(Texte considérablement tronqué pour respecter la limite de mots)
J’ai un peu fait les critiques à l’envers, avec cette trilogie. Mais ça importe peu; les textes n’ont pas à suivre d’ordre chronologique et je lisais ceux qui me chantait le plus, me gardant les nouvelles du premier tome pour la fin.
Ce tome démontre la plus grande verve, la prose la plus électrisée et vive, mais aussi les moments les plus bruts et boiteux. Dans la vase reluisent des moments purement épique, c’est un équilibre en constant changement, penchant entre originalité et vente pour Weird Tales, énergie et redondance, expérimentation à succès ou échec flagrant. Je préfère personnellement l’équilibre atteint dans le deuxième tome, où Conan atteint son apogée dans l’Heure du Dragon, mais ce premier tome a bien des mérites qu’il serait criminel de sous-mentionner.
Le phénix sur l’épée
J’attribue une grande valeur à celle-ci, en partie nostalgique car c’est la première histoire de Conan que j’ai lue. Et quelle façon de commencer! Bon, ce n’est pas celle que je recommanderais comme première lecture, surtout si on prend en compte les nombreux restants de Kull qui viennent de la transition, mais elle claque quand même. Le début est lent et ennuyeux, puis on voit Conan un bref instant, puis Dion meurt et Toth-Amon retrouve ses pouvoirs.
C’est à la mort de Dion que mon intérêt a été piqué, que je me suis dis « Tu sais quoi? Je vais continuer à lire, peut-être que ça aboutira quelque part. » Et ça l’a abouti en plein dans le mille. La tension monte jusqu’à l’affrontement sanglant qui dure et qui détonne comme de la dynamite. Moi de 15 ans n’y croyais pas, la scène de combat dans la chambre de Conan, du début à la fin, a déclenché quelque chose en moi. C’était la première fois que je lisais de la prose aussi chargée d’énergie, une scène aussi intense et d’une frénésie sanglante. Mon cœur pompait, je serrais le livre, je dévorais chaque mot, je baignais dans l’ambiance épique du moment, dans ce grand éclat de testostérone et de gloire. Un orgasme pour le cerveau.
Après cette scène, j’ai immédiatement pardonné tout le reste de la nouvelle et j’ai lu trois autres nouvelles d’une traite avant de déposer le livre et d’aller au lit. Cette nouvelle m’a marqué, je la chérie beaucoup et, naturellement, je la rends meilleure qu’elle ne l’est vraiment dans la réalité pseudo-objective des arts. Mais je m’en fous, honnêtement; c’est ma critique, ici, mon opinion.
La Fille du Géant du Gel
Je sais que cette nouvelle ne fait pas l’unanimité et qu’elle ne fait pas la liste des meilleurs de Conan, mais j’ai vraiment un faible pour La Fille du Géant du Gel. Courte et concise, hautement poétique, la seule histoire à se dérouler dans le Grand Nord et là franchement on y a droit : les montagnes sont gigantesques et glacées, l’aurore fait éclater le blanc teinté d’orange, les champs enneigés sont vastes, on a un bon combat contre des géants, tout le récit est empreint d’une qualité onirique qui transporte vraiment dans ce champ de bataille et ces lieux hivernaux.
Magnifique. Sublime. J’adore cette nouvelle, son charme est dans sa poésie, son décor grandiose et sa structure qui rappelle les récits mythologiques. Vraiment une de mes préférées, mais si votre Conan idéal est dans une trame plus compliquée et mieux ficelée, alors vous n’allez pas tomber amoureux comme moi.
Le Dieu dans le Sarcophage
Drôle que Conan soit dans une histoire de détective et d’enquête, et plus drôle (et apte) encore que la trame suive la route normale de ce genre jusqu’à ce que tout le monde prenne la fuite et que le barbare règle le travail par sa force. Même en essayant des styles différents, Howard restait toujours ancré dans l’idée de la barbarie et de la civilisation, et on voit ici plein d’aristocrates qui complotent, de magiciens qui s’haïssent, d’esclaves qui avouent ouvertement qu’ils aimeraient bien tuer leur maître et qu’ils sont content de le voir mort. Et puis Conan reste impassible, à deux doigts dans chaque scène de tous les tuer. À ce sujet, Howard demeure impeccable, toujours au rendez-vous.
