Kaamelott, tome 7 : Contre-attaque en Carmélide

Dernier tome à ce jour de la série Kaamelott avec une Contre-attaque en Carmélide molle du genou.
L'intrigue est fine, très fine, tellement fine qu'elle tient à peine la route. J'ai eu le sentiment que l'unique but était de mettre en scène tous les personnages de la série télévisée que l'on n'avait pas encore vu dans la BD.

Le début est vraiment chouette puis ça part en sucette avec l'invasion d'ennemis bleus sortis d'on ne sait où et appartenant à on ne sait quel peuple. La fin m'a aussi laissée sur ma faim car la Reine, Bohort et les méchants bleus disparaissent de la circulation sans qu'on sache ce qui leur est arrivé.

Et l'apparition de tous les chefs de clans laissera dubitatif ceux qui n'ont pas vu la série - encore que je ne sois pas certaine que les non fans s'amusent à lire cette BD.

Donc le scénario est brouillon et faiblard. Heureusement, les dialogues sont toujours aussi percutants et truculents, les répliques fusent : en bref, c'est drôle.

Ma lecture des aventures d'Arthur et de ses chevaliers s'arrête malheureusement ici puisque le tome 8, L'antre du basilic, qui devait sortir ce 15 mars est toujours dans les cartons de Sir Astier qui n'a pas l'air bien pressé de le faire découvrir à ses lecteurs avides (la sortie était tout de même initialement annoncée pour... 2014 !). J'espère tout de même que ce nouvel opus sortira avant que je n'entre en maison de retraite...

Dans ce tome, c'est Léodagan et sa célèbre "délicatesse" qui sont principalement mis à l'honneur, puisque l'action se déroule dans son royaume, en Carmélide.

Cet album est riche en personnages, on retrouve tous ceux de la série, tous réunis pour faire face à l'ennemi d'un seul front... J'ai beaucoup aimé de tous les revoir en même temps.

Guenièvre m'a fait marrer, les petites piques de Léodagan et son père aussi, sans parler des prises de bec entre Arthur et Léodagan.

Arthur passe quelques jours en Carmélide chez son beau-père mais évidemment, comme à chaque fois, cela finit en conflit. Mais cela empire quand des bateaux foncent sur la Carmélide et que Guenièvre est capturée par les troupes ennemies. Léodagan refuse l'aide d'Arthur mais le Roi comprend que s'il laisse seul aux affaires son beau-père, c'est toute la Bretagne qui va être à feu et à sang…
Un épisode qui voit enfin apparaître des combats dans la série Kaamelott (évidemment c'est plus facile à mettre en place dans une BD qu'un épisode de 5 minutes).
On retrouve également la bonne vieille hostilité entre Léodagan et Arthur qui atteint ainsi un paroxysme de joutes verbales.
Le déroulement des combats est un peu difficile à suivre et l'histoire est un peu brouillonne, mais cela reste un bon album dans la série BD de Kaamelott, plein de bons mots et d'humour.

Quel dialoguiste cet Astier ! J'adore la série, alors je ne suis pas objective. Et à a lecture de la bd, j'avais l'impression d'entendre les voix, le phrasé des personnages.
J'avoue tout de même une déception : pas assez de Perceval et Karadoc ! Et je ne comprends pas : pourquoi Bohort ?! comment ont-ils pu penser que c'était une bonne idée ?!
Humour, loufoquerie, décalage, courage et couardise, quelques unes des qualités qu'on retrouve dans chaque volume !

Arthur est en visite en Carmelide chez son beau-père quand celui-ci est attaqué. La reine Guenièvre est enlevée, le roi et Léodagan s'opposent alors sur la tactique à suivre pour la secourir. Arthur veut élaborer un plan tandis que Léodagan ne pense qu'à foncer dans le tas.

