Personne ne meurt à Longyearbyen

Ce thriller intense qui se déroule aux confins sauvages de l'arctique est passionnant à lire. On est plongé dans une ambiance froide et ou s'affronte 2 façons de voir la nature : une historique ou la nature est une marchandise et l'autre ou c'est un environnement à préserver.
Morgan Audic nous entraîne dans un dépaysement total, dans le sillage de deux victimes. Une sur l'archipel du Svalbard, Agneta (doctorante) et une en Norvege continentale sur les iles Lofoten, Asa (ex grand reporter). A priori il n'a pas de lien et dans les deux cas la conclusion est simple, 1er cas un accident avec un ours et 2ème cas un suicide. Mais, c'est sans compter sur la perspicacité et pugnacité d'une policière (Lottie Sandvik ) et d'un grand reporter (Nils Madsen) qui en parallèle bouscule les évidences. Vont-ils finir par rentrer en contact et faire le lien entre ces deux cadavres ?
Ce thriller est inspiré de faits réels ce qui le rend d'autant plus passionnant.
Les descriptions sont très immersives, on a l'impression de voir les lieux décrits, de saisir les ambiances très particulières de la nuit hivernale polaire, de comprendre les dynamiques territoriales. L'intrigue est bien construite avec de nombreuses fausses pistes crédibles qui nourrissent l'avancée du récit et permettent de s'approcher progressivement de la vérité même si j'ai trouvé la fin un peu rapide.
Les thématiques soulevées par ce livre sont celles liées à des préoccupations environnementales (réchauffement climatique, pêche à la baleine décriée, échouage de cétacés) et géopolitiques post guerre froide (enclave soviétique) mais on note également la cruauté et la cupidité dont se révèlent capables les hommes lorsqu'il s'agit d'assouvir leur désir de s'enrichir ou d'asseoir leur pouvoir.

Chronique de Serial Lectrice : le tout petit avis de Kris pour Collectif Polar
« de bonnes raisons de mourir » m'avait conquise,
Ce titre-ci confirme le plaisir de lire Morgan Audic.
Mais que nous raconte « Personne ne meurt à Longyearbyen »
Deux corps de femmes sont retrouvés à plus d'un millier de kilomètres l'un de l'autre, dans l'archipel de Svalbard, près de Longyearbyen, et en Norvège continentale, aux îles Lofoten. Les victimes s'intéressaient de près à la biologie marine. Deux enquêteurs atypiques, Lotti Svandvik et Nils Madsen, se retrouvent embarqués dans le sillage sanglant d'un tueur aux motivations surprenantes.
En plus de nous concocter une intrigue originale, notre auteur met en scène des personnages bien plantés, et le tout dans un cadre peu commun et dépaysant. Rien à rajouter tout y est, ainsi tout cela nous procure un moment de lecture très agréable.
Morgan Audic confirme son talent et la puissance de son univers avec ce thriller intense aux confins sauvages de l'Arctique.
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J ai tellement aimé de bonnes raisons de mourir de Morgan Audic que je le conseille encore souvent. J ai donc dévoré son dernier roman, prête par Bouquin Ludovic que je remercie chaleureusement.
Eh ben mazette! Quelle livre! Comme dans de bonnes raisons de mourir, dès les premières pages, j'ai été embarquée et j'ai su que j allais l.adorer. c est une sensation rare!
Deux enquêtes dans les confins de l.arctique, dans des îles limitrophes Norvege/Russie. Un désert de blanc et un cadavre de baleine comme point de départ. Ce livre est âpre et sauvage. Il est rude et sans concession. J ai plongé dedans sans respirer et j en sors conquise, moi qui ai peur de l eau. Ce n est pas rie. Comme experience ! L'immersion à été totale Je vous promets, ça vaut vraiment le coup de découvrir Morgan Audic

Personne ne meurt à Longyearbyen et pour cause ! Personne ne met un orteil dehors sans être armé de son fusil, coutume ancestrale dans cette contrée lointaine où les étendues enneigées et glaciales sont partagées entre les hommes et les ours polaires. Voilà donc ce qu'il se cache derrière ce titre interrogateur.

