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Après avoir échappé à un massacre, Conan se trouve face au puissant seigneur d'Akif. Ce dernier est la poursuite d'une jeune fille. Après avoir vengé ces compagnons, le barbare et celle-ci s'enfuient sur une île. A peine arrivés, ils font face à quelque chose qui se cache dans la jungle. Un être avec un force herculéenne. Ils se réfugient alors dans une pyramide bien sombre… 
Ce sixième tome est plutôt classique dans les événements qui se produisent. le héros sauve une jeune fille en détresse qui le suit car elle ne sait où aller. 
C'est simple mais efficace, on ne s'ennuie pas au cours du récit. Visuellement c'est bien réalisé par Virginie Augustin, gros plus pour les décors. 

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J'ose le dire, c'est pour moi l'un des meilleures de cette nouvelle collection consacrée à Conan le Cimmérien (ce qui n'est pas la même chose qu'un barbare).
Virginie Augustin (dessinatrice de la fameuse série Alim le tanneur) est une auteure complète qui livre une très belle prestation de l'adaptation de Conan. C'est toujours intéressant d'avoir une vision féminine de ce personnage mythique.

Conan devient le protecteur d'une jolie demoiselle en détresse qui a été obligée de s'évader de la compagnie du souverain d'un royaume auquel elle a été vendue malgré son statut de princesse d'Ophir. Bref, ils sont tout deux obligés de fuir les hyrkaniens qui ne leur veulent pas du bien. Ils vont se retrouver sur une étrange île dans une mer intérieure à la découverte de ruines et de statues assez étranges.

Il y aura beaucoup d'ennemis entre les hyrkaniens, les pirates, les statues de fer totalement horrifiantes ou encore le monstre à la King Kong qui rode sur l'île. Notre héros aura fort à faire.

Au niveau de ce que je n'ai pas apprécié : le fait de désigner des villes ou des endroits qui ne figurent pas sur la carte du monde de Conan qui nous est présenté à chaque volume. Par ailleurs, on n'en saura pas plus sur ces fameuses statues et ce visiteur venu de l'espace. J'aurais aimé avoir un peu plus d'explications. Malheureusement, c'est orienté sur l'action et l'aventure.

J'ai beaucoup aimé le graphisme qui donne des décors absolument magnifiques du marais, de la jungle, de l'île, des ruines. C'est un plaisir pour la lecture. Pour moi, il s'agit de la meilleure dessinatrice de la série tout entière. C'est dire !

En conclusion, encore une très belle aventure de Conan à découvrir.
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Virginie Augustin opère en solo avec "Chimères de fer dans la clarté lunaire", le sixième de la série "Conan le Cimmérien" édité par Glénât, une oeuvre mineure de Robert E. Howard.
Le résultat est bluffant, Virginie Augustin réussi à transcendé cet histoire et on ne s'ennuis pas une seconde, le scénario est rythmé et dynamique, les temps morts sont des virgules dans ce one shot.
Il y a de l'action dans ces contrées sauvages, Olivia est en fuite le Sha Amurath un puissant seigneur Hyrkanien la pourchasse, quand au sortir d'un marais, Conan son pire ennemi apparait. Bien sur Conan vat dépecer ce scélérat d'Hyrkanien et s'enfuir en barque sur la mer de Vilayet avec Olivia pour échouer sur l'île des statues de fer...
Ce récit n'a pas Conan pour seul héros, si elle ne viens pas du même milieu, Olivia a en elle une grande force, une soif d'aventure et de liberté hors du commun. de plus Olivia a toujours été traitée en femme-objet, elle vat découvrir avec Conan un homme qui n'utilise pas sa force pour la possédée. Un état de fait qui va pousser Olivia à l'action et faire d'elle cette femme libre qu'elle rêvait d'être. Si au début de cet histoire Conan ne se pose pas de question pour délivrer Olivia, c'est dans le même état d'esprit qu'elle délivre Conan, et décide de sillonner les mers avec lui.
Virginie Augustin réussi le pari de faire seul cet bande dessinée et elle s'en sort à merveille, sont graphisme est une grande réussite et se prête à toutes les ambiances. Cet épisode s'inscrit dans les tous meilleurs albums de la série, à croire que Conan a vraiment besoin des femmes pour donner le meilleur...
Un album indispensable à la collection la grande classe !
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"Conan, la Lune ! Oh, Mitra, la Lune est là !"

