La voleuse d'hommes, c'est Zenia. Véneuse Zenia, intelligente, brillante Zenia, mais perverse Zenia, qui ne peut s'empêcher, après avoir mordu dans le fruit du voisin, ou de la voisine plutôt, de flanquer le feu au verger en partant.
Le roman débute par le retour de Zenia, censée être morte, un choc pour les trois amies, qui se connues depuis l'université et se sont rapprochées plus tard par ce point commun: l'homme de leur vie a fichu le camp avec Zenia.
Au tout début, j'ai été un peu déboussolée par ce retour en arrière sur la vie des trois amies, alors que ce que je voulais savoir c'était les raisons du retour de Zenia, et de sa fausse mort, avant de me laisser prendre au roman et de voir que le sujet principale, ce n'était pas Zenia. Zenia est une tumeur, et ce sont les fagilités des personnages l'ayant laissé s'installer, et leurs forces pour se relever, et apprendre du passé, qui se trouvent finalement l'âme du roman.
Trois beaux portraits de femmes.