Deux enquêtes se déclenchent à plus de 1000 kilomètres l'une de l'autre et finissent par se relier pour ne faire plus qu'une. Une belle réussite, bien ficelée, engagée – la place de l'écologie est prégnante tout au long du récit – et addictive.

Morgan Audic dans ce nouveau polar nous convie à l'extrême nord de l'hémisphère, dans un environnement hostile et sauvage, dompté par le froid. Un dépaysement total bien loin de nos habitudes occidentales. J'ai adoré d'ailleurs découvrir les us et coutumes de toute une population, les recherches de l'auteur sont énormes !

J'ai été conquise par ce nouvel auteur de polar français et j'ai hâte de lire son prochain !

Après les lions et les rhinocéros dans Okavango de Caryl Ferey, après les ours dans Et vous passerez comme des vents fous de Clara Arnaud, voici venir s'échouer, baleines, bélugas et dauphins dans l'Archipel du Svalbard et dans les Iles Lofoten ...
Triste Planète !

Ces morts suspectes accompagnées de mutilations interpellent une jeune scientifique, Agneta , retrouvée déchiquetée par un ours près du cadavre d'un béluga .
C'est Lottie ,une jeune flic de Longyearbyen qui est chargée de l'enquête , elle n'est pas cependant persuadée malgré les apparences que la mort de l'étudiante soit due à l'ours.

Dans les Iles Lofoten, Asa, une ancienne journaliste de guerre, convertie dans les activités touristiques autour des cétacés, est retrouvée noyée après avoir sauté d'un pont.
Son ancien ami, le journaliste Nils Madsen ne croit pas à un suicide et se rend sur place.

On se rend compte que , même dans ces contrées arctiques, isolées, au dur climat et aux conditions de vie compliquées,avec des nuits polaires interminables , les hommes ne se battent pas que pour leur survie et dans les deux cas de morts suspectes, les coupables potentiels sont légion : les pêcheurs baleiniers dont les pratiques sortent de la légalité et qui tuent sans scrupules, des russes occupant une ancienne ville dans une enclave et aux activités peu claires, un professeur d'université irascible, un chasseur solitaire et asocial , des jeunes nostalgiques de l'extrême droite ...

J'y ai appris beaucoup de choses sur l'espionnage, sur le braconnage , sur les recherches scientifiques, l'exploitation des animaux ...

Le rythme est soutenu , et j'ai bien aimé suivre nos deux enquêteurs , même si j'avais préféré @De bonnes raisons de mourir du même auteur.

Je vais faire en sorte de choisir des sujets plus légers pour mes prochaines lectures car la constatation de ces ravages de notre faune et de notre monde en général me dépriment gravement...

Un peu en deçà du précédent, un peu long aussi malgré une intrigue intéressante qui nous tient jusqu'à la fin malgré un léger ennui, peut-être qu'après 'de bonnes raisons de mourir' j'attendais un peu plus mais ce sera sans doute pour la prochaine fois...

Cette lecture n'est pas une réelle déception mais restera dans ma mémoire comme un polar nordique de plus. du début à la fin j'ai ressenti une impression de "déjà lu".

Le décor est celui du grand nord glacial, ses nuits sans fin, ses aurores boréales, sa banquise. On y croise des ours polaires, des dauphins et des baleines. Il est question de chasse, de braconnage, de pêche interdite mais, jai ressenti un côté plus folklorique qu'authentique dans la description de ces coutumes et traditions.

La construction du récit est sans surprise. Deux enquêtes parallèles qui bien sûr se rejoindront. Deux femmes s'interessant aux mammifères marins sont retrouvées mortes à des milliers de kilomètres l'une de l'autre. L'une dans les contrées du Svalbard et la seconde en Norvège sur les îles Lofoten.
Pas de surprise non plus chez les enquêteurs. le journaliste baroudeur accro à l'adrénaline et la flic règlant ses problèmes personnels à coup d'anxiolitiques finissent par se rencontrer et s'épauler en utilisant parfois des procédures un peu "border line".