Mais le mystère en soi (et même lui avoue ne pas être bon pour les écrire) est banal, et on devine vite de quoi il s’agit. Il n’est pas mauvais, il y a quand même une bonne dose de tension et de confusion, quelques petits tours et détours. Mais le point fondamental du mystère n’est pas si bon. C’est rafraichissant, une histoire de ce genre, mais ne vous sentez pas mal si vous la sautez en cours, 80% semble être du dialogue, il y a peu d’action, c’est un mouton noir de la série.
La Tour de l’Éléphant
Ah! J’avais oublié à quel point cette nouvelle était bonne! J’étais un peu confus, d’ailleurs, parce que le début n’est pas si remarquable (ni mauvais, juste normal et ordinaire). C’est vraiment l’élément fantastique et onirique qui donne sa saveur au texte. Oui, les jardins sont une partie tendue, la compagnie de Taurus est appréciée, les lions sont dangereux, les araignées encore plus – mais c’est Yag-kosha qui vaut la peine du détour.
Et c’est l’ambiance surréelle qui en découle, la fumée qui flotte dans les airs, les descriptions précises qui en laissent paraitre juste assez, comme quand Conan refuse de se retourner pour voir ce qui arrive à Yag-kosha, ou qu’on fait mention d’une mort ailée qui passa sur la salle de banquet désormais massacrée. « Less is more », essentiellement, et le fantastique est si bien dosé ici que c’est une portion parfaite, bien emballée dans cette nouvelle compacte, adroitement écrite et exécutée, et riche de variété. Il y a des scènes normales, un affrontement dans une taverne miteuse, l’infiltration d’une forteresse, la brève présence d’un adjuvant, un bon combat contre une araignée géante, et une finale qui baigne dans l’insolite et le merveilleux.
J’aimerais aussi faire la mention de l’excellent design de Yag-kosha. L’illustration de Schultz est excellente, il n’y a pas à redire, mais j’ai entendu, pendant un des panels de Howard Days, l’idée que Yag-kosha n’a pas une tête d’éléphant, et que c’est seulement la chose la plus proche que le cerveau humain peut comprendre. Cette idée est renforcée par le judicieux choix de mot « ressemblait » à un éléphant, au lieu de dire que c’était un éléphant. C’est très subtil, et l’illustration n’aide pas, mais tout laisse à croire que Yag-kosha est une horreur lovecraftienne, typiquement tentaculaire, décrite avec beaucoup plus de subtilité et de grâce qu’une simple décharge de description qui dit « Et il avait plein de gros tentacules, et des yeux globuleux, et il était laid et grand, monstrueux. »
Somme toute un des classiques de Conan, je partage tout à fait l’avis populaire. Je ne crois pas que ce soit tout à fait la meilleure nouvelle, ni celle que je recommanderais comme première lecture, mais c’est une incontournable. Et comme dernière note, j’admets avoir eu un énorme sourire quand Yag-kosha a parlé de la Valusie.
La Citadelle Écarlate
J’avais le souvenir que cette nouvelle était ennuyante sauf pour la grosse bataille à la fin. Je ne sais pas qu’est-ce que j’avais fumé pour croire ça, honnêtement. C’est une excellente nouvelle, purement Conanesque et épique, teintée d’horreurs sans noms, de magie insolite et de batailles sanglantes. Et puisqu’il s’agit du moule qui serait réutilisé plus tard pour écrire l’Heure du Dragon, il en découle ce même ressenti, que cette nouvelle est comme un microcosme des histoires de Conan, une bonne représentation et introduction à cet univers.
