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Citations sur Le royaume des cercueils suspendus (18)

Le long du champ d'arbres clos, il y a la magnanerie, ses corbeilles plates de bambou où l'on nourrit les vers, alignées sur des étagères. Enfin il y a la maison où femmes et hommes passent de longues heures à dévider avec une fabuleuse adresse les cocons de soie.
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Les bruits du jour ont laissé la place à ceux de la nuit. La brume s'est levée. Les yeux dans les étoiles, je me répète l'histoire tragique, inlassablement...
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Ce que l'on voit sortir de chaque plaie ne ressemble d'abord qu'à une vague masse sanguinolente. Et puis peu à peu le sang s'écoule, maculant la poussière jaune du sol, les masses jumelles accrochées dans le dos commencent à s'alléger et à s'animer. Un jeune garçon muni d'un linge et d'un pot à eau, s'approche alors. Délicatement et respectueusement il écarte les masses du dos, les éponge soigneusement, les débarrasse des débris de chair et du reste de sang. Jusqu'à ce qu'elles soient parfaitement propres. Les masses alors s'agitent, vibrent et se déploient. Ce qui ne semblait être que deux amas se révèle être ce qu'ils sont réellement : deux membranes d'une finesse extraordinaire, qui à contre-jour du feu laissent apparaître un réseau de veines bleues fines et délicates.
Deux ailes.
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Les masses alors s’agitent, vibrent et se déploient. Ce qui ne semblait être que deux amas se révèle être ce qu’ils sont finalement : deux membranes d’une finesse extraordinaire, qui à contre-jour du feu laissent apparaître un réseau de veines bleues fines et délicates. Deux ailes. Ces ailes qui font depuis la nuit des temps de chaque homme du village un Bââ.
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Si je meurs si vite, là, bêtement accroché à la montagne, qui saura, pour les artifices ? Mon père est trop vieux, je suis devenu sa mémoire. Il a déposé depuis longtemps entre mes mains toutes ses connaissances, et rempli de bien d’autres choses la place libérée dans son esprit. Qui saura ébranler, bousculer le ciel à grand coups de gerbes lumineuses, étincelantes, rouges, jaunes, vertes, le soir de la fête de la lune ?
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- Il y a quelque chose que je voudrais te dire.
Le visage de la jeune fille est lumineux et grave. Le cœur de Xiong s'emballe. Et s'il s'était trompé ? Et si finalement l'amour qu'il ressent si fort était réciproque ? Et si elle était amoureuse de lui ? Et si elle lui déclarait ses sentiments, là, tout de suite, dans la tendre moiteur de cette fin de journée, dans cette douceur incroyable, au son des chants d'oiseaux apaisés et des rires lointains des femmes ?
- Je suis enceinte. J'attends un bébé. Tu es le premier à le savoir, je ne l'ai pas dit aux femmes. C'est pour ce soir. Elles vont savoir.
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"Je me suis agenouillé devant la maison. Ma femme Ziqhi, portant l'enfant sur le bras, s'est approchée de moi. J'ai pris la main droite de l'enfant et je lui ai donné un nom. Huang. Qui signifie Lumineux"
Peter Pan
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" Et là, tous rassemblés, ils comprennent. Que le garçon n'a pas le Don. Que l'adolescent n'est pas l'un des leurs, mais un imposteur."
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"C'est fait : le jeune homme n'a pas bougé, pas frémi. Pendant quelques secondes,il ne se passe rien, puis le sang apparaît."

N.B
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“Le sang perle, puis coule, mais rien ne se passe.” Page 83.
Pour moi c’est là que l’histoire commence. Elle est symbolique. Elle représente l’horreur de la tribu Bââ qui découvre que Huang n’avait pas d’ailes mais elle représente aussi la surprise de Huang qui s'aperçoit qu’au lieu des ailles lui poussent, le sang coule.
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