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J'ai eu dû mal à dire à la fin de ma lecture si c'était un coup de coeur ou non. J'ai passé un moment très bizarre mais c'est dû aussi à l'univers très particulier que propose Emilie Autumn. Un univers si particulier que j'ai eu envie que d'une chose découvrir les autres facettes de l'artiste. Car oui, l'auteure est très connue dans le milieu musical outre atlantique. Une musicienne atypique, qui a crée son propre label mais surtout son propre univers musical. Je ne connaissais pas la musicienne et j'ai pris plaisir à découvrir cette violoniste.
Que dire de ce titre ambiguë. Asylum m'a fait penser à l'asile psychiatrique où va se retrouver du coup Emilie et Emily. Asylum c'est aussi le nom du label d'Emilie Autumn. En fouillant Wikipedia, on comprend que son premier roman pourrait être autobiographique…. Emilie Autumn se met en scène dans ce roman particulier et ne laissera aucun lecteur indifférent. Quel est le lien entre Emilie et Emily ? Elles sont des violonistes virtuoses, elles sont enfermées contre leur gré dans un hôpital psychiatrique. Mais pourtant Emilie et Emily ne se connaissent pas, elles vivent à deux époques différentes. J'ai eu l'impression de rentrer dans un roman psychédélique, un zest biographique, un zest historique mais surtout on voit apparaître du fantastique.
Le mot gothique ressort beaucoup dans les commentaires. Il est vrai que l'univers est plutôt sombre et j'ai trouvé impossible de donner un genre littéraire précis. le roman a un côté très addictif pour avoir le fin de mot de l'histoire surnaturelle. Et c'est que j'attends d'un bon livre aussi. Être agréablement surprise. Franchement, j'ai cru que j'allais finir en ressentant un gros bide surtout quand on cherche à comprendre le parallèle entre les deux Emi. Mais quand on arrive à une première explication, on en ressort surpris et pour ma part conquis. Ce livre peut avoir un effet kiss cool. Tout dépend de ses attentes de départ. Moi je partais très à l'aveugle. Mais voilà, la côté psychologie du roman m'a beaucoup plu. J'aime le package proposé. J'aime l'univers particulier. J'aime ce qu'a voulu tenté Emilie Autumn. Une autre manière artistique de nous embarquer dans son univers.
Verdict final c'est un coup de coeur!
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C'est avec un entrain non dissimulé que je vous parle aujourd'hui du roman "Asylum", né sous la plume de la jeune Emilie Autumn (la vraie, pas l'héroïne, encore que la frontière soit mince), et paru il y a à peine deux mois aux éditions Hugo Roman 😃


Après une tentative de suicide, Emilie est internée dans un hôpital psychiatrique de Los Angeles. Dans le carnet qu'elle a réussi à conserver, elle découvre, jour après jour, des écrits mystérieux : le journal intime d'une autre Emily, prisonnière d'un maléfique manoir anglais à l'époque victorienne. Un asile dont les pensionnaires maltraitées sont soumises à d'horribles expériences avant d'être sacrifiées. La révolte gronde, et Emily sait qu'elle peut compter sur l'aide de Sir Edward, un rat de haut rang au langage des plus châtiés...


Si vous suivez un peu les publications de ce blog, vous aurez remarqué que je n'ai pas connu de véritable élan enflammé depuis un moment. Mais là, c'est un presque coup de coeur et me concernant, ce n'est pas rien ! 🤩


Je me suis retrouvée à lire ce livre quand, dans un moment de désespoir livresque, j'ai ssupplié ma fournisseuse officielle et attitrée de livres de me dénicher quelque chose à me mettre sous la dent. Dans la sélection reçue, la couverture d'Asylum m'a tout de suite attirée l'oeil - sans compter la thématique de l'asile.


Comme le dit Emilie au cours de l'ouvrage, allez savoir pourquoi, les asiles, ça fascine les gens. Je ne sais pas si c'est une vérité générale, mais une chose est sûre, j'aime le dérangeant, le glauque et l'idée de me faire peur avec des récits de ce genre. N'allez pas croire que je réduis les troubles mentaux et les histoires personnelles des patients de ces établissements à de vagues histoires amusantes à raconter pour ficher la frousse à la galerie : je ne connais que trop bien la réalité de ce genre d'institution, et leur parcours à travers les âges.


