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Que dire… ce livre m'a happée littéralement.
La narratrice, Elise, est une jeune femme victime d'un attentat terroriste au cours duquel elle perd son fiancé, et ne peut désormais plus communiquer : aveugle, muette, tétraplégique… mais pas sourde. Et dotée d'un humour décoiffant 😊.
Un jour, sa dame de compagnie pousse son fauteuil roulant dans un parc, à l'ombre, le temps de faire une course. A cet instant tout bascule avec la rencontre entre Elise et Virginie, une jeune fille qui lui raconte savoir ce qui s'est passé dans les bois. Elle déclare connaitre l'identité du meurtrier qui tue des petits garçons depuis déjà quelques années. Son frère Renaud est une des victimes…
Et là tout s'enchaine… Les gens considèrent Elise comme une confidente, lui font des révélations… Et cette Miss Marple hors norme va se prendre au jeu de l'enquête. Elle ne peut pas marcher, ne peut pas parler, mais elle entend, et surtout elle réfléchit, cogite, et peu à peu élabore des théories sur ces mystérieux assassinats et faux suicides…
Comme je le disais, j'ai été happée par cette écriture fluide, cet humour et autodérision d'Elise. Un petit bémol pour la fin cependant, sur le dénouement.
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Thriller addictif et immersif ! le personnage d'Elise est au centre du récit . J'ai adoré ressentir ses joies, ses peines, ses angoisses, ses interrogations tout au long du roman. Un personnage complexe tout en cynisme et sensibilité au service d'une intrigue inquiétante. de nombreux personnages et des faits de plus en plus invraisemblables ont alourdi un peu le récit et même si la fin était peu crédible, l'intérêt était ailleurs. Je recommande...
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J'ai trouvé ce roman super, avec ces descriptions précise, nous faisant voir à travers ces sens, qui fonctionnent encore. J'ai aimé comment le meurtrier montrait sa présence à Elise. Comment l'enfant lui parlais en toute innocence de ce meurtrier. Et voir l'histoire continuée sans pitié pour les personnages. J'ai peur de lire la suite et d'être déçue.
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Devenue tétraplégique à la suite d'un attentat, Elise est clouée à vie sur un fauteuil roulant. A ce lourd handicap s'ajoute également la perte de la vue et de la parole. Autant dire que les difficultés de communication sont nombreuses.
Un jour, alors que son aide soignante abandonne un instant la garde du « sac à patates » comme se nomme Elise elle-même, une fillette de sept ans en profite pour se rapprocher d'elle et lui murmurer qu'elle connaît le visage du tueur d'enfants qui sévit dans la région.

Avec beaucoup d'humour, Brigitte Aubert va nous raconter comment, emmurée dans son propre corps et en proie à toutes les difficultés pour communiquer, Elise mène l'enquête et une course contre la montre face à un redoutable prédateur.
J'ai adoré le style de l'auteure. Loin d'être pathétique, en dépit des thématiques graves abordées, le récit brille par son optimisme et la personnalité hors normes de l'héroïne.
Le talent de scénariste de l'autrice s'exprime ici à travers la construction du récit. Nous sommes dans les pensées d'Elise et tout comme elle, nous ne pouvons que deviner où nous sommes et qui est en présence puisque nous ne voyons rien. La narration à la première personne du singulier se prête très bien à l'exercice et donne un bon rythme au récit.
J'ai passé un excellent moment avec cette lecture.
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Première lecture de cette autrice, whouah ça décoiffe ... j'aime ça, de temps en temps, un bon polar qui donne le frisson, on a presque envie de crier, attention, là, derrière toi ... dévoré en quelques heures par un après-midi de vacances, suivront la mort des neiges et funérarium dans mes lectures de cette autrice ... ensuite, par manque de temps et par crainte d'une écriture routinière, je n'y suis plus jamais revenue ... On ne peut pas tout lire malheureusement
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Vraiment original. Une tétraplégique muette et aveugle qui "enquête" sur les meurtres de jeunes enfants.
Séduite par le début de ce roman, je trouve que la deuxième partie de celui-ci a été malheureusement bâclée. Toutefois la plume de l'autrice est fluide et le personnage principal est attachant. Il est dommage que la fin se précipite. Je suis un peu déçue mais j'ai lu très rapidement ce livre et ne me suis pas ennuyée.
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Premier volume des "aventures d'Elise Andrioli", jeune femme devenue tétraplégique, aveugle et muette suite à un attentat en Irlande du Nord, la Mort des bois reprend les thèmes chers à Brigitte Aubert : mutilations, prélèvements d''organes, charcutages divers... Dans cet ouvrage, une petite fille confie à Elise (qui heureusement n'est pas sourde!) des meurtres d''enfants que commet "la Mort des bois" dans la région. Tout le suspens naît de l'impossibilité où est le personnage de communiquer aux autres, de voir les masques dont ils se parent et bien sûr de se défendre contre toute agression. Son humour inoxydable,

