs grands-parents.

Acheté pour l'un de mes enfants, je l'ai lu par curiosité. le résumé semblait alléchant, les premières pages aussi. Une famille de 5 enfants, 5 garçons de Jean-A à Jean-E. Un père médecin. Une maman « très organisée » et nous voilà partis pour des aventures rocambolesques : vacances de Noël à la montagne, sortie à la piscine municipale de Cherbourg, camp de scouts, filature des détectives privés amateurs, sauvetage d'un chiot, grève de mai 68. La cohabitation des 5 garçons, la solidarité comme la trahison transforment la vie de famille en un joyeux bazar. Les bêtises s'enchainent les unes après les autres. L'arrivée d'un sixième enfant (fille ou garçon !) sera le tsunami après le tremblement de terre…

On lit ces aventures avec délectation et on sourit gentiment à leurs méfaits.
Je reste malgré tout sur ma faim. J'ai bien conscience qu'il s'agit de littérature pour jeunesse mais je ne suis jamais arrivé à rentrer complètement dans l'histoire… les torgnoles un peu trop répétitives du père débordé… j'ai du mal à analyser véritablement ce qu'il manque à ce petit livre. Je suis curieux d'échanger maintenant avec mes enfants pour partager leur ressenti et leurs émotions.

Une petite lecture jeunesse était donc plus que bienvenue. Et ce petit livre ne pas déçu pour cela : sobre, simple, avec un style fluide et des phrases relativement courtes, il a l'avantage d'être composés de chapitres fermés. Mis à part la future venue du nouveau bébé en fil rouge, chaque chapitre évoque une situation, un fait, un environnement bien précis.
Le livre s'ouvre donc sur un chapitre où l'auteur nous présente tous les membres de cette famille taille XL, avec cinq garçons tous prénommés Jean, suivi de la lettre de l'alphabet dans leur ordre de naissance... le père, la mère, les copains de classe, les voisins... Puis l'appartement, le quartier, l'école et tout l'environnement quotidien de ces cinq frères qui, n'ayons pas peur de le dire, sont sages et obéissants, dans une moindre mesure, et sont quand même pas mal remuants... Suivront des chapitres où l'on retrouve la petite famille en vacances de Noël à la montagne, à la piscine municipale, dans des tentatives de création d'un club de détectives sur le modèle du "Club des Cinq", au camp scout, cherchant à adopter un animal de compagnie, faisant grève à la maison pour coller aux événements de Mai 68... de nombreux épisodes tous très mignons, parfois très drôles de chamailleries fraternelles... Jusqu'au moment où, le nouveau bébé arrive, les garçons se retrouvent seuls à la maison avec leur père. Quelque peu déboussolé par l'absence de son épouse, d'où la désorganisation des choses..., il va leur préparer un "repas de fête" et la fameuse omelette au sucre.... Ils espèrent tous une petite soeur, mais qui sera donc ce nouveau bébé?... La petite soeur que tous ont déjà prénommée Hélène ou un sixième petit frère?...
Lien : http://lepetitparadisdevilys..

Un livre gentillet qui raconte la vie d'une famille nombreuse dans les années 60.

En 9 chapitres, on entre chez chez Jean-A, Jean-B, Jean-C, Jean-D et Jean-E et on participe à leurs bêtises, leurs états d'âmes et leur espiègleries.

J'ai une impression de me trouver dans le même monde que le Petit Nicolas.

A lire pour sourire. A partir de 9 ans en lecture autonome.

Une bouffée d'oxygène pour les adultes aussi

J'ai avant tout aimé le ton du récit, la dynamique choisie pour raconter des histoires banales qui me fait penser aux histoires de Robert Lamoureux et son plat de lentilles (pour ceux qui se souviennent). Des événements tout simples d'une vie normale, vus par un enfant, deviennent aussitôt des aventures rocambolesques et périlleuses.

Chaque personnage a sa place et son rôle et ne saurait être supprimé sans nuire au récit. le papa peut-être, dans toute sa sagesse, est assez intéressant.

Je me suis sentie à la fois attendrie et amusée par cette histoire. Ce fut une pause agréable, apaisante, tout en douceur. C'est non seulement une histoire de tous les jours aux péripéties grossies par la compréhension enfantine des choses (ce qui est très bien rendu), mais c'est aussi une incursion dans la vie des années 1960 qui rappelle plein de souvenirs à ceux qui les ont vécues. Pour les enfants, certes, mais aussi pour leurs parents et grands-parents.

toujours la même chose

Bof, sans plus, ce n'est pas mon style et je n'ai pas voulu le lire en entier: l'histoire n'a pas vraiment de rebondissements, d'émotion et je n'ai pas eu de plaisir à lire le début.

J'ai terminé le livre de Jean-Philippe Arrau-Vignod, L'omelette au sucre.
Cet auteur, professeur de français dans un collège, a écrit plusieurs livres pour enfant dont Agence Pertinax, le professeur disparu...

Ce roman raconte l'histoire d'une famille nombreuse dont les enfants sont cinq garçons et qui vit à Cherbourg.
L'histoire se passe en 1968.
Il arrive plein d'aventures à cette famille pendant que la maman est enceinte. C'est le papa qui doit gérer les enfants pendant l'absence de la maman.

Ce livre m'a plu parce que des passages sont comiques. Il est captivant. On a envie de savoir la suite rapidement. Il permet de s'évader et de rire. Toutefois on trouve plusieurs gros mots et beaucoup de fessées et de claques. Je pense que l'image du papa est mal représentée parce que les enfants disent qu'il est bon en tout alors que c'est faux (docteur, bricoleur, cuisinier...).

Je recommande ce livre aux lecteurs qui aiment les aventures et qui aiment lire.