Mais une chose est certaine, j'aime définitivement comment l'auteure nous a mené par le bout du nez au sein d'une histoire prétendument pesante et la manière dont elle a descendu en flèche une atmosphère lourde par des traits d'humour d'un cynisme à toute épreuve. Bien que je sois extrêmement réservée sur certaines de ses formes particulièrement virulentes - et qui n'ont de soi-disant "drôle" que la réputation - je suis néanmoins adepte de l'humour noir manié avec intelligence à bon escient. Autant vous dire que là, j'ai été servie 😏


Par ce seul procédé, l'héroïne avait déjà gagné toutes mes faveurs, mais grâce à la somme de sa personnalité, de son histoire personnelle et de son expérience au sein de l'hôpital psychiatrique dans lequel elle a été admise, je me suis plongée sans un regard en arrière dans son histoire et c'est avec un pincement au coeur que j'ai vu son point de vue progressivement s'étioler pour laisser place à celui d'Emily - sa camarade d'infortune, si l'on peut dire, issue d'une époque victorienne.


Mais le pincement s'est vite atténué lorsque je me suis glissée dans l'esprit de la jeune fille en question, à mesure qu'elle me déroulait tout autant qu'à la première héroïne l'intégralité de sa triste histoire. C'est toujours hallucinant de repenser aux traitements que subissaient les patients d'un asile dans les époques reculées - et à certains égards, encore maintenant. Mais c'est aussi et surtout l'occasion de poser un véritable regard sur les droits des femmes sous la société victorienne, qui nous est dépeinte à travers l'histoire d'Emily et du club des Bas Rayés.


Si aujourd'hui cela peut prêter à rire, cette époque marque une réalité heureusement très différente de celle que nous vivons actuellement - encore que les droits des femmes sont toujours soumis à une lutte acharnée dans bien des pays et régressent parfois encore sous nos yeux ahuris dans des pays et des états dits "civilisés". Comme le souligne ce livre et bien d'autres registres on ne peut plus réels d'asiles de tous horizons, notamment américains pour citer la source des exemples à suivre, se débarrasser d'une femme à l'époque était la chose la plus aisée qu'il soit 🤷‍♀️


La liste des motifs d'internement était plus interminable que la liste des dettes de ce pauvre Donald Duck ! Jalousie, paresse, contraction de la syphilis, usage d'un moyen de contraception, "dérangement menstruel", suractivité de l'esprit, enthousiasme trop marqué pour la religion, intéressement à la politique, asthme, vie dissolue, égotisme, épilepsie, masturbation et absence de masturbation à la fois, afflux sanguin, remontées acides, décès d'un proche pendant la guerre, abandon par un mari, faiblesse de l'intellect, études trop acharnées, scarlatine, cupidité, douleur, irritation de la colonne vertébrale, rassemblement, usage de tabac à priser sur une période de deux ans, petite vérole, superstition, dérangement utérin, "vices vicieux" (avouez que ça ne s'invente pas), "troubles de femme", séduction, désappointement, absence de règles, exposition au charlatanisme, mauvaises fréquentations, hydropisie, consommation d'opium ou encore, et c'est de loin mon petit préféré, lecture de romans... Autant de motifs et bien plus encore de finir à l'asile à cette époque maudite ! Autant dire que naître femme sous une société pareille avait de quoi donner des sueurs froides. Maladies, opinions, mésentente avec votre mari ? Vous étiez catégorisée folle d'office 💁‍♀️


La lecture de ces divers motifs vous aura peut-être arraché un sourire de dépit, voire un rire incrédule - cela m'a arraché les deux à la fois, c'est vous dire. Mais ririez-vous encore si je vous disais que l'on voit encore se jouer des parodies d'internement par des médecins complaisants sous l'impulsion de maris violents ? Ou qu'une femme a déjà été internée pendant huit jours contre sa volonté par la police car des officiers voulaient l'obliger à reconnaître qu'elle n'était pas la propriétaire de sa propre voiture ? Tout cela s'est passé ces dernières années et se produit encore de nos jours. C'est proprement hallucinant et c'est aussi face à cette réalité que nous confronte l'auteure en nous parlant de l'histoire respective d'Emilie et Emily.