"(J'arrête enfin de pleurer et je renifle copieusement. Yvette me mouche et remouche, j'use bien trois kleenex. Et pendant ce temps-là, l'assassin court toujours.)" (166)
et son énergie vitale,

"(Même si la vie est moche, triste, cruelle et injuste, je préfère la vivre.) (169)"

s'intercalent agréablement pour relancer la machine de ce polar de faux-semblants. Pourtant, dans l'attentat qui lui coûta sa mobilité, sa vue et sa voix, Elise aurait tous les prétextes au découragement et à l'apitoiement, et c'est pour ça qu'elle reste assez lucide devant le malheur des autres :

"Ça a été dur pour moi, quand j'ai compris ma situation, de ne pas pouvoir crier, hurler, pleurer, me griffer les joues, m'arracher les cheveux ou taper dans les meubles, dur de ne pas pouvoir m'épuiser, me saouler de tristesse, dur d'être seule, enfermée là-dedans avec un cerveau qui aligne inexorablement des pensées, des images, des mots et qui ne s'arrête jamais. " (145)

Tout n'est qu'apparence, tout ce qu'elle entend, tout ce qu'on lui confie -pratique car elle ne peut le répéter- met en route ce cerveau intact qui tourne à plein régime, tel un Holmes dans le noir. de plus chaque émotion, agression de l'assassin pervers, qui rôde dans son entourage, qui sait qu'elle est au courant, provoque chez Elise, un progrès dans sa mobilité. L'index bouge puis la main toute entière, la communication devient alors possible, mais comment dire qu'elle pourrait écrire?

"En tout cas, comme thérapeutique, la terreur, c'est efficace! Si à chaque tentative de meurtre je récupère l'usage d'un membre, je vais demander qu'on me balade la nuit dans les coins malfamés." (179)

Elise, dans son handicap, allégorise assez bien le polar où un indice (mot proche d'index) implique toute une série d'évènements possibles, communicables par l'écriture qu'Elise désire tant, ultime moyen de tout dévoiler. La main qui bouge n'est-elle pas déjà un large panel d'indices sur lesquels le lecteur doit compter. Ainsi les "films" qu'elle se fait dans sa tête - elle était auparavant gérante de cinéma - constituent à eux seuls un "roman dans le roman" commenté en direct par son auteure qui imagine les ramifications possibles entre les personnages. Cela va du délire pur et simple jusqu'à la démonstration solide. Comme une aveugle, une enquête procède aussi par tâtonnements.
Plus discutable, à mon sens, est la démonstration finale d'un personnage "qui explique tout", un peu comme dans Agatha Christie, car la narration prend quelques pages un peu pénibles à lire même s''il se sent informé, le lecteur bâille un peu.
Mais c'est le seul écueil, à mon avis de ce roman d'une grande maîtrise dans lequel on s'attache beaucoup au personnage principal tant son énergie est communicative, justement. On la retrouve par la suite dans "La Mort des neiges."
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☠🖤 La mort des bois - Brigitte Aubert 🖤☠
@franceloisirsofficiel

Tétraplégique, muette et aveugle à la suite d'un attentat terroriste, Elise vit en fauteuil roulant.
Elle ne désespère pas, mais un jour, alors qu'elle attend sa dame de compagnie dans un parking, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui lui donne des renseignements inquiétants sur des meurtres d'enfants, dont celui de son propre frère. C'est la Mort des Bois qui a frappé, précise la fillette, et elle n'a pas fini.
Démasquer l'assassin avant qu'il ne tue encore, telle est sa tâche terrifiante à laquelle Elise doit aussitôt s'attaquer. Sous peine de mort, bien sûr : la Mort des Bois sait qu'Élise est au courant.

