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Conan le Cimmérien tome 6 sur 14
EAN : 9782344020654
72 pages
Glénat (12/06/2019)
3.89/5   31 notes
Résumé :
Sur une île, le danger ne vient pas toujours de l’extérieur…
Une jeune femme en danger est poursuivie par son vil maître. Conan, dont les siens viennent d’être décimés par ce même maître, met un terme à la cavale de la belle et la sauve d’un coup d’épée. Liés par le destin, le couple décide alors de prendre la route ensemble. Leur périple les mène sur une île où ils découvrent sur place d’étranges ruines habitées par une sombre magie. Leur refuge paradisiaque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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Olivia n'est qu'une esclave, en fuite. Cheveux sales, ses traits défigurés par la peur, barbouillée de boue, les yeux exorbités, la fille du roi d'Ophir, court vêtue,(vendue par son propre père!) court...


Une souris poursuivie par le Shah, Shah Amurath, le puissant seigneur d'Akif!
Un Shah qui demande grâce,(alors qu'il prenait plaisir à torturer la jeune femme)...


-Grâce ?
Grince Conan, qui sauve la jeune femme, en tuant son bourreau. Sa lame s'abat encore une fois.


Une Autrice, pour une BD de Conan, qui montre les beaux yeux d'Olivia, remplis de larmes, ses appas et ses charmes ( dont se moque bien le Cimmérien!), sa faiblesse devant la force de Conan...


Elle a beau le supplier, presser son corps contre le corps du barbare, prendre le visage du Conan, dans ses petites mains...
Ses suppliques ne peuvent faire fléchir un Cimmérien...
"Même si Conan louche ostensiblement sur les formes d'Olivia"
Il va se battre, et non pas fuir!


Mais, c'est Olivia qui sauve Conan, suite à un affreux cauchemar...
Les grandes statues maléfiques du temple se réveillent!
-"Tu ne les as pas vues?
Les statues qui bougeaient. Leurs yeux qui luisaient dans les ténèbres!"


Olivia qui se glissera de nouveau, l'épouvante nouant son ventre, dans le temple maudit, pour délivrer Conan, garroté, par des pirates...


Des pirates, des monstres, "un homme singe gris, mangeur d'hommes", un duel entre Conan et Sergius, le chef des pirates... Une jeune femme qui deviendra "La reine de la mer d'Azur" !


Après "La reine de la Côte noire" et "L'ombre du vautour", Howard créait " Chimères de fer dans la clarté lunaire ", en 1932.
" Je ne sais jamais quelle quantité de violence et d'horreur, les lecteurs sont prêts à endurer."
Robert E.Howard.
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Je me suis longtemps demandé pourquoi Virginie Augustin a décidé d'oeuvrer en solo sur une oeuvre mineure de R.E. Howard qui reprendra et améliorera la formule de "Chimères de fer dans la clarté lunaire" dans des récits ultérieurs… Homme de peu de foi que j'étais ! Elle centre encore plus que l'auteur texan le récit sur la courtisane Olivia qui comme chaque être humain souhaite écrire son destin de ses propres mains : Girl Power ! Malgré le cahier des charges le récit n'a pas pour héros Conan mais a pour héroïne Olivia… Face aux civilisés, Olivia n'a jamais été traitée en autre chose qu'une femme-objet, mais face à Conan elle découvre un homme qualifié de barbare qui au lieu de prendre de force préfère de bon gré recevoir (c'est toute la différence entre les optimates qui se croient tout permis et les populares qui se content de profiter de ce que le vie leur offre). Conan a toujours été perçu et utilisé par son concepteur comme un « problem solver », et ici le problème à résoudre est double : survivre en sauvant Olivia des périls qui la menacent et qu'elle ne pourraient jamais affronter seule, mais d'abord et surtout aider Olivia à s'accomplir en devenant la femme sans peur et sans reproche qu'elle a toujours rêvé d'être !
R.E Howard ne le savait pas encore mais il utilise des archétypes horrifiques plus modernes que lui et que magnifiera George Romero dans ses films de zombies : Conan et Olivia sont piégés entre la côte tenue par les pirates de la Fraternité Rouge (menace immédiate) et les ruines intérieures peuplées par des créatures de la nuit (menace potentielle), et entre les deux lieux rôde une horreur simiesque qui n'attend qu'une erreur de leur part pour les croquer… le récit commence par Conan prenant tous les risques pour délivrer Olivia, et se clôt par Olivia prenant tous les risques pour délivrer Conan : et pan dans les dents de tous les bien-pensants dont je vous épargnerai les noms et les préjugés hautains qui n'ont cesser de vilipender la misogynie de l'auteur texan de l'entre-deux-guerres… Vous êtes tous hors-sujet donc complètement ridicules (heureusement le ridicule semble ne pas être mortel) !
Je peux juste reprocher 2 choses au bon sinon très bon travail de Virginie Augustin : l'attaque des chimères de fer moment fort du récit ne fait qu'une seule page, et un travail perfectible sur les onomatopées mais j'en avais déjà parlé pour les tomes précédents...
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Un très bon moment de lecture BD (et je n'en ai pas tant que ça cette année, j'avoue avoir un peu de mal à m'y mettre, c'est curieux.) !