Malgré quelques tomes un peu en dessous des autres, le collection Conan le Cimmérien de Glénat est une pure merveille : ce 6ème tome le confirme.
Cette nouvelle n'est pas l'une de mes préférées de Howard mais le travail d'adaptation de Virginie Augustin est formidable, créant une ambiance particulièrement mystérieuse et inquiétante. Certaines pages sont tout simplement fantastiques, je pense par exemple à celles des perroquets ou des statues qui m'ont réellement fait frissonner.
Le récit en lui-même est une histoire d'aventure simple mais extrêmement efficace. Il a toutefois la particularité d'avoir un personnage féminin bien plus fort et intéressant qu'il n'y paraît. du classique rôle de princesse captive, c'est finalement elle qui ira affrontera ses peurs pour sauver Conan. Elle est aussi une femme qui a vécu l'enfer, vendue comme esclave, à la merci des hommes "civilisés" pendant trop longtemps. Elle retrouve ici sa liberté. Alors, Robert E. Howard macho? Vraiment?
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Et ben en voilà un tome qu'il est bien!
Il m'a agréablement surpris avant tout parce qu'ici Conan n'est pas le personnage principal.
Alors il y est bien question de lui, et d'une princesse, qu'il sauve au début, mais ce "huis clos" va vite inverser les rôles. Alors que les deux paria fuient la civilisation, l'un parce qu'il est Conan, l'autre parce qu'elle fut vendu par son père pour avoir refusé d'épouser un prince. Ils se retrouvent plus ou moins prisonniers sur une île, à devoir faire face à plusieurs menaces. Ils doivent d'abord lutter pour leur propre survie, puis contre une menace animale, des pirates qui débarquent, et un truc surnaturel qui sent pas bon.
Au fil du récit, comme je le disais, Conan, un peu trop sûr de lui, alors qu'il se posera en tant de protecteur de la princesse en péril, se retrouvera prisonnier, et c'est la dite princesse qui prendra les choses en main.
Quand on lira l'annexe de fin de Patrice Louinet, on apprendra que ce texte est un doigt d'honneur de la part d'Howard à tous ceux qui le taxaient de misogyne.
Virginie Augustin, ici aux commandes complètes, met magnifiquement en scène cet texte, et la progression d'Olivia, l'héroïne, qui de princesse, deviendra esclave, puis reine de la mer d'Azur aux côtés de Conan. Et comme pour bien marquer son indépendance, elle elle emmènera Conan... et non le contraire... sur les mers...
Côté graphique, j'ai également bien apprécié le travail de l'autrice, les différentes ambiance étant bien rendues par l'utilisation d'une palette distinctes ( les tons verts, bleus, pour les extérieurs luxuriants, les ton bleus sombres pour l'intérieur du monument, et les scènes nocturnes,par exemple).
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de la nouvelle alimentaire à une bande-dessinée réussie (par bd.otaku)

Robert E Howard écrivit « Chimères de fer sous la clarté lunaire » avec des recettes éprouvées sans véritablement innover. Virginie Augustin adapte aujourd'hui cette nouvelle considérée comme mineure et lui insuffle une dimension supplémentaire en rendant à la fois hommage aux illustrateurs de son enfance et au maître de l'horreur de son adolescence : Lovecraft. Par son art des couleurs, des lumières et du découpage ; par ses cadrages surprenants et ses changements de points de vue, elle crée une oeuvre dense, superbe et maîtrisée.
Lien : http://sdimag.fr/index.php?r..
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Olivia n'est qu'une esclave, en fuite. Cheveux sales, ses traits défigurés par la peur, barbouillée de boue, les yeux exorbités, la fille du roi d'Ophir, court vêtue,(vendue par son propre père!) court...


Une souris poursuivie par le Shah, Shah Amurath, le puissant seigneur d'Akif!
Un Shah qui demande grâce,(alors qu'il prenait plaisir à torturer la jeune femme)...


-Grâce ?
Grince Conan, qui sauve la jeune femme, en tuant son bourreau. Sa lame s'abat encore une fois.


Une Autrice, pour une BD de Conan, qui montre les beaux yeux d'Olivia, remplis de larmes, ses appas et ses charmes ( dont se moque bien le Cimmérien!), sa faiblesse devant la force de Conan...


