Les Enfants de la terre, tome 3 : Les Chasseurs de mammouths

Ayant beaucoup aimé les premiers tomes, j'ai profité d'un voyage en train pour entamer ce volume. La magie a de nouveau opéré sur moi, j'étais assez prise par l'histoire pour supporter sans broncher des heures de train à côté d'un bébé.
Dans le second tome, j'avais regretté de ne pas découvrir la culture des "Autres" à travers les yeux d'Ayla, or, comme je le présentais, ce volume traite justement de l'intégration d'Ayla au sein de son peuple.
La découverte des moeurs et coutumes des homo sapiens était très complète, c'est agréable d'en apprendre autant aussi bien sur l'histoire, l'anthropologie, la médecine par les plantes, les techniques de chasse ou de couture...Les réflexions quant à la sociologie, le specisme, le féminisme... ponctuent encore ce volume. le ton reste cependant très fluide et facile à lire.
Le tome comporte un grand nombre de rebondissements, il se passe énormément de choses, certaines intrigues du premier volume sont résolues de façon inattendue ; on ne s'ennui pas !
Néanmoins, je n'ai pas du tout aimé le fait qu'un bon tiers du récit soit consacré au triangle amoureux Ayla - Jondalar - Ranec. Déja que la romance est ce qui me passionne le moins, j'ai trouvé que cela était traité de la même manière que dans une comédie romantique américaine lambda. Quiproquos, non-dits et mauvais timing font traîner les choses sur des centaines de pages, pour un dénouement sans surprise. Moi qui avait trouvé la psychologie des personnages et les interactions sociales crédibles dans le tome précédent, je suis vraiment déçue par cet aspect du roman.
Un tome qui tient ses promesses, une saga toujours aussi passionnante, malgré quelques couacs.

Meilleur que le précédent, mais pas aussi bon que le premier. Là Ayla (accompagnée de Jondalar) est amenée à vivre au milieu d'une tribu.
Comme dans le premier tome, il y a des personnages sympathiques et attachants (Mammut, Nezzie, Ranec...), globalement ce clan des Mamutoï est très sympathique, on est aussi intrigué par le lien un peu mystérieux qu'on devine entre Ayla et Mammut dès les premières pages.

En revanche, le thème du triangle amoureux Ayla-Jondalar-Ranec était plus que lassant. J'ai trouvé le personnage de Jondalar particulièrement agaçant et antipathique avec sa jalousie et sa possessivité maladive, quant à Ayla, elle est d'une naïveté (pour ne pas dire niaiserie) assez phénoménale. Tout ceci est dommage, l'histoire d'amour (et les nombreuses et longues scènes de sexe) sont vraiment de trop. La fin est décevante aussi.

le dur apprentissage de Ayla et de l'amour, elle qui n'a connu d'un homme se sent confronté à l'amour d'un deuxième. Elle ne sait pas trop comment elle doit faire et comment elle doit réagir surtout que la jalousie n'existe pas pour le Clan qui l'a élevé.
Un nouveau apprentissage pour elle qui se fait une nouvelle fois dans la douleur.

Superbe, ou enfin Ayla recontre les autres et découvre un autre monde que le sien et confirme ses talents de guérisseuses et son langage avec les animaux. Ou Ayla sera partager entre 2 hommes Ranec ou Jondalar. Jondalar perdra t 'il l'amour de sa vieà cause de son orgueil !! en tout cas quel plaisir de retrouver Ayla dans de nouvelles aventures .

Ce livre véhicule un véritable message de tolérance en montrant combien il est difficile de s'adapter aux coutumes d'un autre peuple et que les incompréhensions sont souvent inévitables même si on fait preuve de bonne volonté. Je recommande également ce livre aux amateurs d'histoires d'amour, puisque la relation d'Ayla et de Jondalar constitue un peu la trame de fond du récit. Je tiens cependant à rassurer les non-amateurs de littérature amoureuse ils y trouveront aussi leur compte avec la description de la société Mamutoï et les cérémonies qui s'y déroulent. C'est d'ailleurs un des attraits de cette saga, c'est que les gens aiment ces livres pour des raisons très différentes. Je pense aussi que l'on s'attache de plus en plus aux personnages, car l'auteur nous fait partager les pensées des personnages et leur donne une véritable personnalité avec tout une part de complexité qui les rend très réels.
Je ne peux donc que vous conseiller de vous plonger dans la saga Les Enfants de la Terre ou de vous y remettre s'il vous manque des tomes à lire !

