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Critique de migdal


Le 21 septembre 1914, le Matin titrait en une «Ils ont bombardé Reims et nous avons vu cela », les lecteurs voyaient tomber la première pierre de la cathédrale, Albert Londres signait son premier article.

Le 16 mai 1932, le paquebot Georges-Philipar sombrait et Albert Londres entrait dans la mythologie du journalisme.

La biographie que Pierre Assouline lui consacre raconte la carrière du journaliste qui vécut l'invasion allemande en 1914, accompagna le Général Sarrail lors de la Campagne d'Orient, dévoile les missions de l'agent de renseignements qui entra à Fiume sur les pas de d'Annunzio puis visita la Russie des soviets et l'Asie.

1923 est une année charnière ; le journaliste devient parallèlement écrivain et s'intéresse aux bagnards, au Tour de France, aux fous, à la traite des blanches et des noirs, puis aux juifs errants vers la Palestine. Albert Londres côtoie Henri Béraud, Francis Carco, Léon Daudet, Joseph Kessel, Pierre Mac Orlan, Paul Morand son épouse et celle d'Edouard Herriot, Francis Ambrière et c'est « La république des livres » (https://larepubliquedeslivres.com/) que décrit (fort bien) notre auteur.

Distinguée par le prix de l'Académie française en 1989, cette biographie m'a passionné et nous rappelle que de nombreux écrivains-journalistes comme Florence Aubenas, Jean-Paul Kaufmann, Georges Malbrunot, Daniel Pearl et Olivier Dubois risquent tout pour nous informer.

PS : ma lecture du Simenon de Pierre Assouline :
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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