Pelias est une bouffée d’air frais, étant un magicien qui aide Conan. Non seulement ça, mais il s’ajoute une autre dimension à l’histoire grâce à sa rivalité avec Tsotha-lanti, donnant l’impression qu’il n’est pas tout à fait un allié, juste quelqu’un reconnaissant envers Conan qui, en s’alliant temporairement à lui, pouvait se venger, et ensuite le laisser vaquer à ses affaires. J’aime ça, ça l’ajoute du gris à son personnage, un magicien de légende qui s’est fait grugé de l’intérieur par la rage et les horreurs de la citadelle.
Parlant des horreurs, je dois dire que c’est une des forces. Oui, il y a le donjon typique et le serpent géant obligatoire, mais les monstruosités qui sont purement de l‘imagination de Howard sont originales, créatives, et la subtilité des descriptions, quand Conan tâtonne dans le noir (le puits d’où vient le vent, les racines qui vont jusqu’en enfer), rendent cette section encore plus efficace.
Puis il y a les scènes tout simplement épiques et mémorables, comme Conan qui vole sur la créature bizarre (l’interprétation de Schultz est morbidement magnifique); le prince qui est jeté à bout de bras par-dessus un balcon, à sa mort une centaine de mètres plus bas; la bataille finale, quand les armées de Conan et Trocera surgissent sur le coucher de soleil, gravissant la crête des collines (qui m’a fait penser à Gandalf au Gouffre de Helm (techniquement venu après cette nouvelle)); et quand le corps de Tsoth-lanti se relève et poursuit l’aigle qui emporte sa tête.
Chimères de Fer dans la Clarté Lunaire
Je suis ambivalent sur celle-là. Je ressens avec celle-là, plus que les autres, la formule typique de l’histoire; je vois d’abord une vente à Weird Tales avant de voir une histoire excitante. Elle manque un peu de punch, elle manque d’âme. Mais elle n’est pas sans mérites, loin de là. L’idée des statues et de l’ancien dieu et de sa malédiction est excellente, il y a une bonne tension dans l’histoire et tout avance à un bon rythme. Ce n’est pas mal écrit non plus, mais les quelques scènes d’action n’étaient pas très accrocheuses.
En dépit de ça, c’est une nouvelle avec des idées originales qui rend honneur aux concepts fondamentaux de Conan. L’histoire d’Olivia est particulièrement solide et emblématique du « Civilisation Vs. Barbarie » qui suinte de ces récits. Bon, Howard le répète souvent, mot pour mot, mais le message passe bien et se fait entendre, et on comprend pourquoi Olivia finirait par aimer Conan, et pas juste à cause de son utilité. C’est une belle petite relation, pas au niveau de Yasmina ou de Valeria, mais c’est plus adorable qu’à l’habitude, et je le préfère quasiment à Bêlit que je trouvais un peu forcée et sortie de nulle part.
Je n’ai que deux derniers points à mentionner. Autant j’aime la continuité et le folklore de l’Hyborie, ça m’embête un peu d’avoir encore un gorille comme monstre. Howard, je sais qu’ils ont un bon lot de symbolisme et qu’ils vont bien avec cet univers, mais pour l’amour du ciel donne-moi autre chose. Ils sont utilisés combien de fois, ces maudits gorilles dans toutes les nouvelles? Au moins cinq, je dirais, (Thak, les serviteurs de Bit-Yakin, celui dans les donjons de Belverus, le démon invoqué par Thoth-Amon qui ressemble aussi au gorille ailé des ruines de Côte Noire) et dès la deuxième fois l’effet de surprise ne marche plus. Il y a tellement de monstres uniques et inventifs dans ces histoires, c’est toujours décevant quand ce n’est en fait que des gorilles.
