The Black Flamingo

C'est une belle fenêtre sur la réalité du personnage principal. Je ne me suis pas identifiée à celui-ci sur quelques points mais j'ai tout de même été en mesure de savourer ce roman. Très facile à lire également, la poésie qui le compose est également jolie.

Je vous retrouve avec mon dernier coup de coeur de 2022 publié chez Slalom. Commandé pour la bibliothèque de l'école, je me suis jetée dessus une fois arrivée parce que je voulais absolument être la première à le lire afin de faire un retour éclairé et éclairant à ses futur•e•s jeunes lecteurices.

Que dire ? Je pense que c'est mon livre préféré (hors fantasy) publié par la ME.

D'une part parce que…l'objet livre, messieurs-dames ! Il est si beau ! La cover est une oeuvre d'art, et même le traitement interne est fabuleux. C'est un livre qu'il fait plaisir de feuilleter rien que pour sa beauté.

D'autre part, la forme est au service du fond qui est tout aussi qualitatif. L'histoire est racontée en vers libre, ce qui rend la lecture rapide et facile, mais aussi poétique malgré l'absence de vers.

Pas de longues descriptions, plutôt des pensées jetées les unes après les autres dans un super imbroglio d'émotions. Chacune est ancrée de positivité, d'espoir et même les événements plus tristes sont racontés avec douceur et légèreté. On sait que le meilleur est à venir et on suit la psyché incroyable de ce jeune homme fort et fier qui devient un adulte assumé et heureux.

C'est simple, j'ai eu le sourire du début à la fin. Une histoire d'épanouissement, de découverte de soi et d'affirmation. Une histoire de liberté, de bonheur. Coup de coeur pour l'épilogue (dont vous avez une partie dans le carrousel en citations).

Des livres pareils, il en faut davantage. Merci Slalom d'avoir donné voix française à Dean Atta. Désormais, le livre va rejoindre les étagères de la bibliothèque et je sens qu'il n'y restera jamais très longtemps… !

"Black flamingo" conte la quête d'un jeune homme qui tente se trouver. On parle ici essentiellement d'identité, du fait de trouver qui on est, de s'accepter et s'aimer. Il me semble que c'est un récit autobiographique, si je ne me trompe pas, et c'est très intime d'entrer ainsi dans les pensées de l'auteur ; on se sent privilégié.e de lire ses poèmes.

C'est un beau message délivré dans ce livre. Il faut être courageux.se pour s'assumer pleinement et, parfois, on n'a pas la force d'être courageux.se. Mais il ne faut pas oublier que tout espoir n'est pas perdu, même si on a l'impression d'être au fond du trou. Nous savons qui nous sommes et n'avons besoin de personne pour le prouver.

Ce livre est d'autant plus important qu'il laisse la parole à une personne queer et noire, ce qui est assez rare dans la littérature traduite en français (les livres queer traduits sont souvent écrits par des personnes blanches), donc un grand merci à Slalom pour ouvrir la porte à plus de diversité ! C'est hyper important pour tout le monde d'être représenté, on ne le répétera jamais assez.

Je n'ai personnellement pas trop adhéré à la forme en vers libres de l'auteur, car je trouve que le récit aurait pu être raconté sous forme de roman, mais je respecte son choix. D'autant plus que c'est original et ça permet tout de même de changer d'air par rapport aux récits compacts des romans.

Je ne peux recommander ce livre, ne serait-ce que pour les messages importants qu'il délivre

À travers un récit en vers, l'auteur nous livre une histoire touchante sur la vie et le rapport à la société.
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Un roman percutant qui nous fait réfléchir sur la vie, sur notre identité, comme le fait si bien le protagoniste.
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Parfois nous ne savons pas où nous allons , mais nous sommes les seuls à savoir qui nous sommes . C'est ce que tente de nous exprimer Dean Atta.
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Le fait que ce roman soit en vers le rend encore plus beau et intense. La plume de Dean Atta nous berse et c'est impossible de lâcher ce roman sans l'avoir terminé.
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Les @editions_slalom ont choisis cette citation pour résumé l'extrait et je la trouve incroyable alors je vous la partage : " J'essaye de voler de mes propres ailes. Ce livre est un conte de fées; j'en suis le prince et la princesse" . Incroyable 😍
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Breff lisez ce livre !!

Fabuleux !
C'est un gros coup de coeur pour ce roman qui ne suit aucun code d'écriture classique. « The black Flamingo », écrit à la première personne du singulier, raconte l'histoire de l'affirmation de soi d'un jeune homme, qui se sent queer et l'accepte progressivement. Ecrit en vers libres, le roman est aussi ponctué de très touchantes illustrations. Devenir un drag noir ne se fait pas en un jour, et ce roman offre cette métamorphose à travers des textes courts, poétiques, qui touchent en plein coeur.

Quelle bienveillance et attention portée à chacun dans ce très beau roman ! Il se termine sur ces mots forts comme des mantras à se répéter « Rappelle-toi que tu as le droit d'être fier. Rappelle-toi que tu as le droit d'être toi-même ».

