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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai décidé d'aborder cette période d'arbres illuminés, de fumets appétissants, de magasins dévalisés et de dissonance cognitive majeure en me bourrant la gueule aux polars. Vous voilà prévenus, ce billet n'est que le début d'une série visant à m'anesthésier sous les litres de sang.

Avec le commissaire van In, je ne pouvais compter meilleur camarade pour commencer. le bougre s'avère à la hauteur de mes ambitions : A neuf heures, il carbure à la Duvel (bière flamande si j'en crois ma perspicacité pas encore complètement assommée par les pintes). Sauf urgence. Auquel cas, il s'applique aussi sec un verre de whisky derrière le gosier. Clopant comme il picole, dévorant fondue bourguignonne, coq au vin et autres mousses au chocolat, le commissaire est un noceur, peu avare de bons mots, toujours à la limite d'orageuses humeurs, raide dingue de son Hannelore ce qui nous vaut quelques promesses de scènes torrides, dont on ne verra toutefois pas grand-chose.

Apparemment, comme d'habitude, j'ai pris la série en train. le couple est en effet assez bien installé dans son histoire pour qu'il y ait lassitude, déprime et eau dans le gaz. La belle Hannelore se laisserait bien conter fleurette par son premier amant qui l'a recontactée dix-sept ans après leur première idylle.

Le problème, oui, il y en a un, c'est un polar, j'arrive, j'arrive ! Ca va, y a pas le feu à la bouteille ! le problème, c'est que le père de Valentin choisit le soir de ces retrouvailles pour se suicider. Se suicider ? A moins que…

Forcément, quand l'inspecteur rival du commissaire van In va interroger les témoins et qu'il tombe sur l'illicite soirée entre un suspect potentiel et la femme de son chef, il jubile. Et le commissaire lui, il tonne. Et boit. Ca nous passe bien quelques pages peinards, cette histoire. de rades en rades, de verres en verres.

Allons, allons, concentrons-nous (vous connaissez la recette de la dinde au whisky ? Alors, vous prenez une dinde et un verre de whisky, vous… comment ça, je m'égare ?). Reprenons, les amis, c'est sérieux : le cadavre, c'était un type important, un genre de sommité qui fréquentait haut. Et qui menait de mystérieuses affaires sentimentales. Ce qui nous vaut toute une nébuleuse de personnages plus ou moins reliés par des attaches légales ou cachées. Et un deuxième cadavre. Enfin, je crois. Parce que, à ce stade…

Bref, ça fait du grabuge à Bruges. Encore quelques verres et je vais approcher les jeux de mots du grand ODP31, moi ! Hips ! Bah oui, parce que ça se passe à Bruges. Sinon mon jeu de mots, il est beaucoup moins drôle. du grabuge à Venise, ça fait flop. Vous en reprenez un petit ? c'est ma tournée !

Disons qu'au Saint-Julien, je buvais du petit lait, à la bouteille de Montrachet, je ne jurais plus de rien. Mais quand les personnages ont commencé à carburer au Baccardi-Coca, j'ai eu un sursaut de lucidité : non et puis quoi encore ?
Des petites phrases assassines, des personnages truculents, une vague intrigue dont j'ai perdu le fil, des mobiles… euh… des mobiles forcément, si, si, pas forcément à jeun, mais ça se tient, une élucidation dans un feu d'artifice d'action et de ruse. Bref, un bon petit polar des familles qui vous distrait agréablement. Allez au suivant ! La prochaine, elle est pour moi !
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Comme tout le monde, le roi des Belges a eu une enfance et une adolescence. Comme tout le monde il a eu des amis plus proches que d'autres avec lesquels ces liens sont restés tissés malgré sa position.
Van In, commissaire récurant chez Pieter Aspe, a une vie pleine de blessures, de rencontres, de séparations. Sa compagne du moment a, elle aussi, connu d'autres personnes. Lorsqu'elle rencontre, Valentin, un amour de jeunesse, van In est furieux surtout lorsque sa tendre revient totalement éméchée de cette soirée.
La situation prend encore une autre tournure lorsque van In est appelé sur un lieu où l'on a trouvé un pendu et qu'il s'agit du père de Valentin.
Le roman évoque plutôt bien les luttes d'influences entre les rouages du pouvoir, les intérêts d'état, les relations dans des groupes influents.
On déambule dans Bruges mais c'est bien parce que l'on en est informé par la quatrième de couverture car le récit n'évoque pas vraiment les lieux, la priorité est donnée à la trame policière.
Je n'ai accroché que moyennement au roman, le trouvant par moment un peu confus mais je ne l'ai pas abandonné cependant et là où je trouve un peu de confusion, certains pourront y trouver un peu de piment dans le déroulement.
Un bon classique de polar qui se lit avec plaisir mais qui ne m'a pas laissé de grand souvenir.
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Je termine mes lectures de ce mois belge avec mon petit Pieter Aspe annuel. Ici van In et son adjoint Versavel enquêtent sur un puis deux meurtres d'hommes liés à la même femme. En effet celle-ci a eu quatre enfants de trois pères différents et l'un d'eux pourrait bien être celui qui, à l'époque, était un prince connu pour courir le guilledou et est devenu le roi des Belges : vous avez bien compris, il s'agit d'Albert II (pas nommé évidemment par Pieter Aspe), frère du roi Baudouin et père de notre roi actuel. L'affaire se corse pour van In, car le fils de la première victime, Valentin Heydens, a renoué avec Hannelore, la femme du commissaire, et que celle-ci sent renaître les braises de son ancien amour pour Valentin. de plus, un des pères a gardé son amitié royale, qui le protège notablement. Ajoutez à cela une pincée de franc-maçonnerie et de haute bourgeoisie brugeoise et cela donne un cocktail (non,non, pas une Duvel) potentiellement explosif.