Elle a beau le supplier, presser son corps contre le corps du barbare, prendre le visage du Conan, dans ses petites mains...
Ses suppliques ne peuvent faire fléchir un Cimmérien...
"Même si Conan louche ostensiblement sur les formes d'Olivia"
Il va se battre, et non pas fuir!


Mais, c'est Olivia qui sauve Conan, suite à un affreux cauchemar...
Les grandes statues maléfiques du temple se réveillent!
-"Tu ne les as pas vues?
Les statues qui bougeaient. Leurs yeux qui luisaient dans les ténèbres!"


Olivia qui se glissera de nouveau, l'épouvante nouant son ventre, dans le temple maudit, pour délivrer Conan, garroté, par des pirates...


Des pirates, des monstres, "un homme singe gris, mangeur d'hommes", un duel entre Conan et Sergius, le chef des pirates... Une jeune femme qui deviendra "La reine de la mer d'Azur" !


Après "La reine de la Côte noire" et "L'ombre du vautour", Howard créait " Chimères de fer dans la clarté lunaire ", en 1932.
" Je ne sais jamais quelle quantité de violence et d'horreur, les lecteurs sont prêts à endurer."
Robert E.Howard.
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Dans les marécages d'Hyrkanie, Olivia tente d'échapper au cruel Shah Amurath qui la traque. C'est une princesse du royaume d'Ophir qui lui a été vendue comme esclave par son propre père parce qu'elle avait osé refuser un mariage arrangé. Elle s'est enfuie du palais du dictateur où elle a subi de nombreux sévices. Au moment où elle s'apprête à être reprise, Conan surgit. C'est le seul rescapé des Kozakis massacrés par ce même Shah Amurath. le Cimmérien tue ce dernier et venge ainsi son peuple tout en sauvant Olivia. Elle décide de le suivre, malgré la crainte qu'il lui inspire, et ils naviguent sur la mer de Vilayet. Ils accostent sur une île accueillante au premier abord … au premier abord seulement …

Dans la postface réservée à la première édition, Patrice Louinet (le spécialiste mondial de Robert E Howard) nous apprend que cette nouvelle a été écrite dans un but alimentaire parce les revues telles Weird Tales où paraissaient les oeuvres d'Howard ont été sévèrement touchées par la crise de 1929 et que, pour avoir une chance d'attirer le chaland, on avait intérêt à mettre en scène des personnages féminins aussi peu vêtus que le permettait la censure et magnifiquement illustrés en couverture des magazines par la nouvelle recrue du magazine pulp : Margaret Brundage.
Howard reprend donc « une recette » éprouvée : celle de la jeune donzelle en détresse sauvée par l'« Homme » (avec un H majuscule) ! Il ajoute, pour faire bonne mesure, trois dangers qui guettent le couple de héros : des pirates, des créatures surnaturelles et enfin un singe géant… On pourrait justement s'interroger sur la qualité de cette accumulation - très loin de faire l'unanimité chez les fans du nouvelliste - et se demander alors ce qui a bien pu motiver le choix de ce texte par Virginie Augustin pour son adaptation…

La réponse est assez simple en fait : Chimères de fer dans la clarté lunaire est un « concentré » de Conan. Or, l'autrice s'est elle-même portée candidate pour participer à la série « Conan le Cimmérien » chez Glénat. Elle voulait réaliser « un rêve de petite fille » parce qu'elle aimait l'héroic fantasy et avait été nourrie aux dessins animés « Conan » et aux illustrations du Cimmérien réalisées en leurs temps par Barry Windsor Smith, Buscema ou encore Frazetta. Dans ce sixième volume, elle oeuvre pour la première fois (de la série et de son oeuvre à elle !) seule aux commandes au scénario, au dessin et à la couleur. Et elle s'en tire haut la main !

Elle reprend les codes graphiques de ses prestigieux aînés en accentuant presque les stéréotypes : Conan a un physique parfois néanderthalien, une musculature hyperbolique et s'exprime souvent par simples onomatopées (« crom » !) ; la tenue d'Olivia, extrêmement vaporeuse et échancrée, ainsi que sa plastique savamment détaillée sous tous les angles… ne laisse ni l'homme, ni la bête, ni le lecteur indifférents !

