Raison et sentiments

Le style est soigné, c'est le moins qu'on puisse dire! Mais je me sens étrangère aux préoccupations de ces désoeuvrés, femmes et hommes, passant leurs journées à chercher femme ou mari en évaluant leurs richesses. D'après les critiques lues, je vois qu'on parle d'ironie...J'aurais du les lire avant de commencer ce roman...C'est vrai qu'on peut lire ça comme ça.

Certainement, cette histoire s'adresse davantage à la gent féminine, mais la réputation de l'auteur n'étant plus à faire, je me suis laissé tenter. Je ne peut pas dire que j'ai été séduis, le récit est fait d'une répétition de dialogues, qui d'habitude accélère la lecture, alors qu'ici, ils le ralentissent, l'alourdissent. Nous sommes sous l'époque georgienne, parmi l'aristocratie anglaise, dont la principale occupation pour rompre la monotonie de son oisiveté, semble être de trouver le meilleur « parti » pour sa progéniture. S'ensuit des luttes sournoises, des rivalités, etc...Les sentiments disparaissant au profit de la raison. La raison étant ici égale à la rente annuelle attribuée aux époux, les personnes étant évaluées aux « poids » de leur rente. Enfin, on ne sort pas de cette ambiance où l'ennui donne naissance aux « ragots ». Il y a des larmes, peut être y manque t-il le poids de la mort qui aurait donné au livre une autre dimension.

J'ai rarement eu autant de mal à finir un livre ...
Pourtant je ne me permettrais pas de juger de la qualité de cet ouvrage. L'histoire m'a d'ailleurs plutôt plu.
Je dirais seulement que c'est un genre qui ne me convient pas.

Enfin terminé! C'est vraiment ma première pensée en terminant ce livre.
L'écriture est telle qu'à l'époque, très chargée, remplie de termes désuets et assez complexes pour notre époque actuelle. Je n'ai pas vraiment accroché à ces phrases à rallonges, les tournures alambiquées et les appellations pour certains personnages utilisés pour d'autres. 🤯
Niveau personnages, même si Jane Austen se concentre plus sur les personnages de Marianne et celui d'Elinor, je n'ai eu aucune véritable accroche, tout au mieux de la compassion et une petite admiration.
L'histoire dépeind vraiment bien la façon de penser de l'époque, les habitudes et les coutumes en mêlant le tout à des intrigues sentimentales qui contient quelques surprises.
Très clairement, je ne garderai pas ce livre mais je suis contente d'avoir lu au moins un livre de Jane Austen dans ma vie.

Fan d'Orgueils et préjugés, j'ai voulu revenir dans cet univers et cette époque, avec la lecture de Raisons et Sentiments.

Bien que je sois contente de retrouver cette environnement que j'apprécie, je dois admettre que je n'ai pas été charmée par l'histoire de Marianne et Elinor.

L'histoire traîne beaucoup, évoluant à un rythme très long. Les évènements qui s'y déroulent son bien trop détaillé, ce qui étouffe la lecture. Les deux romances majeures dans ce roman n'ont pas beaucoup d'intérêt et ne m'ont pas faites rêver. Je les ai trouvée bien trop lente et peu concrète. J'aurai adoré voir une évolution plus précise ou plus avancée des relations entre les personnages.

J'ai eu beaucoup de difficultés à arriver à la fin du roman. Je suis contente de l'avoir fini, mais n'est malheureusement pas été charmée par ma lecture.

Je suis passée à côté de cette œuvre classique que j'ai trouvée d'un fort ennui à tel point que je n'ai pas pu le terminer.
On y parle de deux sœurs:
- Marianne, passionnée et intransigeante sur l'amour où elle prône le Romantisme
- Elinor, plus réservée et raisonnable sur ses sentiments et la manière de les exprimer.
Chacune fait la connaissance d'un jeune homme qui leur plaît et l'une aura son propre avis sur le comportement du prétendant de l'autre et leurs avis vont évidemment diverger.
Évidemment, je ne connais pas l'issue de leur situation amoureuse, n'ayant aucune envie de continuer ce livre.
Tout n'est que mondanités, telle famille va séjourner dans telle famille afin de nouer diverses connaissances lors de dîners mondains, le but étant de faire un bon mariage.
Pas d'intérêt pour moi, je serais peut-être plus curieuse à un autre moment...

Une époque... où on avait le temps de se prendre la tête? 😆 Autant j'ai aimé "orgueil et préjugés" ou (dans le même genre mais d'une autre auteure) "Jane Eyre", autant je me suis ennuyée avec celui-ci! Tout m'a semblé plié dès la première moitié du livre et je n'ai traversé la longue seconde partie uniquement pour savoir si la sage Elinor allait trouver son bonheur... L'écriture de Jane Austen et son analyse fine des sentiments et des mécanismes de la classe aisée et oisive de son époque sauvent heureusement la lecture.