En fait je me suis jetée dessus après avoir lu l'avis d'Alfaric, lol, même si sa note n'était pas des meilleures (mais pas si mal non plus).

Chose rare là aussi, je l'ai lu d'une traite. J'ai tout aimé, à la fois l'aventure très aventureuse, les dessins magnifiques et les couleurs, assez sombres, qui collent bien à l'ambiance.

J'avoue ne même plus me souvenir de la nouvelle correspondante (l'ai-je seulement lue, je ne sais ni !), alors que cette bande dessinée est relativement "frappante" par sa qualité. Je trouve qu'ici, le support (cela est du sans doute au talent de l'auteure) se prête remarquablement à magnifier une histoire "alimentaire", comme précisé, de R. E. Howard.

Bref, ça m'a réconciliée avec la série car jusque là j'étais pas du tout emballée par les graphismes adoptés par les différents dessinateurs (mais je ne les ai pas tous, du coup, parce que les BDs, c'est cher, si c'est pour être déçue bah je préfère pas acheter...).
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Dans les marécages d'Hyrkanie, Olivia tente d'échapper au cruel Shah Amurath qui la traque. C'est une princesse du royaume d'Ophir qui lui a été vendue comme esclave par son propre père parce qu'elle avait osé refuser un mariage arrangé. Elle s'est enfuie du palais du dictateur où elle a subi de nombreux sévices. Au moment où elle s'apprête à être reprise, Conan surgit. C'est le seul rescapé des Kozakis massacrés par ce même Shah Amurath. le Cimmérien tue ce dernier et venge ainsi son peuple tout en sauvant Olivia. Elle décide de le suivre, malgré la crainte qu'il lui inspire, et ils naviguent sur la mer de Vilayet. Ils accostent sur une île accueillante au premier abord … au premier abord seulement …

Dans la postface réservée à la première édition, Patrice Louinet (le spécialiste mondial de Robert E Howard) nous apprend que cette nouvelle a été écrite dans un but alimentaire parce les revues telles Weird Tales où paraissaient les oeuvres d'Howard ont été sévèrement touchées par la crise de 1929 et que, pour avoir une chance d'attirer le chaland, on avait intérêt à mettre en scène des personnages féminins aussi peu vêtus que le permettait la censure et magnifiquement illustrés en couverture des magazines par la nouvelle recrue du magazine pulp : Margaret Brundage.
Howard reprend donc « une recette » éprouvée : celle de la jeune donzelle en détresse sauvée par l'« Homme » (avec un H majuscule) ! Il ajoute, pour faire bonne mesure, trois dangers qui guettent le couple de héros : des pirates, des créatures surnaturelles et enfin un singe géant… On pourrait justement s'interroger sur la qualité de cette accumulation - très loin de faire l'unanimité chez les fans du nouvelliste - et se demander alors ce qui a bien pu motiver le choix de ce texte par Virginie Augustin pour son adaptation…

La réponse est assez simple en fait : Chimères de fer dans la clarté lunaire est un « concentré » de Conan. Or, l'autrice s'est elle-même portée candidate pour participer à la série « Conan le Cimmérien » chez Glénat. Elle voulait réaliser « un rêve de petite fille » parce qu'elle aimait l'héroic fantasy et avait été nourrie aux dessins animés « Conan » et aux illustrations du Cimmérien réalisées en leurs temps par Barry Windsor Smith, Buscema ou encore Frazetta. Dans ce sixième volume, elle oeuvre pour la première fois (de la série et de son oeuvre à elle !) seule aux commandes au scénario, au dessin et à la couleur. Et elle s'en tire haut la main !