J'ai adoré ce roman! J'ai adoré Élise, cette jeune femme vive d'esprit, intelligente et pleine d'humour qui essaye de refaire fonctionner son corps. Élise, qui aveugle, muette et paralysée ne peut communiquer avec son entourage ou de manière très limitée, elle à qui l'on confie tant de choses et ne peut rien dire. Élise qui cherche à savoir qui est le meurtrier, qui essaye de rassembler les éléments qu'on lui confie, de recomposer le puzzle. Et Yvette, la gentille Yvette au service d'Élise, un coeur dévoué et aimant, un personnage touchant et attachant. Et évidemment, la petite Virginie, cette gamine que l'on sent perdue et qui se lie d'amitié avec Élise.
L'enquête nous pousse à suspecter tout et tout le monde, à découvrir les secrets de certains couples du lotissement, à envisager toutes les hypothèses et ce, jusqu'au dénouement final. J'avoue que les explications finales m'ont semblées un peu rapide et que j'attendais peut être autre chose mais peu importe car j'ai vraiment passé un excellent moment de lecture.
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Il faut bien le reconnaître : Brigitte Aubert a trouvé, pour entretenir la tension de son récit, et exacerber le sentiment d'angoisse que l'on ressent à sa lecture, une très bonne idée : elle a choisi de faire de sa narratrice une jeune femme tétraplégique, aveugle et muette. Élise Andrioli est immobilisée dans son fauteuil roulant suite à l'explosion d'une bombe qui, presque un an auparavant, a tué son compagnon, et l'a elle-même grièvement blessée.
Elle est par conséquent entièrement dépendante d'Yvette, sa dame de compagnie. Un jour qu'Élise attend cette dernière à l'entrée du magasin où elle fait quelques courses, elle est abordée par Virginie, sept ans, qui entame une conversation, bien entendu à sens unique. Les propos de la fillette sont étranges et particulièrement inquiétants : elle aurait été témoin de meurtres d'enfants, perpétré par « La mort des bois »…

Le lecteur se retrouve finalement entièrement dépendant des supputations d'Élise pour imaginer l'apparence de ses interlocuteurs, et se représenter l'environnement qui l'entoure.
Ce qui est intéressant, c'est que l'héroïne, disposant de tout son temps pour réfléchir, et écouter -car curieusement, son état incite les personnes qui l'entourent à se confier à elle-, enchaîne les hypothèses concernant l'identité de cette mystérieuse "Mort des bois". Elle nous entraîne ainsi sur quelques fausses pistes au gré de ses intuitions.
De plus, la vulnérabilité d'Élise, son isolement d'un monde avec lequel elle ne peut communiquer, donne à l'auteure l'occasion d'imaginer quelques scènes oppressantes à souhait.

Jusque-là, donc, rien à dire, « La mort des bois » m'apparaissait comme un polar efficace, suffisamment intrigant pour me mettre en haleine… malheureusement, cette bonne impression a été gâchée à environ 80 pages de la fin, à partir du moment où l'identité et le mobile du coupable me sont apparus clairement. Et ce qui m'a gênée encore davantage, c'est qu'ensuite, tout s'emboîte trop facilement, avec l'apparition providentielle (et pas vraiment crédible à mon avis) d'un personnage grâce auquel toutes les pièces du puzzle se mettent miraculeusement en place…

C'est dommage, parce qu'en dépit de cette fin que j'ai personnellement trouvée bâclée et sans réelle surprise, Brigitte Aubert démontre avec « La mort des bois » qu'elle est capable de faire preuve d'une certaine originalité dans le choix de son intrigue.
Lien : https://bookin-ingannmic.blo..
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C'est un livre de suspens, qui nous tient en haleine tout le long et nous garde en tension jusqu'à la fin. On pense connaître le suspect, mais au final ce n'est jamais le bon.
J'ai aimé me trouver dans la peau de quelqu'un qui ne pouvait littéralement que subir, ce qui lui arrive. Et j'ai trouvé intéressant de pouvoir avoir un autre point de vue et de trouver des indices d'une autre manière. La tension était géniale, c'est le handicap qui m'a donné envie de le lire, je voulais lire comme le personnage pourrait s'en sortir et franchement je ne suis pas déçu. J'ai l'habitude de deviner les fins des livres de suspense, mais au final je suis super contente de ne pas avoir pu le deviner !
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