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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
D'Ingrid Astier, j'avais déjà lu Quai des enfers, polar plutôt réussi que j'avais lu dans le cadre de la sélection du Festival Quai du Polar, l'année où je faisais partie du jury.

J'avais notamment apprécié le versant documentaire de son enquête, ainsi que sa parfaite description de Paris. Ces deux éléments sont de nouveau présent dans cet Angle Mort, paru en mars de 2013 chez Gallimard.

Cet Angle Mort retrasnscrit avec un vrai souci de réalisme le suivi d'une enquête policière effectuée essentiellement par un groupe de la B.A.C. et qui en rend les actions avec une vraie justesse, et dans les dialogues et dans les situations..Un roman très documenté, avec notamment des descriptions d'armes assez techniques, la vie des différents service de police.
Dans les premières pages, l'intrigue peut paraitre un peu confuse et un poil manichéenne avec les policiers d'un coté et les méchants de l'autre, mais ensuite, on profite pleinement de ces 500 pages bien tassées et qui rivalisent sans trop à avoir à rougir. des maîtres anglo-saxon du genre.

Un souci d'authenticité qui rend l'intrigue prenante, malgré quelques clichés dans le rendu de certains personnages, notamment ceux de banlieue trop survolés, et trop clichés.
Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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Ingrid Astier revient et nous offre encore un OVNI, le policier littéraire. Il s'appelle Diégo et c'est un pro ; Diégo vit libre comme un loup, discret prédateur prélevant sa part sur le troupeau. “Ils sont les fantômes de la nuit. Je suis le fantôme de la nuit.” Si tout le monde connaît Diégo dit l'espagnol à Aubervilliers, nul ne connaît sa tanière et chacun imagine ses crocs. Dur et méfiant, “la beauté le ramollissait. A force elle finissait par l'agresser.” Seule faiblesse, seule concession à la grâce, ses visites à sa soeur, cette trapéziste volante qui lui rappelle combien le monde ne se restreint pas aux calibres et aux motos.
“Vraisemblablement un seul tireur avec des nefs d'acier. Et deux refroidis de saturnisme violent.”
Parce que Ingrid Astier les connaît, qu'elle a vécu à leurs cotés en nous offrant le très beau livre et premier roman Quai des enfers, la Fluviale, Desprez, Duchesnes et leurs collègues du 36 sont solides, humains, professionnels. Ils sont les chiens de berger. Gardiens du troupeau, ils reniflent les dangers et vivent comme leurs proies, en équilibre.
“Dans sa voiture il avait englouti un sandwich au boeuf à dix étages, grappillé des cookies et bu un coca. C'était de la nourriture pour chiens et il rêvait d'un vrai plat d'homme tel l'aligot de son Aveyron natal.”
Ne vous attendez pas à la construction classique du polar avec le meurtre en page 10 et les gentils qui courent après le méchant. A ce compte là, 250 pages eussent suffit. Ingrid Astier est un écrivain, soyons lecteurs et prenons le temps de vivre. Accompagnons le prédateur et sa meute ; nous nous attacherons à Diégo, intelligent, libre, avec ses forces et ses faiblesses. Prenons le temps d'enquêter avec Desprez et Duchesnes ; mangeons un sandwich froid et courons dans la nuit sus aux dangers inconnus ; passons un peu de temps avec les gars et les filles de la fluviale ; glissons avec cette petite communauté sur les eaux de la Seine.
Inéluctablement, ces vies vont se croiser, le fauve va se trouver face aux chiens de berger.
Assurément, certains lecteurs, habitués à la lecture rapide proposée par les polars, pourront être déconcertés. Un policier littéraire se mâchonne. Sachez que ces 500 pages de vie en liberté se liront en 8 à 10 heures au moins. Vous ne l'oublierez pas plus que vous n'aurez oublié le Baratin, ce restaurant de Belleville où la fluviale aimait à aller.

“Dans ces moments-là, il se disait que la 2ème DPJ manquait sérieusement d'une masseuse. C'était plus utile qu'une imprimante et pourtant moins reconnu d'utilité publique par l'administration.”

Gallimard, Série noire, Décembre 2012, 518 pages, 19,90€

Lectori salutem, Pikkendorff

Lien : http://quidhodieagisti.kazeo..
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Un policier très policier.... une succession de chapitres : du coté des malfrats, du coté des flics... de temps en temps un apparté poétique avec un passage sur la soeur trapéziste. Un roman très (trop) documenté, avec des descriptions d'armes assez techniques, la vie des différents service de police. Une série télé mise sur papier sans rien de bien original. Je ne me suis pas ennuyée mais ce livre ne laissera pas un grand souvenir non plus.
Lien : http://keskonfe.eklablog.com..
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