À part ça, j’aimerais faire la mention du perroquet qui m’a fait bien rire, quand Conan dit « C’est le grand-père de tous les perroquets! » Je ne sais pas pourquoi mais cette ligne m’a crampé. Somme toute une nouvelle compétente, avec de bonnes idées mais une exécution banale. Correcte. Elle vaut une lecture. J’ai eu une dose raisonnable de plaisir en la lisant.
Xuthal la Crépusculaire
Je suis partagé sur celle-là, mais pas sur sa qualité, car je la trouve compétente et bien plaisante à lire. Non, je suis partagé sur la façon dont je la perçois, sur mon opinion plus concrète de celle-là. De ma première lecture dans la jeune adolescence, je l’avais adoré, et ce souvenir a plus ou moins été confirmé. Je ne partage pas l’avis de Louinet et d’une bonne partie des fans; je trouve que Xuthal, bien que son idée de base est plus développée dans Clous Rouges, est une nouvelle qui a ses propres mérites et qui se tient droitement parmi les autres aventures classiques de Conan.
Beaucoup d’éléments dans cette histoire j’ai préféré à la réinterprétation dans Clous Rouges. C’est surtout l’histoire de la cité et l’aspect onirique et surréel de la nouvelle qui me charment et qui démontrent une imagination fertile de la part de Howard. Les idées dans celle-ci sont beaucoup plus extravagantes (donc intéressantes), je trouve, qu’une simple guerre sans fin entre deux clans. C’est tout ce que j’aimais de Clous Rouge, mais sans le nihilisme écrasant, la victoire pyrrhique et l’aspect terre-à-terre avec peu de magie dans l’air. Autrement dit, sans mes complaintes principales envers Clous Rouges.
Cette nouvelle possède vraiment la sensation d’une aventure, d’une découverte incroyable, de combats enivrants et d’une bonne dose de magie ponctuée d’un point purement Lovecraftien qui donne du goût à la sauce. Je ne dirais pas que je l’aime plus que Clous Rouges, car Clous Rouges a, selon moi, une prose et une structure supérieures. Je les mettrais donc à ex aequo, car chacune a des positifs différents qui dans leur force m’apparaissent égaux.
Le Bassin de l’Homme Noir
Je me souviens avoir été marqué par l’aspect sordide de cette nouvelle pendant ma première lecture. Et maintenant, je me souviens pourquoi. La magie de ces géants est plutôt simple mais opère d’une telle façon que ça me donne des frissons. La description du mousse qui s’agite avant sa mort est particulièrement effective et percutante, même si, d’un point de vue technique, ces briques de descriptions contiennent beaucoup de mots répétés et sont, dans l’ensemble, en léger manque de raffinement. Je crois que ça l’encapsule bien tout l’œuvre de Howard : crue, charnelle, puissante, brute mais combien efficace et poignante, avec une prose électrisante qui crée de fabuleuses aventures.
La Maison aux Trois Bandits
C’est une nouvelle que je me rappelais être très bonne, une de mes préférées, et je suis content de voir qu’elle est encore meilleure que dans mes souvenirs. Comptant parmi les plus courtes de l’anthologie, elle a aussi la particularité d’être un brouillon. Seigneur, c’est sûrement le meilleur brouillon que j’ai lu de ma vie, alors – ça ne parait vraiment pas, il n’y a rien de superflu, l’histoire est bien cadencé, on sent vraiment toute la maîtrise de Howard derrière sa plume fluide.
En autant peu de pages, Howard nous donne aussi une excellente d’ose d’ironie, et une parfaite, petite capsule de sa philosophie omniprésente dans ces récits. En effet, quand Murilo et Nabonidus discutent, ils réalisent et s’entendent sur le fait que le plus honorable n’est pas le magicien ou le noble qui complotent, mais bien le barbare qui commet ses crimes en plein jour et ouvertement, sans honte. C’est à ce même barbare qu’ils doivent leur vie, cet humain primitif qui a tué un humain encore plus primitif seulement parce qu’il l’a pris au dépourvu et parce que c’était lui qui maniait le poignard – seulement parce qu’il s’est tapi dans l’ombre et a manigancé avec les civilisés.
