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3,81

sur 207 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Diantre ! Mais qu'est-ce que je viens de lire ? Je ne saurais trouver les mots pour commenter ce salmigondis ridicule, cet espèce de mélange confus de banalités, de , de, de ...tout ce qui se fait de plus insipide ! Des personnages effleurés, ridicules, caricaturés, une histoire abracadabrante qui n'a aucune crédibilité, une fin impossible, des dialogues perclus de clichés, de phrases toutes faites. Bref, une lecture à effacer de ma mémoire. Je n'en reviens pas encore.... je crois que j'en suis traumatisée. Pourtant, c'est beau l'Alaska !
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Comment écrire un semblant de "page turner" qui jette un peu de poudre aux yeux du lecteur...?

La recette, Alexis Aubenque la possède.

Vous faites 300 pages de dialogues... puis vous expliquez 4 ou 5 fois la trame dans les 100 dernières pages...

On sent directement que je n'ai pas aimé. Personnages creux. Trame inexistante. Interactions entre personnages superficielles. Contenu médiocre. Rouages grippés et enchaînements à la grosse louche. Un gros mélange avec du sexe, des nazis, des racistes de tout poil, des enfants maltraités, du bondage, des ripoux qui paient à la fin... Cela ne fait pas un livre. Je n'y ai pas cru une seconde.

Sans compter sur la trame en elle-même qui est cousue de fil blanc. My god, mais c'est quoi ce truc!!!!!

J'exagère à peine sur les 300 pages de dialogues. C'est le point fort d'Aubenque. Mais cela ne fait pas un récit. Comme cela on progresse dans le bouquin. On aligne les pages. Et quand arrive le "dénouement", on a envie de clore pour passer à autre chose. A mieux, en ce qui me concerne.

Ce dénouement particulièrement chaotique, mal décrit, confus, embrouillé... car les descriptions, par contre, ce n'est pas le fort d'Aubenque.

Et c'est même dommage car le fond du problème méritait un peu plus d'attention, de compréhension, d'immersion... bref de contenu, et c'est ce qui manque. Cela ressemble à de la série Arlequin, avec un peu de violence en prime. Ou à un téléfilm de seconde partie de soirée sur une chaîne du câble.

Deuxième opus d'Aubenque à mon compteur et deuxième (grosse) déception.

On pourrait aussi se demander ce qui pousse un auteur français à écrire sur les USA. Le rendu est loin d'être optimal. Imaginons Ellroy qui écrive un polar dont le personnage central serait un policier du 36 quai des orfèvres... Mankell a créé Wallander. Nesbo a regardé sa ville et a pondu Hole... Aubenque s'échine a nous fourguer du Ricain. En fait, ce n'est pas du Ricain, c'est de l'intemporel, du passe-partout. Il lui fallait de grands espaces, c'est ça le personnage principal. Pas Alice, Nimrod ou dieu-sait-qui. Hélas, les grands espaces, le lecteur ne les obtient qu'en page 340... jusque là, ils sont confinés au rôle d'ombres chinoises.

Il paraît que les personnages d'Aubenque vont me hanter une fois le livre fini... Y'a aucun risque...
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Tout le monde te haïra était le premier roman d'Alexis Aubenque que je lisais.
Autant être franc : ce sera également le dernier.
Pendant les deux premiers tiers, Aubenque arrive pourtant à faire un minimum le job : rien d'extraordinaire, un thriller comme on en a déjà lu 1000, mais qui fonctionne plus ou moins malgré tout et nous fait tourner les pages - écriture fonctionnelle, chapitre courts qui se terminent par une espèce de rebondissement, personnages pas détestables mais assez interchangeables...
Bref, de quoi faire passer quelques heures quand on n'a rien d'autre à faire : vite lu et vite oublié dès la dernière page tournée, sauf que...
... Sauf que pour ce livre, le dernier tiers - qui constitue le "dénouement" et la fin - bascule dans une telle nullité, une telle invraisemblance, un tel WTF que, pour le coup, on s'en souvient !
D'ailleurs, le ou la coupable est obligé de se lancer dans un long monologue pour expliquer le pourquoi du comment, comme dans les pires séries Z : une "explication" qui est tellement à mille lieux de ce que l'enquête avait jusque-là dévoilé que, s'il n'y avait pas cette énorme ficelle de l'accusé qui déballe tout son charabia pendant des pages et des pages, le roman aurait du faire au minimum 200 pages de plus pour que les enquêteurs puissent enfin trouver la bonne piste et son explication...
Renseignement pris auprès de l'auteur, cette fin "bigger than life" (dixit Aubenque), est volontaire et celui-ci nous explique qu'il voulait en quelque sorte "parodier" justement ce type de séries Z dans lesquelles le coupable est obligé de s'expliquer longuement pour que le téléspectateur - ou le lecteur - puisse comprendre ses motivations.
Le problème, c'est qu'à la lecture, à aucun moment ne perce un quelconque second degré ni le moindre indice qui établirait ce genre de complicité entre l'auteur et son lecteur, lequel percevrait alors cette volonté de parodie.
Non, au contraire, Tout le monde te haïra reste désespérément sérieux - et donc hautement ridicule - jusqu'à sa toute dernière page.
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