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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
A vrai dire, c'est la première fois que je lisais cet auteur et que je découvrais le commissaire van In et son équipe. Ce livre est la septième enquête du commissaire van In, il a été publié en Belgique flamande en 2000.
Cela commence par une jeune femme séquestrée qui subit les agressions sexuelles d'un personnage dont on ne connait pas l'identité. Puis une jeune fille, Miriam Dobbelaere, vient porter plainte pour un viol, son père, huissier de justice faisant partie des notables de la cité, a une réaction inhabituelle... Il est en colère contre sa fille et également contre les policiers. Il refuse que sa fille porte plainte. Miriam refuse également l'examen gynécologique. En parallèle, un cadavre dont seule la tête dépasse du sable est retrouvé à marée basse sur la plage de Zeebrugge. le commissaire van In, aidé par l'inspecteur Guido Versavel et par sa femme la juge d'instruction Hannelaure Martens, va résoudre ces enquêtes à sa façon.
Les personnages du commissaire van In, de sa femme Hannelaure et de l'équipe des enquêteurs sont plutôt attachants. Un commissaire est acharné à venir à bout de son enquête par tous les moyens, il a cependant ses faiblesses : il a tendance à boire facilement et il n'est pas indifférent aux belles femmes, mais il est également attendrissant en présence de ses deux jumeaux. Avec ce livre, on découvre aussi un peu la ville de Bruges et pour cette enquête van In ira jusqu'à Rome. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce roman policier et c'est avec plaisir que j'ai découvert ce nouveau commissaire qui m'a fait penser au Commissaire Adamsberg de Fred Vargas ou au Commissaire Erlendur d'Arnaldur Indridasson.
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Intrigues, suspense, arcanes et dédales omniprésents le long du récit un protagoniste récurrent attachant, beaucoup d'humour, une enquête policière et une histoire d'amour avec la procureure du roi qui avancent de pair, et un auteur qui ne se prend pas au sérieux. van In est désormais commissaire, et non plus commissaire adjoint. Son fidèle Versavel est passé du grade de brigadier à celui d'inspecteur et Hannelore Martens, est devenue juge d'instruction, est mariée au commissaire et lui a donné deux enfants. Cette investigation commence par la découverte d'un homme assassiné, enterré sur une plage, avec une tête qui dépasse du sable. Comment expliquer ce crime atroce? L'enquête va s'avérer tortueuse et particulièrement dangereuse pour van In et sa famille.
En perspective bien écrit ,assez pragmatique, sans ornement, avec tournure d'esprit fine et doucement satirique .
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Les crabes titillent encore le cadavre de cet homme découvert sur une plage des côtes flamandes. van In se retrouve chargé de cette enquête en co saisine avec un inspecteur de la police judiciaire. Une situation peu supportable pour lui qui aime tant mener sa barque à sa façon. D'autant que franchement le dépôt d'une plainte pour viol de la part d'une jeune fille l'aurait plus intéressé, si le père de la victime n'avait pesé pour qu'elle retire sa plainte.
Assisté de Guido Versavel, son adjoint qui le suit dans tous les détours qu'il impose à la procédure, van In va se heurter à la décidément très fréquente corruption des élites belges.
Un tome de la série van In plutôt réussi. Peut être parce Aspe réussit assez bien ses fausses pistes pour égarer le lecteur. Peut être aussi parce que l'humanité de van In, celle qui se révèle derrière son caractère d'ours mal léché et de picoleur canaille, est très présente.
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C'est la première fois que je lisais cet auteur et que je découvrais le commissaire van In et son équipe. Ce livre est la septième enquête du commissaire van In, il a été publié en Belgique flamande en 2000.