Un autre point que soulève le récit avec adresse, c'est le cas qui est fait des patients de ces institutions à diverses époques. Dans ces temps reculés où la moindre respiration ne seyant pas à un membre de la gent masculine, un voisin proche, voire un membre de votre propre famille suffisait à vous offrir un séjour sans retour, les méthodes de "guérison" étaient tout aussi voire encore plus incroyables, au sens littéral du terme - car comment croire à une chose pareille ? 😶


On recense rien que dans cet ouvrage l'usage de sangsues, la clitoridectomie, l'abus sexuel pour "soulager l'afflux sanguin", l'ablation de certaines parties du corps, la contention chimique, la lobotomie, la trépanation à coups de marteau, les bains gelés et autres horreurs que je ne parviens à toutes citer de mémoire. Voilà le quotidien de cette pauvre Emily et à bien des égards, Emilie et ses contemporains sont traités avec plus de dignité... Certes, c'est sans compter l'absence de dialogue, la prise de médicaments contre-indiqués voire inutiles, la thérapie par électrochocs, l'indifférence du personnel médical et autres joyeusetés du même acabit 🙄


Ce qui est d'autant plus intéressant dans Asylum, c'est que l'ouvrage présente certes les déviances, mais aussi la paranoïa à laquelle est soumise le patient atteint de troubles sérieux et montre aussi que les instituts tentent tout de même beaucoup de choses pour soigner leurs patients, avec bien plus de succès qu'à une époque sérieusement barbare.


L'auteure manie la plume avec une telle adresse qu'un questionnement permanent est de mise tout au long de la lecture. Qu'est-ce qui est réel, qu'est-ce qui ne l'est pas ? Qui souffre vraiment de maux sévères, qui souffre du on-dit et de l'incompréhension générale ? Quel est le lien entre ces deux Emily/Emilie ? Comment ce lien entre elles peut-il exister ? L'alternance entre les notes de l'une et les lettres de l'autre, le rythme qui s'essouffle d'un côté pour laisser de l'espace au versant opposé... c'est fascinant de voir à quel point on se laisse embarquer sans opposer de résistance.


Très sincèrement, le seul "bémol" que j'ai trouvé à cette histoire et qui retient à grand peine mon coeur de pencher pour un coup de foudre total et absolu, c'est le flou dans lequel on reste en partie à la fin. Pas mal de questionnements subsistent et entre nous, c'est tout à fait cohérent avec le reste de l'histoire, mais je suis restée avec plusieurs incertitudes qui m'ont perturbée - faible perturbation car en dépit de tout, j'ai vraiment adoré cet ouvrage 👌


Je dois aussi avouer que j'ai été totalement saisie par la petite partie descriptive concernant l'auteure, Emilie Autumn, qui a conclu le roman. J'ai d'abord pensé qu'il s'agissait d'une sorte de prolongement de l'histoire, une sorte de délire assumé, un petit plus pour fondre encore plus avant le pseudonyme de l'auteure avec le nom de son personnage principal, mais force m'a été de constater que tout était vrai. Une large partie de la section concernant Emilie est autobiographique et rien qu'en réalisant cela, avec l'immersion dans des véritables notes de son propre carnet, on réalise à quel point l'auteure a joué franc-jeu et nous a dévoilé la souffrance qui a été la sienne.


Bien d'autres thématiques ont été abordées au fil du roman, comme notamment l'amour que se porte les femmes détenues dans ce manoir-asile à l'époque victorienne, et je pourrais très sincèrement y passer plusieurs heures pour en parler, mais ce review n'a déjà que trop duré. J'espère sincèrement retrouver la plume d'Emilie Autumn sur un autre projet et d'ici là, je compte fouiller d'un peu plus près du côté de sa carrière musicale. Je ne sais pas si on peut exactement mettre ce livre entre toutes les mains parce qu'il faut admettre que le contenu pourrait heurter certaines sensibilités, mais toutefois, je le recommanderai tout de même au plus grand nombre ! 💚


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Le petit mot de la fin 🖋


Ce retour sur le roman « Asylum » n'est que le fruit d'une appréciation générale de la lectrice perdue au milieu d'une foule de tant d'autres que je suis. Les remarques, positives comme négatives, qui y sont établies ne sont que le reflet de mon avis personnel sur la question et ne sauraient s'autoproclamer références en la matière ☝


N'hésitez donc jamais à ouvrir vous-mêmes ce livre pour vous en faire votre propre avis et si je ne pouvais vous donner qu'un conseil, terminez-le quoi qu'il en soit, afin d'avoir toutes les cartes en mains pour vous prononcer sur la qualité de celui-ci dans son intégralité 😉


N'oublions jamais qu'un roman dont la lecture ne nous prend que quelques heures représente en réalité des mois de travail acharné de la part de l'auteur, qui a mis une importante part de lui dedans et qui a pris le risque d'exposer son bébé au reste du monde 💚
Lien : https://everytrickinthebooks..
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Emilie est découverte dans une prairie après avoir tenté de se suicider. Elle se retrouve ainsi en hôpital psychiatrique pour divers examens. Selon le psy, elle est très malade et souffre de plusieurs troubles mentaux. Mais Emilie ne veut rien entendre, elle n'est pas folle à ce point.