Elle reprend les codes graphiques de ses prestigieux aînés en accentuant presque les stéréotypes : Conan a un physique parfois néanderthalien, une musculature hyperbolique et s'exprime souvent par simples onomatopées (« crom » !) ; la tenue d'Olivia, extrêmement vaporeuse et échancrée, ainsi que sa plastique savamment détaillée sous tous les angles… ne laisse ni l'homme, ni la bête, ni le lecteur indifférents !

Si elle sacrifie à ces codes graphiques, Virginie Augustin, rend pourtant ses héros plus complexes : Conan se comporte de façon beaucoup plus civilisée que le « raffiné » et déviant Shah Amurath ou que le père de la princesse qui a vendu sa fille : le plus barbare n'est donc pas celui qu'on pense … Comme dans « Alim le Tanneur » on a ainsi une mise en question de la notion de barbarie et de civilisation. La scène orgiaque au palais d'Amurath dans les tons rouges orangés fait écho au massacre des Kozakis dans ses tonalités. Ce choix de couleurs qui s'oppose aux verts de la jungle et aux noirs des passages fantastiques permet de dresser un parallèle : les femmes sont victimes au même titre que les combattants.

De même, l'autrice des féministes « Monsieur désire » et « 40 éléphants » ne se contente pas de faire de son héroïne une simple potiche. Olivia évolue puisque de secourue, au début du récit, elle devient celle qui sauve et qui choisit d'accompagner Conan dans ses aventures au dénouement. On pourra objecter que c'était déjà dans la nouvelle mais les relations entre les personnages semblent avoir été bien dépoussiérées ! En effet, le personnage le plus dénudé dans l'album est finalement …Conan lui-même ! Il est observé, dans un renversement de perspective, au bain par l'héroïne qui s'attarde « en caméra subjective » sur le fessier du Cimmérien ! Et c'est d'ailleurs par le jeu des regards dans des pages muettes, par les contre champs et par les changements de points de vue que l'autrice met à jour de façon très subtile la tension érotique régnant entre les deux protagonistes et une certaine égalité…

Enfin, Virginie Augustin est aussi une grande amatrice de Lovecraft avec qui Howard entretint une correspondance assidue. Elle réussit dans son album à transmettre, dans la partie fantastique, le même sentiment de malaise, d'angoisse et même de peur qu'on trouve chez l'auteur de « l'Appel de Cthulhu » grâce à un découpage innovant et rythmé avec des cases qui se chevauchent, se superposent, et des incrustations au sein de superbes pleines pages. Quand elle évoque les créatures maléfiques et le flashback de l'éphèbe divin, l'atmosphère onirique et délétère est rendue par une magnifique utilisation de la bichromie et des lumières ainsi que par des noirs qui envahissent la page.

On peut ainsi dire que l'adaptation de « Chimères de fer sous la clarté lunaire » n'est pas une simple oeuvre de commande mais bien un hommage aux illustrateurs de l'enfance de Virginie Augustin et une revisitation du mythe qui fait d'une nouvelle mineure une oeuvre plus complexe et personnelle. On regrettera simplement peut être un dénouement un peu précipité …
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J'ose le dire, c'est pour moi l'un des meilleures de cette nouvelle collection consacrée à Conan le Cimmérien (ce qui n'est pas la même chose qu'un barbare).
Virginie Augustin (dessinatrice de la fameuse série Alim le tanneur) est une auteure complète qui livre une très belle prestation de l'adaptation de Conan. C'est toujours intéressant d'avoir une vision féminine de ce personnage mythique.

