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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'aube à Fondation est le septième roman de la série à succès mais le deuxième dans l'ordre chronologique. Un préquel qui suit un autre préquel. Ouf ! J'ai préféré commencer à lire dans cet ordre plutôt que dans celui de parution des livres et je le regrette un peu. Je suppose que ça jette les bases à pleins de trucs qui ne seront peut-être pas aussi bien expliqués plus tard mais la charge émotive n'était pas là… ou presque pas. Je lis, un peu tardivement, qu'on suggère aux lecteurs de ne pas commencer par les préquels d'Asimov. Trop tard pour moi, j'espère que vous ferez différemment.

D'abord, il y a ce protagoniste Hari Seldon, idéaliste, qui travaille à sa fameuse théorie de la psychohistoire qui permettrait de prédire l'avenir. Mais, à voir comment vont les choses dans l'empire galactique, pas besoin de dons pour se rendre compte que la chute est tout près. Ça paraît beaucoup à la façon dont les proches de Seldon disparaissent les uns après les autres. La nostalgie risquait de me prendre à la fin (je suis sensible aux «fins de règne»). Je l'ai été un peu mais autant que je l'aurais cru. Peut-être parce que je ne me sentais pas suffisamment investi des personnages secondaires.

Ensuite, il faut dire que la bande de Seldon est engagée, du début à la fin, dans une multitude de péripéties continuelles (et certaines que je juge inutiles) sans qu'il y ait vriament une explication à la fin, comme c'était le cas dans le tome précédent. J'avais l'impression que le récit n'était porté que par l'action et c'est un peu dommage. Peut-être l'auteur a-t-il voulu trop en mettre, condenser toutes ses idées ? (40 années à évoquer, c'est beaucoup!) Mais je ne suis pas certain du résultat. Toutefois, ce qui m'a surtout déplus, c'était les dialogues qui n'en finissaient plus de finir. À croire que tout le monde dévoile tout ses plans en parlant, parlant et parlant.
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Soyons direct : je n'aurais pas dû lire Prélude et Aube avant le cycle de la fondation elle-même.
L'auteur donne pourtant un indice en introduction
"Mon retour à la série en 1982 n'a pas été de mon fait : ce fut le résultat de la pression conjuguée, et finalement insoutenable, du public et des éditeurs"

Dans ces deux romans, on en apprend donc beaucoup sur la genèse de la psychohistoire. Mais paradoxalement assez peu sur le sujet en lui-même par rapport à son importance.

Les personnages principaux sont attachants et peu nombreux. Nous avons donc le temps de les voir évoluer, vieillir et voir le monde changer autour d'eux. Quelque chose que j'apprécie.

Le récit traine en longueur. le Prélude commence en effet quand Hari Seldon fait son premier discours exposant la possibilité d'une prédiction scientifique possible du destin de l'humanité.
Et les toutes dernières pages de l'aube voient la psychohistoire non encore achevée quitter le coeur de l'empire pour se réfugier en bordure de l'empire.

Entre les deux plus de 40 années de doutes, de complots, de révélations, d'avancées, de luttes. 40 années d'une longue descente de la société vers le chaos.

J'aime les histoires personnelles qui traversent des décennies (comme dans Spin).
Mais alors que dans Spin, le récit progressait beaucoup grâce à d'habiles sauts de quelques années ou décennies, ici le récit m'a paru beaucoup plus continu et parfois interminable. Les progrès sont lents et les aléas nombreux.

Il y a quelques révélations (je ne divulgacherais pas quoi) dans l'aube et le prélude qui doivent gâcher quelques mystères de la Fondation.

Conclusion

Une conclusion paradoxale : lisez Fondation et ensuite posez-vous la question de l'utilité de lire ces deux romans.
Lien : https://travels-notes.blogsp..
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Isaac Asimov nous a quitté en 1992 mais sa dernière publication concernant le cycle de Fondation n'est sortie qu'un an après. Il s'agit de L'aube de Fondation, qui vient finaliser le cycle et se situe chronologiquement entre le Prélude à Fondation (écrit en 1988), et les nouvelles qui constituent le Fondation premier du nom sorti en 1951. Rappelons-nous : étendu sur des siècles d'histoire, ce cycle raconte comment une communauté de scientifiques installée sur une petite planète en bordure de la galaxie tente de sauvegarder l'héritage de l'humanité suite à l'effondrement de l'Empire galactique. Leur guide spirituel ? Hari Seldon, inventeur mythique de la psycho-histoire, une science capable de prédire mathématiquement les futurs possibles, et donc d'influencer l'avenir.

L'aube de Fondation continue ainsi de relater les origines de la psycho-histoire, et donc les efforts menés par Hari Seldon pour mettre en place sa science encore balbutiante. le mathématicien voit la fin de l'Empire approcher mais aussi la sienne. Il se retrouve alors sous pression : s'il ne parvient pas à rendre sa science opérationnelle avant que les événements ne s'accélèrent, l'oeuvre de sa vie n'aura servi à rien et le chaos s'installera pour de bon. Evidemment, le lecteur sait très bien comment cela va finir (à condition qu'il ait lu les cinq livres qui suivent chronologiquement, ce qui est conseillé) et la question est donc de savoir comment Seldon va déjouer les obstacles qui se dressent face à lui, plutôt que de savoir s'il va réussir.

Comme le Prélude, l'Aube se déroule entièrement sur la planète Trantor, capitale de l'Empire et ville tentaculaire. Les deux romans diffèrent pourtant sur plusieurs points. Prélude à Fondation se déroulait sur une période de temps assez courte mais les personnages principaux (Hari Seldon et Dors Venabili), fugitifs, sillonnaient la planète. Ici, c'est le contraire : les personnages sont désormais proches du pouvoir et voyagent peu, mais l'histoire couvre une période d'environ quarante ans divisée en quatre parties. le rythme est donc différent et il y est surtout question de complots politiques à déjouer, tandis que Seldon et ses collaborateurs tentent de faire progresser la psycho-histoire.

Est-ce que L'aube de Fondation est un roman de science-fiction indispensable ? Non. Il se laisse lire agréablement mais on ne peut pas s'empêcher de se dire qu'il est temps que cette histoire se termine, d'autant que la plupart de ses tenants et aboutissants sont déjà connus par le lecteur. Pas vraiment ébouriffant, peut-être même un peu long, il permet au moins de se replonger une dernière fois dans cet univers, qui n'est jamais qu'un des piliers de la science-fiction.
Lien : http://nonivuniconnu.be/?p=2..
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Le seul livre écrit par Isaac Asimov dont je ne me souvienne pas avec un luxe de détails. C'est le seul dans ce cas, parmi la dizaine que j'ai pu lire il y a déjà quelques années. J'en conclus donc qu'il est un chouïa moins intéressant que les autres, surtout comparé à l'oeuvre que représente le cycle de Fondation.
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J'adore le Cycle de Fondation, mais cette annexe, ajoutée bien après est dispensable... Asimov essaye de connecter ses thématiques habituelles : Empire inter-galactique, sort de la Terre, robots, psycho-histoire, mais ce n'est pas utile pour comprendre le cycle - au contraire, mieux vaut le lire après.
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Je pense que c'est l'un des livres le moins réussi d'Isaac Asimov. Très long, sans intérêt, on attend qu'il se passe quelque chose mais il ne se passe rien.
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isbn:9782266157360
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