La Vallée des Femmes Perdues
Elle n’en vaut pas la peine. Celle-ci n’a jamais été publiée pour une bonne raison. Je ne la qualifierais pas de mauvaise ou illisible, mais elle est… sèche, peu intéressante, avec peu de mérites. Le début est particulièrement long et ennuyeux. Honnêtement, lisez-là seulement si vous êtes un fan fini de Howard, ou si vous voulez voir une créature Lovecraftienne plutôt bien faite.
Ceci est peut-être l’occasion, cependant, d’aborder le sujet de sexisme et racisme. J’ai vu plusieurs explications et Louinet fournit la sienne aussi, mais voici la mienne. Howard n’était pas sexiste (il était même féministe, à en juger par une fameuse lettre à un ami), mais il était raciste. Absolument, oui, et le nier est futile; il était un texan blanc vivant dans la campagne, dans les années 30. Par contre, j’aimerais proposer la notion que son racisme était systémique et, d’une certaine façon, bénin.
Ce que j’entends par là, c’est que c’est son environnement qui faisait de lui un raciste. Et même là, son racisme à lui était très léger. Je doute qu’il ait jamais eu l’envie d’aller frapper des noirs juste parce qu’ils étaient noirs. Ces soupçons se confirment dans ses interactions avec Lovecraft qui lui était un vrai bigot, quelqu’un qui écrivait avec hargne, qui incitait à la violence et qui incorporait ce racisme à ses écrits (Howard lui-même était un peu troublé par sa ferveur).
Je dirais Howard raciste, oui, mais je dirais que ce que les gens méprennent pour du racisme et de la haine dans ses écrits n’est pas du racisme à proprement parler, mais simplement une insensibilité raciale. Howard se foutait sûrement de qui il pouvait offenser, et je vois en lui plus une fascination qu’une haine envers les autres races. C’est surtout apparent quand on lit du Bran Mak Morn ou du Solomon Kane, des histoires où Howard divague souvent et débite de long en large sur comment une telle race a évolué et s’est jointe à une autre pour en former une nouvelle, plus puissante ou plus faible, peut-être régressée d’une certaine façon, redevenant sauvage, errant dans des montagnes.
On ressent en lui cette fascination, l’anthropologie devait beaucoup l’intéresser. Pour lui les races étaient sténographiques; un Cimmérien est égal à de la force accrue, au nord, à une crinière noire et des yeux bleus; un noir est égal à la barbarie dans le désert et les jungles; un Némédien est égal à des bonshommes en robes civilisés complotant et se donnant des coups de dague dans le dos. L’usage des races est en faveur d’une certaine simplicité, en faveur de l’histoire.
Je crois donc que, si Howard avait vécu plus longtemps, toute trace de réel racisme aurait tôt fait de partir de lui. Il m’apparait très intelligent, et considérant qu’il n’était pas toujours féministe et que ce trait a évolué avec le temps, je m’imagine que le même se serait produit avec les races. Ses propos, bien qu’intéressants et poussés, sont souvent sans buts et remontent à la même chose : telle race est sauvage, telle race est civilisée, l’une bat l’autre, et on répète. Avec le temps il aurait assurément raffiné ses idées et aurait pu nous livrer d’excellentes réflexions sur la nature de notre espèce et comment les océans et territoires qui nous séparent nous forgent et donnent naissance à des nations uniques, chacune avec ses propres défauts – et peut-être même aurait-il pu créer un argument convaincant en faveur d’une race en particulier, prenant en compte la nature hostile de la Terre et la capacité innée de s’adapter qui s’efface rapidement avec la venue des civilisations. Peut-être aussi aurait-on eu un argument semblable tout en faveur pour la barbarie, analysant chaque aspect d’une telle vie sauvage et démontrant en profondeur pourquoi elle est objectivement meilleure (ce que Howard croyait mais ne pouvait jamais tout à fait communiquer)
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