Si elle sacrifie à ces codes graphiques, Virginie Augustin, rend pourtant ses héros plus complexes : Conan se comporte de façon beaucoup plus civilisée que le « raffiné » et déviant Shah Amurath ou que le père de la princesse qui a vendu sa fille : le plus barbare n'est donc pas celui qu'on pense … Comme dans « Alim le Tanneur » on a ainsi une mise en question de la notion de barbarie et de civilisation. La scène orgiaque au palais d'Amurath dans les tons rouges orangés fait écho au massacre des Kozakis dans ses tonalités. Ce choix de couleurs qui s'oppose aux verts de la jungle et aux noirs des passages fantastiques permet de dresser un parallèle : les femmes sont victimes au même titre que les combattants.

De même, l'autrice des féministes « Monsieur désire » et « 40 éléphants » ne se contente pas de faire de son héroïne une simple potiche. Olivia évolue puisque de secourue, au début du récit, elle devient celle qui sauve et qui choisit d'accompagner Conan dans ses aventures au dénouement. On pourra objecter que c'était déjà dans la nouvelle mais les relations entre les personnages semblent avoir été bien dépoussiérées ! En effet, le personnage le plus dénudé dans l'album est finalement …Conan lui-même ! Il est observé, dans un renversement de perspective, au bain par l'héroïne qui s'attarde « en caméra subjective » sur le fessier du Cimmérien ! Et c'est d'ailleurs par le jeu des regards dans des pages muettes, par les contre champs et par les changements de points de vue que l'autrice met à jour de façon très subtile la tension érotique régnant entre les deux protagonistes et une certaine égalité…

Enfin, Virginie Augustin est aussi une grande amatrice de Lovecraft avec qui Howard entretint une correspondance assidue. Elle réussit dans son album à transmettre, dans la partie fantastique, le même sentiment de malaise, d'angoisse et même de peur qu'on trouve chez l'auteur de « l'Appel de Cthulhu » grâce à un découpage innovant et rythmé avec des cases qui se chevauchent, se superposent, et des incrustations au sein de superbes pleines pages. Quand elle évoque les créatures maléfiques et le flashback de l'éphèbe divin, l'atmosphère onirique et délétère est rendue par une magnifique utilisation de la bichromie et des lumières ainsi que par des noirs qui envahissent la page.

On peut ainsi dire que l'adaptation de « Chimères de fer sous la clarté lunaire » n'est pas une simple oeuvre de commande mais bien un hommage aux illustrateurs de l'enfance de Virginie Augustin et une revisitation du mythe qui fait d'une nouvelle mineure une oeuvre plus complexe et personnelle. On regrettera simplement peut être un dénouement un peu précipité …
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Je ne suis pas une fan de Conan le cimmérien que je découvre au fur et à mesure avec cette série.
Ce tome est sympathique et distrayant. il fonctionne plutôt bien, avec de la bagarre, des voyages, de beaux paysages sauvages, du mystère, une petite amourette. Mais le tout reste assez superficiel. Surtout sur les chimères de fer. On n'a peu d'explications.
Conan n'est pas très détaillé. Froid on ne sait rien de lui à part un bref parcours. Au final on suit plus Olivia qui prend sa vie en main. Elle a quelques côtés nunuches mais elle est sympathique sans être hyper attachante. Tous les deux font un duo qui ressemble un peu à la belle et la bête.
Les dessins sont sympathiques. Olivia, les paysages et les animaux sont tout particulièrement bien réussis.

Une lecture qui permet un bon moment sans prise de tête.
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Olivia fuit dans les marais. Son tortionnaire est derrière elle, la rattrape. Elle va retrouver la captivité et la souffrance. Mais un homme couvert de sang et de boue s'interpose. Elle est sauve et choisit de suivre ce barbare.

Voici une nouvelle adaptation de Conan le cimmerien qui est plaisante à lire. Au final le vrai personnage central de cette histoire n'est pas vraiment Conan mais bien Olivia qui contrairement à notre barbare va vraiment évoluer au fil du court récit. de femme en detresse au début de l'histoire nous nous retrouvons avec une femme affirmée et sûre d'elle acceptant don destin de paria.
J'ai été un peu moins convaincue par le coté mystique de l'île. Je n'ai pas bien compris la scène du sacrifice entre rêve et réalité. Bien que l'ambiance sombre et la tension palpable due aux statues de fer soient bien rendues.
Globalement je trouve que Virginie Augustin a fait du bon travail au niveau graphique. Les couleurs sont bien choisies et les ambiances bien retranscrites.
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