Citations sur Indiana Teller, Tome 2 : Lune d'été (29)
Les jeunes vampires peuvent encore profiter du soleil pendant plusieurs années. En revanche, exposez un vieux vampire au soleil et vous n'aurez plus qu'un joli tas de poussière sur votre tapis.
Illico presto.
C'est d'ailleurs comme cela que Dracula est mort, en réalité, il y a quelques années. Dans un hôtel de luxe, une femme de ménage n'a pas vu qu'il était en train de dormir et a ouvert les rideaux d'un geste brusque.
Bête accident.
- Tu vas m'obéir, me Charma-t-il. Tu vas me donner le code. Et ensuite je te tuerai et tu me remercieras.
Je m'efforçai de réfléchir, c'était difficile. J'inspirai péniblement, m'obligeai à discipliner ma voix, comme si son pouvoir ne me faisait ni chaud ni froid.
- Ça, ça va être difficile, répondis-je. Remercier quelqu'un après avoir été tué, je veux dire.
Je m'appelle Indiana Teller et j'ai mis tout le monde dans d'énormes ennuis. Juste en naissant.
Pourquoi avais-je tout à coup l'impression d'être Jack Bauer dans un épisode de 24 heures chrono ? Une histoire de virus, c'était presque caricatural. Et rien à faire, je n'arrivais pas à y croire.
Bon, c'est vrai que, sous sa forme animale, grand-père est super effrayant. Une version moderne du grand méchant loup.
La famille Adams, à côté de nous, est étonnement normale. Si, si, je vous assure.
1ère phrase: Je vois la scène comme si j'y étais.
Dernière phrase: Il ne me restait plus qu'à prier pour que nous l'atteignions à temps...
- OK, OK, voyons si j'ai bien compris, fis-je calmement. Tu t'es trouvé face à une fille absolument ravissante, presque aussi forte que toi au point d'avoir failli te vaincre et qui en plus t'a embrassé. Et tu as ressenti quoi ?
- J'ai... j'ai adoré, avoua-t-il. Son baiser, Indiana, son baiser était comme un feu froid qui m'a embrasé ! Ça m'a explosé à la tête et si mes gars n'étaient pas arrivés, j'aurais même oublié ce pour quoi j'étais là ! Alors qu'on était au milieu d'un tas de cadavres ! Tu te rends compte ?
- Bon sang, Axel, ne me dis pas que vous êtes en train de jouer un remake d'Underworld !
Il me regarda, sincèrement intrigué.
- De quoi ?
- Underworld, le film où une vampire tombe amoureuse d'un lycan. Qui est l'un des esclaves des vampires.
- Connais pas. J'aime pas les films de vampires.
- Et tu aimerais encore moins celui-ci, parce qu'il se termine très, très mal. La vampire est condamnée au soleil et meurt, et le lycan est emprisonné, s'enfuit puis est tué des siècles plus tard. il eut une moue agacée
Katerina entra dans la pièce, s'assit à côté de son père, confortablement installé au premier rang, les pieds sur un pouf. Les fenêtres furent fermées et les volets descendirent pendant que des lampes indirectes s'allumaient. Je me fis la réflexion que si quelqu'un balançait une bombe par la fenêtre, il éliminerait une bonne partie de notre clan d'un seul coup. Comment ça, j'avais des pensées morbides ? Mais pas du tout ! C'était juste une constatation... OK, et un peu une pensée morbide. Sans doute l'influence des vampires...
C'était un de nos loups qui gardait le portail. Il n'y eut donc pas l'ombre d'un problème : grand-mère était l'un des membres fondateurs du Centre et son principal mécène.
Et au passage sa louve alpha. Le plus compliqué fut de l'empêcher de s'agenouiller devant elle.