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Elise est devenue tétraplégique, muette et aveugle à la suite d'un attentat en Irlande, dans lequel elle a perdu son compagnon. Désormais, son seul contact avec le monde passe par Yvette, sa gouvernante, jusqu'à ce qu'elle fasse la connaissance de Virginie, petite fille de 7 ans, qui lui fait des confidences sur la Mort des bois, qui tue des petits garçons… En effet, un tueur d'enfants rôde en ville, mais que peut faire Elise, de ce que lui confie Virginie… ???
C'est prenant, comme beaucoup de romans de Brigitte Aubert, auteure que j'avais découverte avec « la ville des serpents d'eau », et que je n'avais pas lue depuis longtemps… La Mort des bois n'est pas un roman récent, mais j'étais passée à côté…
L'idée de mettre l'enquête dans les mains d'une jeune femme enfermée dans son propre corps est excellente, puisque seul le lecteur comprend le cheminement d'Emilie, et trépigne devant sa frustration ; j'ai eu peur de ce qui pouvait lui arriver, ai souhaité vivement qu'elle progresse, me suis réjouie de ses petites victoires. C'est, à mon sens, une véritable réussite du point de vue du personnage. L'intrigue se poursuit également sans temps mort, et on s'y accroche, pour ne plus la lâcher… Petit bémol néanmoins : la Mort des bois se révèle très facilement, très vite, trop peut-être, notamment pour qui lit ce genre régulièrement, et c'est dommage !!! La Mort des bois n'en demeure pas moins un excellent roman, plein de suspens…
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J'ai adoré!
Speed, sarcastique comme j'aime, humour noir, bonne intrigue!
Un bon week-end de lecture sans prise de tête!
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Cette critique porte sur l'édition audio du livre.
Réussir à écrire un roman en tenant le lecteur en haleine avec une personne centrale tétraplégique, aveugle et muette, relève de l'exploit.
Le suspens est maintenu jusqu'au bout. Même si la fin est un peu « bâclée »
pour certains, cela n'en reste pas moins un roman policier haletant, stressant à souhait, très bien interprété par Marie-Christine Letort.
Ames sensibles s'abstenir !
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J'ai trouvé ce roman super, avec ces descriptions précise, nous faisant voir à travers ces sens, qui fonctionnent encore. J'ai aimé comment le meurtrier montrait sa présence à Elise. Comment l'enfant lui parlais en toute innocence de ce meurtrier. Et voir l'histoire continuée sans pitié pour les personnages. J'ai peur de lire la suite et d'être déçue.
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Ce roman est un beau roman. J'ai beaucoup apprécié la mise en avant de ce personnage principal vraiment atypique : tétraplégique, muette et aveugle. Ce n'est pas un personnage que l'on retrouve dans tous les romans.

Niveau émotions, votre coeur va battre rapidement. On a vraiment la vision du personnage principal, donc comme elle, on ne voit rien et on ne peut pas parler. Et ça créer vraiment énormément d'émotions mais aussi de la frustration de savoir et comprendre ce qu'il se passe.

C'est pour moi une histoire courte et très bien construite. La plume de l'auteure nous projette dans cette vision hors du commun.

J'ai passé un bon moment et je le recommande si vous souhaitez une enquête policière simple sans éléments forts comme le viol, la séquestration…
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Un bien bon petit thriller que voilà !
il m'a complètement embarqué et je ne demande rien de plus à un thriller de ce genre ! Il faut dire qu'avec une héroïne tétraplégique, aveugle et muette ... Il y a matière à suspense ! Son sens de "l'humour" assez personnel, n'étant pas pour me déplaire.
Je dois bien avouer que par moment, j'ai trouvé cela un peu tiré par les cheveux, mais cela n'enlève en rien au fait qu'il fallait absolument que je sache ce qu'il allait se passer à la page suivante !
Un bon moment de lecture, captivant, et qui me donne envie de poursuivre avec Brigitte Aubert ! Notamment avec "les 4 fils du Dr March"
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Thriller addictif et immersif ! le personnage d'Elise est au centre du récit . J'ai adoré ressentir ses joies, ses peines, ses angoisses, ses interrogations tout au long du roman. Un personnage complexe tout en cynisme et sensibilité au service d'une intrigue inquiétante. de nombreux personnages et des faits de plus en plus invraisemblables ont alourdi un peu le récit et même si la fin était peu crédible, l'intérêt était ailleurs. Je recommande...
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Vraiment original. Une tétraplégique muette et aveugle qui "enquête" sur les meurtres de jeunes enfants.
Séduite par le début de ce roman, je trouve que la deuxième partie de celui-ci a été malheureusement bâclée. Toutefois la plume de l'autrice est fluide et le personnage principal est attachant. Il est dommage que la fin se précipite. Je suis un peu déçue mais j'ai lu très rapidement ce livre et ne me suis pas ennuyée.
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Premier volume des "aventures d'Elise Andrioli", jeune femme devenue tétraplégique, aveugle et muette suite à un attentat en Irlande du Nord, la Mort des bois reprend les thèmes chers à Brigitte Aubert : mutilations, prélèvements d''organes, charcutages divers... Dans cet ouvrage, une petite fille confie à Elise (qui heureusement n'est pas sourde!) des meurtres d''enfants que commet "la Mort des bois" dans la région. Tout le suspens naît de l'impossibilité où est le personnage de communiquer aux autres, de voir les masques dont ils se parent et bien sûr de se défendre contre toute agression. Son humour inoxydable,

