I was determined to be a writer even earlier, from the time I was about sixteen or seventeen. When I finally came home from Paris, I was already twenty-seven and had written quite a lot. There was no turning back: this was going to be my life. There was nothing else I could do, nothing else I wanted to do, and the only question now was how to go on doing it.
De cette façon chaque livre devient une collaboration entre l'écrivain et le lecteur et chaque livre est, en quelque sorte, un livre différent pour chaque personne qui le lit. Votre passé, votre personnalité, votre histoire participent à votre lecture de n'importe quel texte.
Paul Auster, Une vie dans les mots.
PA : Oui, j'en ai peur : la souffrance est la principale source de créativité.
L'univers pénètre en nous par les yeux, mais nous n'y comprenons rien tant qu'il n'est pas descendu dans notre bouche.
l'oeil voit le monde en mouvement. Le mot est une tentative d'en arrêter le flux, de le stabiliser. Et pourtant nous persistons à tenter de traduire l'expérience en langage.
Dans les moments de catastrophe, quand le monde semble toucher à sa fin, les fous se manifestent en force : de nouvelles religions, d'étranges sectes, des philosophies bizarres sont inventées, autant de tentatives désespérées pour affronter l'intolérable. Une réaction foncièrement humaine.la folie de l'apocalypse.
Le film est une illusion. Ayant travaillé dans le cinéma, j'ai toujours été extrêmement conscient de son irréalité. Le public regarde un film terminé et pense "Oh tout cela a l'air si réel", mais rien ne peut être moins "réel" qu'un film.
Les murs sont compliqués ; ils peuvent vous protéger du dehors ou vous garder en dehors. Ils possèdent une double fonction : emprisonnement et protection.
Dans les moments de catastrophe, quand le monde semble toucher à sa fin, les fous se manifestent en force. De nouvelles religions, d'étranges sectes, des philosophies bizarres sont inventées, autant de tentatives désespérées pour affronter l'intolérable. Une réaction foncièrement humaine. La folie de l'apocalypse.
Les gens tout à fait heureux, s'ils existent, n'ont pas besoin d'écrire des romans ou de jouer de la batterie.