" - Eh bien je pense, voyez-vous, qu'en plus du syndrome bipolaire dont vous souffrez, que vous êtes également sujette à ce qu'on appelle le trouble de la personnalité bordeline. Il s'agit d'un syndrome qui trouve ses racines dans l'enfance et qui expliquerait pourquoi votre personnalité se fragment en différentes facettes qui ... s'opposent les unes aux autres. "

Très trouble, l'atmosphère d' « Asylum » d'Émilie Autumn ! En dehors du surréalisme qui file le long du roman, il faut souligner le côté fascinant du personnage principal, Émilie. Elle est très étrange mais si réelle par moment.

L'impression de proximité par rapport à cette héroïne rend le récit très prenant. L'histoire est assez étrange puisque l'auteure parle d'elle-même, elle se dévoile purement.
En parallèle, je découvre également l'histoire d'une autre Emily qui lui ressemble étroitement. Cette dernière vit dans un asile pour jeunes filles rebelles. Des années les séparent puisque cela se passe à une époque victorienne. Elles sont toutes deux accusées de folie. Leur seul moyen; échanger quelques paroles entre elles pour ainsi fuir les médecins tels que le docteur Sharp, responsable du service psychiatrique.

Il semble que l'auteure donne beaucoup d'elle-même dans « Asylum ». Elle a du connaître des périodes de détresse pour savoir faire passer certaines émotions autour de l'enfermement ou l'anormalité. Ceci est la grande qualité de ce roman.


Le style est direct mais Emilie Autumn utilise quelquefois des mots du registre de la religion comme « stigmates » ou « enfer ». Ainsi le caractère sacré et la banalité du quotidien dans l' « asile » laissent perplexe et interrogatif. L'esprit d'Émilie en est d'autant plus tragique et touchant.


Par contre, je n'ai pas trouvé toutes les réponses à mes questions et cela m'a manquée à la fin de ma lecture. de plus, l'ambiance de chaos persistante est assez difficile à supporter pour moi car les tourments de l'héroïne sont trop répétitifs. Néanmoins, ce dernier aspect devrait plaire aux vrais amateurs de fantastique, ce qui n'est pas mon cas comme vous le savez.
J'attends de voir comment le talent d'Émilie Autumn va évoluer dans ses prochains écrits.

Lien : https://delphlabibliovore.bl..
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J'ai eu du mal à rentrer dans le livre. J'ai persisté surtout plus pour l'histoire de Emily que l'histoire contemporaine.

Celle d'Emily était pour moi , plus intéressante, glauque et représentative de ce que pensait (pense encore certains) les docteurs/hommes des femmes.

Je suis allée voir le site pour mieux rentrer dans l'univers de l'auteure mais cela n'as pas pu m'aider à m'y intéresser.

Mais cela ne restera pas une lecture mémorable pour moi.
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Ma lecture remonte déjà à quelques mois en arrière. Début avril 2020, confinement, hébétude, une sorte de vie en dedans et en dehors de la vie à la fois.
Bref, ceci pour poser le contexte.
Je me suis plongée dans cette lecture, sans rien connaître de l'auteur. Juste, un titre qui me parle, une couverture qui m'attire. En cette période étrange, j'étais attirée par ce côté "psy".
Je me suis sentie happée par cette étrange histoire,.. c'était réellement une "expérience" : j'ai vécu le texte, sans savoir jusqu'à la fin, et même après, si j'avais adoré ce livre, ... ou pas.
Ce que je peux dire de manière objective, c'est qu'il m'a touchée d'une certaine manière, à en mal dormir (à me réveiller à 4h du matin chaque nuit.... sans blague!), à passer de longs moments à réfléchir, à me lancer dans de loooogues introspections ^^'.
Alors était-ce une bonne expérience ?? Sur le coup, j'aurais eu envie de dire : "heu .... moyennement".
Mais finalement, il m'a chahuté.
Et j'ai plongé dans le "décor". le style un peu Steam Punk, un peu gothique, un peu "époque victorienne", et en même temps complètement à côté de tout, complètement excentrique, complètement...fou (absolument pas une critique péjorative je précise) ?! m'a énormément plu !
Une fois le livre refermé, j'ai plongé dans le net à la recherche d'informations sur cette auteur. Je ne la connaissais pas. de fil en aiguille, j'ai navigué, je me suis laissé entraîner à nouveau par les pages, internet cette fois-ci, , sur son site... sa vie.
Ce fût le deuxième effet "kiss cool" : une troisième dimension par-dessus les 2 premières instaurées par le livre. Une troisième Emilie/Emily !