Mouais...

Je n'aurais pas, une fois de plus, succombé au charme de Jane Austen. Mes yeux ont plus glissés sur les mots qu'ils ne les ont lus. Elle ne me touche pas. On ne se ressemble pas. On a pas la même vision de la vie...

Le romantisme c'est très joli, mais il n'empêche que là, ça vire cliché, il y en a trop et du coup je ne crois plus du tout à cette histoire, c'est tellement dommage ! Mais bon c'est comme ça à chaque fois avec Jane Austen.



Les différents personnages sont très sympathiques et attachants, mais je ne me reconnais pas en eux. C'est assez difficile d'apprécier à sa juste valeur un livre quand on ne s'identifie pas à un personnage ou qu'aucun d'eux ne nous intrigue vraiment...

C'est intéressant de voir à quel point Alinor et Marianne sont différentes alors qu'elles ont les mêmes gènes en elles. Elinor est sage, posée, calme et plus que raisonnable tandis que Marianne est spontanée, romantique et un peu égoïste. Leur relation est juste magnifique !

Cela dit, l'une comme l'autre m'ont un peu agacée, elles font vraiment cliché : On a envie de dire à Elinor d'agir et à Marianne de se calmer...



Ce que j'aime dans Jane Austen c'est que, j'ai beau trouver ses romans peu crédibles et surjoués, je ne doute pas qu'ils soient très proche de la réalité de l'époque.

Lire Jane Austen c'est entrer dans une autre époque et un autre monde. Ce n'est pas parce que ses écrits ne me plaisent pas que ce sera forcément votre cas !
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Recevoir l'oeuvre intégrale de Jane Austen dans La Pléiade m'a amenée à découvrir ou redécouvrir certaines de ces oeuvres. le Coeur et la Raison en fait partie. Mon sentiment est des plus mitigés sur ce roman.
Bien que j'y retrouve le style de l'auteur grâce à la qualité de cette traduction, je n'ai pas su m'attachement aux personnages. En cela, il m'a manqué l'émotion qui me lie à Orgueil et Préjugés. Je trouve les personnages caricaturés tant leurs personnalités sont poussées dans leurs excès. Marianne Dashwood m'agace dans l'amplitude de ses transports.
On y entrevoit les prémices de ce sujet cher à Jane Austen sur la gouvernance de la position sociale et de la fortune, tout en n'y entrant pas tout à fait tant les amours des personnages prennent de place.
Le parcours amoureux des héroïnes est laborieux. La fin, qui n'est pas vraiment attendue, est finalement la seule note positive que je trouve à ce roman qui ne le conduit pas vers le cliché de la comédie romantique.

C'est une catastrophe parce que je n'ai pas aimé. J'ai vu le film de 95 ensuite, et là oui, les personnages -adoucis - sont attachants. Dans le livre...

SPOILERS car je n'arrive pas à masquer sans que la moitié du texte ne disparaisse





Je me suis dit plus d'une fois qu'elle ne méritait pas - Marianne - son happy ending. C'est dur, je sais. C'est injuste, je n'en doute pas. le côté je me rabats sur le plan B à défaut de mieux, mais aussi les jugements qu'elle porte sur tout et tout le monde (bidule a un bouton sur le nez, machin est réservé donc il ne mérite pas ma compagnie... J'exagère à peine), sa volonté de ne jamais se remettre en cause... Elle en fait des tonnes sur tout, et je pense qu'elle aime plus l'idée de tomber amoureuse que l'amour vraiment...
J'aurai aimé justement qu'on la voit tomber amoureuse du Colonel Brandon, et dans le film de 95 c'est (vaguement) mieux montré, mais là, euh... 3 lignes à la fin pour dire "oui elle l'a épousé, et oui elle l'a aimé autant que le 1er, promis juré chers lecteurs, parce qu'elle est comme ça la ptite Marianne".
Bof.
Elinor aussi je n'étais même pas sûre qu'Edward soit vraiment intéressé, alors que dans le film, c'est plus clair. C'est étrange. Contrairement à une autre héroine Austenienne dont je tairai le nom, on est censé l'aimer, elle n'est pas (Marianne) censé être détéstable, on est censé vouloir qu'elle "gagne à la fin" en se positionnant tels des chearleadeurs avec des pompoms en mode 'go go Marianne!" c'est une "gentille" en théorie, mais non, je n'y arrivais pas, et d'une manière générale, j'avais du mal à m'interesser à leurs problèmes de riches (bon: de riches appauvries mais quand même, elles ont des relations pour les aider, on est pas dans les Misérables).

Jane parle de ce qu'elle connait, de ce qu'elle a connu, et c'est bien normal, mais j'ai quand même l'impression que ça reste superficiel. Donc j'adhère peu. Et celui-ci est le pire, pour moi. J'en suis vraiment désolée!