"(J'arrête enfin de pleurer et je renifle copieusement. Yvette me mouche et remouche, j'use bien trois kleenex. Et pendant ce temps-là, l'assassin court toujours.)" (166)
et son énergie vitale,

"(Même si la vie est moche, triste, cruelle et injuste, je préfère la vivre.) (169)"

s'intercalent agréablement pour relancer la machine de ce polar de faux-semblants. Pourtant, dans l'attentat qui lui coûta sa mobilité, sa vue et sa voix, Elise aurait tous les prétextes au découragement et à l'apitoiement, et c'est pour ça qu'elle reste assez lucide devant le malheur des autres :

"Ça a été dur pour moi, quand j'ai compris ma situation, de ne pas pouvoir crier, hurler, pleurer, me griffer les joues, m'arracher les cheveux ou taper dans les meubles, dur de ne pas pouvoir m'épuiser, me saouler de tristesse, dur d'être seule, enfermée là-dedans avec un cerveau qui aligne inexorablement des pensées, des images, des mots et qui ne s'arrête jamais. " (145)

Tout n'est qu'apparence, tout ce qu'elle entend, tout ce qu'on lui confie -pratique car elle ne peut le répéter- met en route ce cerveau intact qui tourne à plein régime, tel un Holmes dans le noir. de plus chaque émotion, agression de l'assassin pervers, qui rôde dans son entourage, qui sait qu'elle est au courant, provoque chez Elise, un progrès dans sa mobilité. L'index bouge puis la main toute entière, la communication devient alors possible, mais comment dire qu'elle pourrait écrire?

"En tout cas, comme thérapeutique, la terreur, c'est efficace! Si à chaque tentative de meurtre je récupère l'usage d'un membre, je vais demander qu'on me balade la nuit dans les coins malfamés." (179)

Elise, dans son handicap, allégorise assez bien le polar où un indice (mot proche d'index) implique toute une série d'évènements possibles, communicables par l'écriture qu'Elise désire tant, ultime moyen de tout dévoiler. La main qui bouge n'est-elle pas déjà un large panel d'indices sur lesquels le lecteur doit compter. Ainsi les "films" qu'elle se fait dans sa tête - elle était auparavant gérante de cinéma - constituent à eux seuls un "roman dans le roman" commenté en direct par son auteure qui imagine les ramifications possibles entre les personnages. Cela va du délire pur et simple jusqu'à la démonstration solide. Comme une aveugle, une enquête procède aussi par tâtonnements.
Plus discutable, à mon sens, est la démonstration finale d'un personnage "qui explique tout", un peu comme dans Agatha Christie, car la narration prend quelques pages un peu pénibles à lire même s''il se sent informé, le lecteur bâille un peu.
Mais c'est le seul écueil, à mon avis de ce roman d'une grande maîtrise dans lequel on s'attache beaucoup au personnage principal tant son énergie est communicative, justement. On la retrouve par la suite dans "La Mort des neiges."
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En bref, un premier tome plaisant à lire grâce à une originalité et un cynisme de l'héroïne qui amène un peu de fraîcheur dans le roman policier. Certains petits détails sont datés mais ne gâchent cependant pas la lecture outre mesure car l'on se focalise plus sur les personnages et l'intrigue. Je regrette cependant un gros manque de crédibilité dans le dernier tiers qui me laisse un petit peu frustrée de ne pas avoir apprécié ma lecture de bout en bout.
Lien : http://rizdeuxzzz.canalblog...
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