Cela commence par une jeune femme séquestrée qui subit les agressions sexuelles d'un personnage dont on ne connait pas l'identité. Puis une jeune fille, Miriam Dobbelaere, vient porter plainte pour un viol, son père, huissier de justice faisant partie des notables de la cité, a une réaction inhabituelle... Il est en colère contre sa fille et également contre les policiers. Il refuse que sa fille porte plainte. Miriam refuse également l'examen gynécologique. En parallèle, un cadavre dont seule la tête dépasse du sable est retrouvé à marée basse sur la plage de Zeebrugge. le commissaire van In, aidé par l'inspecteur Guido Versavel et par sa femme la juge d'instruction Hannelaure Martens, va résoudre ces enquêtes à sa façon.
Les personnages du commissaire van In, de sa femme Hannelaure et de l'équipe des enquêteurs sont plutôt attachants. Un commissaire est acharné à venir à bout de son enquête par tous les moyens, il a cependant ses faiblesses : il a tendance à boire facilement et il n'est pas indifférent aux belles femmes, mais il est également attendrissant en présence de ses deux jumeaux. Avec ce livre, on découvre aussi un peu la ville de Bruges et pour cette enquête van In ira jusqu'à Rome. J'ai lu avec beaucoup d'intérêt ce roman policier et j'ai été contente de découvrir ce nouveau commissaire qui m'a fait penser au Commissaire Adamsberg de Fred Vargas ou au Commissaire Erlendur d'Arnaldur Indridasson.


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J'aime beaucoup les romans de Pieter Aspe, en dépit d'une première rencontre un peu décevante. Ici, nous retrouvons van In marié à Hannelore, substitut du procureur, et père de jumeaux, Simon et Sarah. Je n'ai garde d'oublier Bob, leur chien: il tient une importance particulière dans le récit et dans le coeur de van In.
La paternité a-t-elle changé van In ? Oui et non : s'il fait des efforts, il ne renoncera pas à une soirée "entre potes" autour d'une bière, pour échapper à la corvée de l'aspirateur. Lui qui avait déjà beaucoup d'empathie pour les enfants victimes de la violence et de la cruauté des adultes, quitte à prendre ses distances avec la justice officielle, supporte encore moins l'indifférence de ce notable dont la fille a été violée. Dans la grande bourgeoisie, le silence prévaut, on règle ses affaires en famille, même quand la famille part à vau l'eau – la gouvernante est bien plus préoccupée par le sort de Myriam que son propre père.
Van In n'en oublie pas pour autant d'asticoter Versavel et d'enquêter sur le meurtre sordide qui lui a été confié. En effet, tant qu'il n'y a pas de plaintes pour viol, il ne peut officiellement rien faire pour Myriam (Note : deux personnages portent le même prénom dans ce roman, à une lettre prêt. L'une est une véritable victime, soucieuse des siens, l'autre une simulatrice – ne vous trompez pas !). Il peut en revanche trouver qui a tué de si atroce façon Carlos Minne, qui l'a enterré sur la plage, en se trompant un peu sur les horaires de marée. Bref, qui voulait que l'on découvre son corps. Et ce ne sont pas des choses très jolies-jolies que van In découvrira sur ce charmant personnage et son entourage.
Les temps ont changé, semble dire Pieter Aspe tout au long de ses livres. L'impunité n'est plus possible en Belgique pour les puissants – même si les traduire en justice demande du temps et de l'acharnement. Cela demande aussi de prendre des risques – et, parfois, d'agir sur un coup de tête parce que madame la substitut lui doit un service. Cela demande aussi d'identifier les véritables victimes – pas toujours celles que l'on croit.
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Dans ce dernier opus, l'auteur place son irascible commissaire face à un meurtre pour le moins original : un cadavre enterré jusqu'au cou dans le sable et apparemment noyé par la marée montante.

La suite sur mon blog...
Lien : http://nahe-lit.blogspot.com..
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Depuis l'affaire Dutroux et ses manquements, la police et la justice belges sont dans le collimateur de la population. Ici, van In de la police communale (municipale) est encore obligé de collaborer avec la PJ, sans oublier la gendarmerie... car la réforme des polices n'a pas encore eu lieu. Si bien que tous ces notables pourris, persuadés que l'argent leur confère tout pouvoir et nombre de privilèges, ne sont pas plus reluisants que les malfrats qu'ils utilisent pour leurs basses besognes. Mais bien sûr van In et son supérieur gay ne vont pas les laisser faire...
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