ce tome trois nous apprend que les tetes plates consideres par les autres comme des animaux,sont en fait des etres humains mais differents.ils ont un langage non pas oral mais gestuel tres evolue;des techniques de chasses;des rites funeraires;des croyances en des esprits superieurs;et un profond respect de la nature et tout ce qu'elle fournit aux etres vivants.
ce livre nous apprend la tolerance,nous dit de ne pas avoir peur des differences et surtout de ne pas avoir de prejuges sur ce qu'on ne connait pas.
depuis l'aube des temps,l'espece humaine a marque et juge par la negative tout ce qui est different
voila une bonne lecon d'humilite

Je poursuis ma relecture de cette saga avec le troisième volume, Les Chasseurs de Mammouths.
Après avoir rencontré Jondalar, Ayla en apprend encore davantage sur son peuple en se joignant aux Mamutoïs, un groupe chaleureux, qui parvient à survivre sur les arides steppes du nord grâce à la chasse aux mammouths. Anxieuse à l'idée de ne pas parvenir à s'intégrer à ce peuple, elle finit par se rendre compte qu'elle a beaucoup plus à apporter qu'elle ne le soupçonne. Mais son passé n'est pas si loin et il lui faut bien du courage pour surmonter le regard des autres.
Si je cède volontiers à la chaleur des personnages dans ce volume, la romance prend beaucoup trop le pas dans ce volume, sous la forme d'un sempiternel triangle amoureux, bien trop appuyé pour que je m'y retrouve. C'est dommage parce que la question de l'acceptation de soi et des autres, de l'importance de la communication entre les êtres sont des thèmes super importants et intéressants et que ça semble passer après les atermoiements amoureux d'Ayla et le fait qu'une grande partie des personnages la trouvent absolument sans défauts. C'est à ce moment que certains détails commencent à devenir agaçants. Si la description psychologique intense et bien menée dans les premiers volumes permettait de comprendre son comportement et ses réactions, lui octroyer quelques défauts de caractère ou de physique n'aurait pas fait de mal, je pense et l'aurait rendue beaucoup plus abordable, humaine. Mais ce n'est pas le cas des autres personnages présentés dans le roman qui ont tous, d'une manière ou d'une autre, réussi à m'attendrir.
Bref, une lecture un peu plus en demi-teinte mais pas sans plaisir.

Je n'ai pas été déçue par la finale de la saga, même si j'ai été un peu moins envoûtée par ma lecture qu'avec les deux précédents tomes.

Jean Auel a écrit une magnifique saga sur la préhistoire, la rendant plus vivante que beaucoup avant elle. de plus, elle est reconnue par beaucoup d'archéologues pour la justesse de ses descriptions et pour avoir cherché à s'aligner au plus près avec les dernières théories de l'archéologie. La chose principale sur laquelle l'auteur avoue avoir joué est le temps, car elle a compressé en une vie ce qui a du arriver sur plusieurs siècles. Tout cela en fait une série magnifique à savourer.

Dans ce troisième volume," Ayla retrouve la civilisation et doit apprendre ses principes. Elle se retrouve partagée entre l'amour de 2 hommes. Très finement dessiné et toujours agréable à lire.

Ayla rencontre enfin « les autres » et doit s'habituer à de nouvelles coutumes, à de nouvelles relations hommes et femmes et doit redéfinir tout ce qui était sa vie jusqu'à maintenant. J'ai vraiment apprécié découvrir ce peuple à travers les yeux néophytes d'Ayla. Je n'ai pas de mal à croire que les hommes de cette époque vivaient vraiment ainsi. Par contre, le long chassé-croisé amoureux entre Ayla, Jondalar et Ranec aurait gagné à être plus concis, puisqu'on sait, qu'on sent, avant même que ça se termine, quel sera le choix d'Ayla. Aussi, les nombreux retours à l'arrière sur le passé d'Ayla et sur celui de Jondalar, celui-là même qu'on a lu dans les deux livres précédents ont alourdi la lecture, à mon avis. Mais ça reste un faible point négatif, en comparaison à la richesse de l'écriture et à l'intérêt de la série.
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