Ce tome voit passer un grand éventail de personnages (les seigneurs des royaumes, le père de Léodagan...) l'historie se centre un peu plus sur Arthur que d'habitude, ce qui est plutôt bien. Les tomes précédents avaient souvent les mêmes personnages comme héros, Perceval et Karadoc en tête, ici on élargit un peu plus le champ et ça permet de voir en action d'autres personnages hilarants que la BD n'avait pas encore explorée, comme Léodagan et sa femme, mais aussi Bohort.

Certains personnages ne sont pas du tout ressemblants, c'est vrai, mais du coup c'est amusant, parce qu'on ne peut se baser que sur leur manière de parler et leur caractère pour les reconnaître, et les dialogues sont si bien écrits que ça marche !

On reprend Kaamelott avec une intrigue intéressante au possible : Des mystérieux ennemis et l'enlèvement de la reine Guenièvre.

Si rencontrer Goustant et voir enfin les paysages de Carmélide est un plaisir, l'intrigue ,elle, ramollit.

Des ennemis si mystérieux qu'ils repartent comme ils sont venus et un enlèvement sans fin.

J'ai apprécié retrouver le côté "idiot" de Merlin et les bourdes de Perceval et Karadoc.

J'ai aussi aimé voir Dame Séli être mise en avant, en tant que mère mais aussi en tant que guerrière.

Quant à la qualité du dessin, j'aimais beaucoup le coloriste des 6 premiers tomes, le nouveau fais de bonnes choses, mais je trouve les couleurs plus ternes et l'album plus sombre.

J'espérais beaucoup de ce premier tome en Carmélide et je suis déçue, j'en attendais un peu trop mais j'ai quand même passé un agréable moment.

Dans la lignée des autres tomes de la série, Contre-attaque en Carmélide ne déroge pas à la règle : il est toujours aussi jouissif de retrouver les clan de Kaamelott se dépêtrer dans un bourbier indescriptible.
Quant aux échanges entre Arthur et Léodagan, ils sont toujours autant plaisants à suivre !

Comme je le dit pour tout les tomes ou presque, la qualité graphique est vraiment sympa ainsi que l'odeur bien que les traits physiques ont quelques divergences à mon goût par rapport à la série tant appréciée !

L'histoire est vraiment sympa, dans celle-ci nous retrouvons Guenièvre enlevée et devant s'acclimater en attendant les renforts, nous l'a découvrons plus habile, plus intelligente.

De là un des points sur la différence avec la série télévisée.

J'ai pris pas mal de plaisir à découvrir cette histoire, elle était moins prévisible que le tome précédent et plus divertissant à mon goût.

De bien des manières, j'ai trouvé que cette septième histoire de Kaamelott était la moins aboutie, la moins soignée. Il faut dire qu'après les 6 BD précédentes, la barre était placée très haut. de fait, mes attentes sont plus élevées et je m'attends systématiquement à en prendre plein les yeux.

Si Contre-attaque en Carmélide est le tome le moins réussi, il n'en demeure pas moins qu'il reste excellent et nous offre des aventures drôles et pleines de peps. C'était, comme toujours, un bon moment de lecture qu'on peut comparer à une friandise qui se savoure le plus longtemps possible en bouche.

Dans cette bande dessinée, Guenièvre a été enlevée et de mystérieux ennemis s'apprêtent à assiéger la Carmélide. Même s'ils ne peuvent pas se piffrer, Arthur et Leodagan n'ont pas d'autre choix que d'unir leurs forces pour botter le train des envahisseurs.

Comme toujours, j'ai beaucoup apprécié le dénouement qui arrive là où on ne l'attend pas. le tour est saupoudré de l'humour si particulier de l'auteur et de son goût prononcé pour les intrigues qui sortent des sentiers battus.

En résumé, on referme cette histoire avec un sourire un peu bête aux lèvres et l'impression d'en connaître un peu plus sur l'univers créé par Alexandre Astier. Même si ce tome n'est pas mon préféré et qu'il peut sembler dispensable, il reste délicieux et fort appréciable !


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