Bon à savoir : le roman est suivi de plusieurs pages de coordonnées d'associations LGBTQI+.
Lien : https://www.mafamillezen.com..

Intriguée par cette superbe couverture, j'ouvre le livre et je vois que c'est en vers libre. Je surfe sur cette mode en ce moment et j'adore. J'aime lire de la poésie de temps en temps et une histoire en vers libre se lit comme un petit thé au miel qu'on sirote en hiver. C'est déjà fini ? Ben oui, j'ai lu l'histoire du Flamant noir d'une traite et je n'ai pas pu m'en empêcher. La poésie, j'en ai pris une belle rasade par le rythme d'écriture, les illustrations et toute la vie de Mike/Michael/Michalis. Jamaicano-chypriote, gay, queer, noir, métisse ? Pourquoi tenter absolument de mettre ce beau personnage dans une case ? Un personnage qui me fait penser à un oiseau cherchant sa liberté à tout prix. J'ai trouvé ce roman beau, fort, juste et touchant par cette chronologie de sa jeunesse jusqu'à sa vie estudiantine. Accompagnez-le et voyez de vous-même s'il arrivera à déployer ses ailes !

« The black flamingo » c'est le premier et superbe roman en vers libres publié par les éditions Slalom. C'est un roman sensible, touchant, beau, beaucoup pour le fond, mais aussi sur la forme. le récit est très joliment illustré, juste comme il faut, ajoutant un je-ne-sais-quoi merveilleux au roman.

L'auteur y aborde des sujets comme l'homosexualité, l'absence d'un père, et puis les autres figures paternelles qui s'invitent, qui disparaissent, qui persistent ; la poésie, énormément, mais surtout la question de l'identité.

Mickaël est homosexuel, il le sait, l'assume, et il s'aime tel qu'il est, il s'aime comme poète, il écrit ce qui le traverse, il écrit ses émotions, ses sentiments, ses peurs, ses amours, et il veut en faire sa vie. Mais il est aussi à la recherche de plus, à sa propre recherche. Il veut se découvrir, découvrir qui il est, mais comment ?

Un jour, il décide de s'inscrire à l'association de Dragqueens et Dragkings de son université, et c'est la révélation.

Un sublime récit en vers qui nous emporte dans un tourbillon de poésie, de douceur, et de plumes.

Une merveille.

On termine cette journée avec un post tout positif. The Black Flamingo fait partie des quelques romans en vers livres que j'ai lu cette année. On y rencontre un garçon métisse qui nous partage notamment son incompréhension quant au fait de ne pas pouvoir jouer ou s'habiller comme il l'entend. Au fil des pages, il évoque de petites anecdotes, il évoque son enfance, marquée par le rejet et les doutes. Il nous parle aussi de ces personnes avec qui il se sent lui-même ou celles qui au contraire le font se sentir mal, incompris. C'est en grandissant qu'il apprend à se laisser totalement guider par ses envies.

Dans l'ensemble, c'est une lecture au rythme vraiment doux mais avec des thématiques très fortes. À travers de courts textes et les souvenirs du héros, on évoque l'orientation sexuelle et l'identité. le témoignage de Michael est touchant, tout simplement parce qu'il est sur le point de trouver sa voie, celle d'un homme libre. Puis l'épilogue offre la plus belle des conclusions. Chaque mot est important, chaque mot sonne juste. C'est ce qui en fait une si belle découverte.

J'ai fini ce roman dans la nuit et j'ai jamais lu autant d'authenticité et justesse dans un roman. C'était tellement une belle lecture, qui nous montre à quel point il est parfois/souvent dur de se faire accepter comme on est par et dans la société. J'ai beaucoup aimé ce roman qui m'a touché de par son histoire que par le personnage principal. Une pépite à mettre entre toutes les mains.

Ébouriffant flamand noir qui nous emporte dans son sillage de plumes tantôt roses, tantôt plus sombres. Emplis d'une fougue qui semble sans limites le parcours d'un jeune garçon métisse né à Londres à l'aube des années 2000. de sa petite enfance à l'université, il nous conte son histoire avec poésie et sincérité.

Dean Atta livre ici le portrait (probablement en partie autobiographique) de toute une génération qui fait le choix de ne plus se plier aux normes de genre, de se créer un nouveau monde aux couleurs de l'arc-en-ciel. Alors, oui, tout n'est pas rose. Les obstacles existent et ils sont nombreux, mais pendant ces quelques pages, tout devient possible et les entraves disparaissent unes à unes dans un tourbillon de paillettes.

Récit à la première personne sous forme de courts chapitres, balisant le parcours queer de Michael, chacun comme une nouvelle marche vers Soi. le dynamisme de la narration, l'alternance entre poèmes, textos et illustrations en font un roman vibrant et unique en son genre.

Si vous ne l'aviez pas encore compris, j'ai A-DO-RÉ. C'est un texte à la fois puissant et extrêmement sensible. À l'image de ces hommes et ces femmes qui montent aujourd'hui sur les planches ou collent des affiches sur nos murs pour nous dire que tout est possible. Que tout est à inventer.

À mettre entre toutes les mains !