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Citations sur Brooklyn Follies (107)

"La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d’un auteur."
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La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d’un auteur.
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"La passion de tricher est universelle, mon garçon, et dès lors qu'un homme y a gouté, sa guérison n'est plus possible. L'argent facile, il n'est pas de tentation plus grande."
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Il y a un bon moment que je voyais ça venir mais j’étais trop faible pour défendre mon point de vue, trop énervée pour riposter. C’est ce qui arrive quant tu crois que l’autre vaut mieux que toi. Tu cesses de penser par toi-même et bientôt ta propre vie ne t’appartient plus. On ne s’en rend même pas compte, oncle Nat, mais on est foutu, complétement foutu…
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La lecture était ma liberté et mon réconfort, ma consolation, mon stimulant favori : lire pour le pur plaisir de lire, pour ce beau calme qui vous entoure quand vous entendez dans votre tête résonner les mots d'un auteur. Tom avait toujours partagé ce goût avec moi et, dès ses cinq ou six ans, j'avais pris l'habitude de lui envoyer des livres plusieurs fois par an [...]."
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Un jour ou l'autre nous allions tous mourir et une fois nos corps emportés et enfouis dans la terre, seuls nos amis et notre famille sauraient que nous avions vécu.
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C’est compliqué de demander pardon, c’est un geste délicat, en équilibre entre raideur orgueilleuse et contribution larmoyante et si l’on n’arrive pas à s’ouvrir à l’autre en toute honnêteté, toutes les excuses paraissent fausses et creuses.
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Tous les après-midi, Kafka avait l’habitude de se promener dans un parc. Un jour, il tombe sur une petite fille en larmes, pleurant à chaudes larmes. Kafka lui demande ce qui ne va pas, et elle lui dit qu'elle a perdu sa poupée.

Il commence immédiatement à inventer une histoire pour expliquer ce qui s'est passé. Votre poupée est partie en voyage, dit-il. "Comment le sais-tu ?" demande la fille. Parce qu'elle m'a écrit une lettre, dit Kafka. La fille semble douter. Vous l'avez sur vous ? demande-t-elle. Non, je suis désolé, dit-il, je l'ai laissé à la maison par erreur, mais je l'apporterai avec moi demain. Il est si convaincant qu'elle ne sait plus quoi penser."

Kafka rentre directement à la maison pour écrire la lettre. Il s'assoit à son bureau et il écrit avec le même sérieux et la même tension que lorsqu’il compose ses propres œuvres. S'il parvient à trouver un beau mensonge convaincant, il remplacera la perte de la jeune fille par une réalité différente, fausse, bien sûr, mais vrai et crédible selon les lois de la fiction. "Le lendemain, Kafka se précipite au parc avec la lettre. La petite fille l'attend, et comme elle n'a pas encore appris à lire, il lui lit la lettre à haute voix. La poupée est vraiment désolée, mais elle en a assez de vivre avec les mêmes personnes tout le temps. Elle a besoin de sortir et de voir le monde, de se faire de nouveaux amis. Ce n'est pas qu'elle n'aime pas la petite fille, mais elle aspire à un changement de décor, et donc ils doivent se séparer pendant un moment. La poupée promet alors d'écrire à la fille tous les jours et de la tenir au courant de ses activités. "
Il s'engage à écrire une nouvelle lettre tous les jours, sans autre raison que de consoler la petite fille, qui lui est totalement étrangère, un enfant qu'il a rencontré par hasard un après-midi dans un parc. Il a continué pendant trois semaines. Imaginez, l'un des écrivains les plus brillants qui ait jamais vécu sacrifiant son temps à composer des lettres imaginaires à partir d'une poupée perdue.

Tous les jours pendant trois semaines, il est allé au parc et a lu une autre lettre à la fille. La poupée grandit, va à l'école, apprend à connaître d'autres personnes. Elle continue d'assurer la jeune fille de son amour, mais elle fait allusion à certaines complications dans sa vie qui l'empêchent de rentrer chez elle.

Petit à petit, Kafka prépare la fille pour le moment où la poupée disparaîtra de sa vie pour toujours. Il a du mal à trouver une fin satisfaisante, craignant que s'il ne réussit pas, le sort magique soit brisé. Après avoir testé plusieurs possibilités, il décide finalement de marier la poupée. Il décrit le jeune homme dont elle tombe amoureuse, la fête de fiançailles, le mariage à la campagne, et même la maison où la poupée et son mari vivent maintenant. Et puis, dans la dernière ligne, la poupée lui fait ses adieux.

À ce moment-là, bien sûr, la poupée ne manque plus à la fille. Kafka lui a donné quelque chose d'autre à la place, et à la fin de ces trois semaines, les lettres l'ont guérie de son malheur. Elle a l'histoire, et quand une personne a la chance de vivre dans une histoire, de vivre dans un monde imaginaire, les douleurs de ce monde disparaissent. Tant que l'histoire continue, la réalité n'existe plus."
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Il ne faut jamais sous-estimer le pouvoir des livres.
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"Tout homme contient en lui plusieurs hommes, et pour la plupart, nous sautons de l’un à l’autre sans jamais savoir qui nous sommes."
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