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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Très déçu par ce livre. Je ne me permets pas d'exprimer la critique d'un livre dont tous les aspects n'ont pas été parfaitement compris. le seul intérêt du roman, à mon sens : les précieuses prédictions sur le climat, l'économie mondiale, les élections, les gouvernements, les présidents. L'univers du "jeu vidéo" ne m'a pas du tout intéressé, les jeux actuels que je ne connais pas ( je ne suis pas un "gamer" et je ne suis jamais allé au-dela de "Lara Croft" ) et de nombreuses fois cités ne font plus partie de ma génération (pourquoi d'ailleurs tant de références aux jeux et à leur technique de création, pourquoi tout ce détail ?) Je pense que ce livre trouvera son public parmi les jeunes d'aujourd'hui et c'est pour cette raison qu'il existe. Je souhaiterai lire une analyse de ce livre pour mieux le comprendre, mais ne sais pas vraiment où chercher pour trouver juste.
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Après avoir visionné un Youtube où Jacques Atali était un des invités sur France 24 pour nous parler du fait qu'il prévoyait, dans son nouveau roman « Bien heureux soit notre monde » que "La situation telle qu'elle se projette pour 2029 est catastrophique", j'ai recherché sur le site de Flammarion,les pages qu'ils mettent à notre disposition pour que nous puissions nous faire une petite idée de ce qui nous attend effectivement si nous achetons son livre.
Je ne me prononcerai pas sur la qualité de l'histoire puisque je n'ai réussi à lire, fort heureusement, que les trente premières pages disponibles. Fort heureusement !, parce qu'en matière de rythme, de sonorité et de plaisir phrastique, j'ai été fort déçu.
Ça commence mal ! Une phrase scindée en deux parties par un deux-points devrait, de toute évidence, en faire deux : « Je suis enfermé au troisième étage d'un immeuble situé au 156 Arkonastrasse, dans le quartier de Pankow, à Berlin : cette ancienne prison pour femmes, construite par les nazis, avait été utilisée à partir de 1949 par le NKVD et la Stasi (le plus jeune prisonnier qui y soit mort devait avoir 13 ans) ; elle avait été ensuite transformée en mémorial de tous ces crimes. »
Son texte est le parfait exemple de ce que les instituteurs à la petite école s'acharnent à enseigner aux élèves à ne pas faire. Comme exemple, Atali fait couramment des séries d'énumérations qui, au lieu d'être séparées par des points virgules pour être réunies dans une même phrase logique, deviennent des phrases à deux mots et sans verbe, ce qui les rends indument syncopées, comme ici ou les deux premières phrases ne devraient en faire qu'une :
« Je suis seul. Dans une cellule sans cesse éclairée. Un lit. Une table. Une chaise. Un lavabo, une douche, des toilettes. »
Pourquoi ne pas avoir écrit des anaphores comme ici : « Dans une cellule sans cesse éclairée, je suis seul, et le seul mobilier mis à ma disposition n'est composé que d'une seule chaise, d'une seule table et d'un seul lit. » Une semblable description, même si elle peut paraître exagérée au point de vue de la nomenclature, n'aurait-elle pas été, du fait même de son exagération, magistralement plus évocatrice de sa profonde solitude ainsi que de son dénuement ?
Ici, à la page 25, ce sont deux phrases qui auraient dû n'en faire qu'une : « Pourtant, d'après ce que ma mère me raconta quelques années plus tard, mon père ne m'a jamais vu : il est mort avant ma naissance. D'un accident d'avion, en atterrissant à l'aéroport de Damas. »
Encore une série de qualificatifs dans des phrases sans verbe et qui auraient dû n'en faire qu'une : « D'avance, je détestai cette ville. Sale. Loin de tout. Sans musée ni salle de concert. Où nous ne connaissions personne. »
Il semble bien que M. Atali et les correcteurs de Flammarion ne connaisse pas bien les règles régissant les points-virgules, car ailleurs, ils sont employés pour lier ce qui aurait dû être deux phrases distinctes :
« Pas des voix enregistrées, ni le produit d'intelligence artificielle : de vraies voix humaines ; différentes selon qu'elles s'expriment en allemand, en anglais, en français, en russe ; en d'autres langues aussi, que je n'identifie pas ; et qui changent souvent. »
Dans l'exemple qui précède, le premier point-virgule devrait être une virgule, alors que toutes les virgules qui suivent devraient être des points-virgules. À la fin de cette même phrase : « ... en russe ; en d'autres langues aussi, que je n'identifie pas ; et qui changent souvent. » devrait s'écrire ainsi : « ... en russe, ainsi qu'en d'autres langues que je n'identifie pas et qui changent souvent. »
Ma conclusion :
Qu'on fait les correcteurs de Flammarion de cette écriture que j'ai trouvé fort sèche et fort désagréable ?
La lecture de ces extraits m'a donné la mauvaise impression de me trouver dans un véhicule où, continuellement, sur une grande route et sans aucune raison, le conducteur accélère ; lâche la pédale ; accélère à nouveau, et ce, jusqu'à ce qu'un mal de coeur vienne assombrir ce qui aurait autrement pu être une agréable promenade.
Yves, détective est un roman dystopique dont l'action se projette sur notre monde dans les prochaines années. Plusieurs des idées catastrophiques décrites dans le livre d'Atali se retrouvent dans le roman Yves, détective qui devrait paraître très bientôt sur Amazon. À cette adresse, vous en aurez un aperçu, avec en prime le texte pouvant être lu par une liseuse électronique : https://yvesdetective.xyz




Lien : https://r.cantook.com/eden/s..
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J'ai été attiré par la 4ème, ça laissait présager du bon. Déjà le mot "Berlin" ma ville de coeur m'a titiller. Puis c'est vendu comme une sorte de thriller dystopique avec une politique moderne et peut-être pas si lointaine. Ça allait donc le faire.
Au final c'est mitigé. Ce roman écrit comme un thriller, nous emmène dans un futur proche où des activistes nommés les « Vivants » cherchent à identifier les vrais maîtres du monde, les « Sombres », pour changer radicalement la donne.
Mouais... Bin pour moi ça n'a pas matché. Je reste sur ma faim. Je ne saurais dire pourquoi. Peut-être est-ce dû au fait que ce soit français, pourtant j'en ai lu d'autres. Je n'ai pas adhéré aux termes "sombres", "vivants", illusionnistes" entre autres. Ça m'a fait une impression de vieillot alors que le roman se déroule dans un futur proche mais futur quand même. C'est même le coeur du livre. Je n'ai pas non plus été convaincu par la tirade du jeu vidéo et les personnages riches à millions grâce au "hasard de la vie". le sommet est atteint avec le génie de l'informatique spécialisé en tout. Ils n'ont pas su m'accrocher d'une façon ou d'une autre, juste m'agacer.
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