Conan devient le protecteur d'une jolie demoiselle en détresse qui a été obligée de s'évader de la compagnie du souverain d'un royaume auquel elle a été vendue malgré son statut de princesse d'Ophir. Bref, ils sont tout deux obligés de fuir les hyrkaniens qui ne leur veulent pas du bien. Ils vont se retrouver sur une étrange île dans une mer intérieure à la découverte de ruines et de statues assez étranges.

Il y aura beaucoup d'ennemis entre les hyrkaniens, les pirates, les statues de fer totalement horrifiantes ou encore le monstre à la King Kong qui rode sur l'île. Notre héros aura fort à faire.

Au niveau de ce que je n'ai pas apprécié : le fait de désigner des villes ou des endroits qui ne figurent pas sur la carte du monde de Conan qui nous est présenté à chaque volume. Par ailleurs, on n'en saura pas plus sur ces fameuses statues et ce visiteur venu de l'espace. J'aurais aimé avoir un peu plus d'explications. Malheureusement, c'est orienté sur l'action et l'aventure.

J'ai beaucoup aimé le graphisme qui donne des décors absolument magnifiques du marais, de la jungle, de l'île, des ruines. C'est un plaisir pour la lecture. Pour moi, il s'agit de la meilleure dessinatrice de la série tout entière. C'est dire !

En conclusion, encore une très belle aventure de Conan à découvrir.
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critiques presse (6)
SciFiUniverse
04 septembre 2019
Ce one-shot et tome 6 de la série Conan le Cimmérien, réalisé par Virginie Augustin toute seule aux commandes puisqu’elle assure le scénario, les dessins et leur colorisation, est une grande réussite.
Lire la critique sur le site : SciFiUniverse
ActuaBD
21 août 2019
La talentueuse dessinatrice Virginie Augustin est aux commandes de cette 6ème aventure de "Conan le Cimmérien". Elle nous propose un huit-clos aux accents fantastiques, qui n'est pas pour nous déplaire.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Sceneario
20 août 2019
Les amateurs vont apprécier l'intrigue où ils croisent des seigneurs fourbes, des pirates, des créatures étranges et des statues maléfiques, sans oublier un barbare en colère et une belle princesse en détresse. On peut apprécier la façon dont l'artiste a mis en scène cette adaptation. Son travail est vraiment des plus remarquables.
Lire la critique sur le site : Sceneario
BoDoi
09 août 2019
C’est sans ambages mais palpitant, parfois franchement flippant, et finalement terriblement humain. Comme quoi, avec un coup de crayon léger et inspiré – et une mise en couleurs hyper léchée –, on peut éclairer sous un jour nouveau une histoire a priori bien peu originale et moderne.
Lire la critique sur le site : BoDoi
Bedeo
18 juillet 2019
Virginie Augustin offre une adaptation graphiquement très aboutie de la nouvelle de Robert E.Howard.
Lire la critique sur le site : Bedeo
BDGest
03 juillet 2019
Si l’exaltation manque au rendez-vous, il ne faut pourtant pas sous-estimer le travail réalisé par l'autrice catovienne, et savoir apprécier les add-on qui recontextualisent l'album et viennent enrichir ces escapades franco-belges sur les terres de prédilection du comics.
Lire la critique sur le site : BDGest
Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
— Je suis une des filles du roi d'Ophir... Mon père m'a vendue parce que je refusais d'épouser un prince du Koth. Oui, des hommes civilisés vendent leurs enfants à des sauvages en tant qu'esclaves.
— Nous ne vendons pas nos enfants.
— Et on traite ta race de barbare, Conan...
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— Qu'aimerais-tu faire ?
— Te suivre, quelle que soit ta route !
— Même si c'est une route de sang et de massacre ?
— Oui, je veux sillonner les mers avec toi. Tu es un barbare et moi, une proscrite. Nous sommes deux parias errant de par le monde. Je t'emmène avec moi, Conan !
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Si ces statues de fer étaient des hommes foudroyés et pétrifiés par un dieu ou un démon, comment pourraient-elles revenir à la vie ?
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Les dieux durent aussi peu que les hommes.
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Tu es un barbare et moi, une proscrite. Nous sommes deux parias errant de par le monde. Je t'emmène avec moi, Conan.
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