Le scénario est bien construit, on ne s'ennuie pas, l'auteur sait brouiller les pistes pour nous convaincre d'aller au bout de l'aventure avec lui. Il sait inscrire le récit dans un contexte géopolitique très documenté. le roman est également chargé de bonnes intentions avec une volonté affirmée d'alerter sur le réchauffement climatique, la nécessité de préserver la biodiversité.

Tout cela aurait pu me plaire, pourtant en refermant ce livre je me dis "pas mal, mais..."

Passionnant de bout en bout, dans des paysages septentrionaux glacés et hostiles : on y découvre, grâce aux policiers qui enquêtent sur des meurtres glaçants, la dure réalité de la vie des pêcheurs, les recherches scientifiques, l' histoire minière de ces régions aux confins de 2 territoires antagonistes, les combats internationaux pour la protection d' espèces animales marines ...Tout cela est emmené par la plume alerte et ultra-documentée de cet excellent écrivain : on est scotché, du moins je l' ai été, avec une idée : découvrir les 2 autres romans de ce Malouin prodige !

Un livre que j'attendais avec impatience, le dernier roman de Morgan Audic « Personne ne meurt à Longyearbyen » et si l'attente fut longue, le résultat est un thriller implacable dévoré avec le même appétit que celui de l'ours sur la couverture…
Après Tchernobyl c'est en Norvège que l'auteur a planté le décor de son troisième roman. Une jeune femme dévorée par un ours dans le froid polaire et une ex journaliste découverte sur une plage isolée…Deux mortes, accidents ou suicides ? L'auteur nous promène bien emmitouflés dans les glaces et le froid polaire de l'arctique à la recherche du comment et surtout du pourquoi…
Un thriller glaçant donc, mais ou malgré le réchauffement climatique, le conflit politique, la cupidité et la cruauté humaine, le spectacle de la nature reste entier et est ici magnifié par la description d'une plongée fascinante au milieu des orques .
J'ai aimé découvrir cette région du monde ou l'arrivée du soleil est célébrée par les enfants lors d'une fête de village, fête ancestrale comme la chasse à la baleine soviétique qui bien que maintenant réglementée a été longtemps un véritable carnage pour le milieu marin.
Encore un véritable coup de coeur que ce troisième roman de Morgan Audic…

Dépaysement total pour ce polar glacial ! J'ai beaucoup aimé me plonger dans cette histoire, ces lieux. J'ai aimé découvrir la vie rude des gens, les coutumes, les paysages. Un vrai travail de recherches qui paye, car j'ai vraiment eu le sentiment de me retrouver et là-bas.
L'intrigue est assez prenante, nous avons deux enquêtes parallèles. Une menée par une flic, l'autre par un journaliste. Deux approches différentes, deux raisons d'enquêter différentes, deux crimes différents. Et pourtant.
Les deux vont se rejoindre et s'entremêler d'une façon bien surprenante.
Suivre nos deux protagonistes dans leurs réflexions, leurs actions, leur vie personnelle, mais aussi les voir fragiles, a été passionnant et a ajouté ce petit plus à l'histoire.
Au fil des pages, au-delà des paysages, des aurores boréales, nous découvrons peu à peu, au travers ces lieux, l'impact du réchauffement climatique, la préservation de la nature, l'écologie. C'est bien expliqué et intégré au récit.
La plume de l'auteur est fluide, addictive, sans fioriture, à la fois délicate et incisive.
En bref, j'ai adoré ce polar, froid, mystérieux, addictif, avec des personnages aux psychologies intéressantes, une enquête dont le final surprend et dépasse, le tout porté par une belle plume. Un polar nordique qui se laisse dévorer et dont la stupéfiante analyse politique et écologique vous emporte.
À découvrir.