Van In est effectivement en pleine forme, ses réconciliations sur l'oreiller avec Hannelore sont affriolantes (et rassurantes pour la suite) mais j'avoue que ce qui a pimenté ma lecture, c'est la mise en scène d'Albert et Paola, oh très discrète mais très réaliste et surtout les liens inévitables qu'on ne peut s'empêcher de faire avec la réalité : il y a quelques semaines seulement s'est enfin achevé le feuilleton judiciaire et médiatique qui opposait le roi Albert II et sa fille illégitime Delphine Boêl, reconnue sa fille biologique après moult négations, recours, cachotteries et autre test ADN. le roman de Pieter Aspe a été publié en flamand en l'an 2000 et « l'affaire Delphine Boël » a éclaté en 1999. le romancier a-t-il été inspiré par cela ? On sait que la réalité dépasse la fiction…

Après de nombreuses lectures très sérieuses et un peu lourdes à la longue, je suis contente de m'être divertie en compagnie du commissaire van In et de son fidèle brigadier Versavel (qui a été un peu ébranlé dans sa fidélité mais qui s'est repris – cela augure peut-être de prochaines péripéties…)
Lien : https://desmotsetdesnotes.wo..
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Quand le commissaire van In se rend sur les lieux du suicide par pendaison du conseiller à la cour de cassation Marcus Heydens, il est lui aussi d'humeur à se pendre. Hannelore est rentrée à pas d'heure et sérieusement éméchée d'un rendez-vous avec son amour de jeunesse, Valentin qui n'est autre que le fils du suicidé. Furieux car persuadé de la trahison de sa compagne, van In n'a pas la tête à son enquête mais garde suffisamment de lucidité pour conclure qu'il ne s'agit pas d'un suicide, d'autant qu'Hannelore lui remet les lettres de menace, confiées par Valentin, que recevait régulièrement le mort. Il se lance donc dans une enquête qui va l'emmener du monde très fermé de la franc-maçonnerie jusqu'aux secrets d'alcôve du palais royal.


Encore une enquête menée tambour battant par les amants terribles de Bruges. van In, consumé de jalousie, Hannelore à deux doigts de retomber dans les bras de son premier amour et autour d'eux, leurs habituels comparses : le commissaire en chef de Kee, le juge Beekman et le fidèle brigadier Versavel. Ils vont naviguer dans les méandres d'une famille très spéciale, se frotter au goût du secret des francs-maçons, Hannelore mettra sa vie en danger et van In rencontrera le roi en personne et au final, après avoir évité le pire, ils seront encore plus amoureux qu'avant.
Un très bon opus de cette série assez inégale qui a toutefois le mérite de promener le lecteur dans les rues de la belle Bruges.
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N'ennuyer surtout pas le commissaire van In ! Ce n'est pas le jour - ou plutôt, pas la nuit.
Il venait à peine de s'endormir quand le téléphone sonna, il était appelé non sur les lieux d'un crime, mais sur celui d'un suicide. Au même moment, rentre sa compagne et néanmoins juge d'instruction Hannelore, complètement pompette (ou légèrement bourrée, au choix), qui venait de passer la soirée avec son amour de jeunesse ! Il n'en faut pas plus à van In pour sortir de ses gonds, surtout quand il découvre que le sus-dit amour de jeunesse n'est autre que le fils de la victime.
Ah, van In et Hannelore sont bien loin du couple formé par le commissaire et madame Maigret. Ils ne sont pas mariés, et la naissance de leurs jumeaux n'est pas pour eux un gage d'amour éternel, mais la preuve qu'ils se sont aimés, à un moment. Couple explosif, rien n'est jamais gagné entre eux.
Van In, lui, réagit. Pas seulement dans sa vie privée, dans son enquête aussi. Tous ceux avec qui il travaille n'ont-ils pas compris que plus on lui met de bâtons dans les roues, plus il a tendance à aller au bout des choses, dans la belle ville de Bruges, remplie de touristes décérébrées, de quartiers à rénover qui ne le seront pas - puisque les charmants touristes ne s'aventurent pas jusque là.
Bruges compte aussi une loge maçonnique, à laquelle appartiennent de nombreux notables, toutes confessions confondues (j'admets une méconnaissance totale de la franc-maçonnerie). Je n'ai garde d'oublier la bonne bourgeoisie brugeoise qui elle aussi veut à tout prix préserver ses secrets. Cela fait beaucoup, cela fait trop : heureusement, van In peut compter sur ses plus fidèles collaborateurs, qui ont toute leur place dans ce volume des aventures de van In, l'un des plus recommandables de la série.
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Lorsque Marcus Heydens, riche bourgeois brugeois est retrouvé pendu dans sa maison, le commissaire van In commence par conclure à un suicide. Mais les lettres de menaces que Valentin, le fils d'Heydens, a données à Hannelore, la compagne de van In, sèment le doute dans son esprit. C'est là que débute une enquête tortueuse au sein de la haute bourgeoisie et de ses liens familiaux étonnants!

Ce livre m'a beaucoup plu. Pieter Aspe a su rendre à sa ville son atmosphère particulière, en baladant le lecteur dans les petites ruelles au fil des canaux de la Venise du Nord....
Lien : http://ouliloula.wordpress.c..
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L'ancien amant de la juge d'instruction decide de renouer avec elle. Son imprudence a elle risquera de lui couter cher.
C'était le premier Pieter Aspe que je lisais et ce ne sera pas le dernier!
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