On meurt beaucoup dans ce livre et, notamment, des garçonnets.
L'intrigue est assez invraisemblable ou alors il faut se poser des questions sur l'efficacité de la police.
Elise, l'héroïne, tétraplégique, aveugle et muette, ne peut communiquer qu'avec l'un de ses index. Oui, je lève, non, rien. Elle est prise comme confidente par une petite fille, dont on doute de ses facultés mentales et, par la suite, par toute une bande du quartier, dont le taux de mortalité est, également, important.
Les couples s'entrecroisent gaillardement pour pimenter un peu l'intrigue qui s'enlise, l'auteure semblant avoir des difficultés à finir son bouquin.
Il est surprenant qu'une personne dont certains sens sont abandonnés, n'ait pas plus de réactivité avec ceux qui lui restent : ouïe, odorat, toucher, ne reconnaissant pas son entourage ou, rarement, à la voix.
Comme il faut bien une solution et un dénouement, Aubert patauge, carrément, dans son intrigue pour fourbir une fin rocambolesque et très peu probable.
A noter qu'Elise n'avait pas trouvé la solution.
L'idée de départ est bonne et le premier quart du bouquin est intéressant. Malheureusement la suite part dans tous les sens.
Le style n'est pas désagréable, acerbe, désabusé, humoristique quelquefois, sans être de la grande littérature.
Bien sûr, il y a pire mais, heureusement, il y a largement mieux.
Pour les inconditionnels de Mme Aubert.
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