Au final : je suis aujourd'hui suffisamment sortie de ma phase de déroute post-lecture pour en écrire quelques lignes : Oui, c'était une lecture importante, qui m'a bousculée. Et pour être honnête, un des signes en était déjà évident et aurait dû m'alerter : il faut vraiment qu'une lecture me touche, pour provoquer en moi un besoin frénétique de tout comprendre, de tout savoir de son créateur, de l'être de qui sont nés les Mots.
Alors répulsion ou fascination ? adoration ou malaise ? Sans doute un mélange de tout ça, mais sans conteste l'inverse de la monotonie, de la fadeur, de la banalité. Et ça, ça me plait !


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Ce roman je l'ai complètement adoré et j'ai pris tout mon temps à le lire car tous simplement je ne voulais pas le finir ! cette ambiance "glauque " m'a vraiment surprise ; pendant ma lecture je ne me suis pas ennuyé . On s'attache très vite au personnage principale, parfois javais même eu beaucoup de peine pendant ses aventures...j'ai eue un coup de coeur pour celui-ci
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Je suis déçue, parce que le résumé était prometteur. Les histoires en hôpital psychiatrique, c'est vraiment quelque chose qui peut apporter de bonnes histoires.

Mais là...même si j'ai bien perçu un potentiel, j'ai surtout eu l'impression d'un récit inachevé.

Et ça à tous les points de vue : pas mal de coquilles, et fautes de frappe, ça n'aide pas...

Mais même au niveau de l'histoire... A vouloir donner un ton horrifique à son histoire, l'auteur se perd dans une histoire invraisemblable et pas crédible pour un sou. Toute une suite de petites anecdotes de la vie internée, qui sont ternes, banales et ennuyeuses. Et très vite redondantes. Un roman bien trop long pour ce qu'il a à dire, et qui fait son message de façon maladroite : le traitement honteux des femmes dans des hôpitaux psychiatrique, ça a déjà été fait, et bien mieux qu'ici.

D'ailleurs la mise en relation des points de vue (histoire-passé) est bien trop artificielle et ça tue l'effet que ça aurait pu produire.

D'autant que niveau psychologie des personnages, je suis moyennement convaincue. On a assez peu le passé des deux protagonistes, ça reste vraiment leur vie pendant l'internement, et on ne s'attarde que très peu sur le comment elles sont arrivées là. Et même ainsi, le ressenti et les émotions ne transparaissent pas très bien.
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Mon avis : J'ai passé un très bon moment de lecture, j'aime beaucoup tout ce qui touche à la psychologie, les sciences etc. Quand j'ai su que l'autrice c'était inspiré d'un fait qui lui était réellement arrivé et qu'elle décrivait de manière romancé des choses qu'on lui avait faites cela m'a encore plus donné envie. Et j'ai été plongé dans un univers bien sombre ou on à peur pour les personnages et où, à un moment on se demande si elles ne sont pas tomber elles-même dans la folie. Emilie Autumn ne fait-elle pas un transfert sur la Emily avec un « y » qui aurait vécu à l'époque victorienne ? Personnellement, j'ai adoré les deux parties entrecroisées de l'histoire, j'ai adoré suivre Emilie et le fait qu'elle soit traitée comme une criminelle alors qu'elle est une de nos contemporaine et qu'elle est seulement atteinte d'un trouble bipolaire, moi qui ait dû fréquenté des psychologue à une certaine période de ma vie, je dois avoué que je me suis senti un peu comme elle par moment car il faut avouer que certains professionnels ne sont pas compétant, en tout cas ici, dans ce livre c'est le cas. Cela fait parfois peur parce qu'on se dit que les problèmes psychologique peuvent arrivé à tout moment et à n'importe qui, c'est très réel et c'est justement cela qui peut angoisser le lecteur. On cherche à savoir ce qui est réel ou non, on est de tout coeur avec les personnages qui nous plonge tellement dans leur univers qu'ils nous font vivre les choses avec eux. J'ai aussi beaucoup aimé lire la partie sur Emily qui vit sous le règne de la reine Victoria, où forcément, les techniques de soins sont beaucoup moins belles humainement parlant, mais, on voit un parallèle entre les deux époques. J'aurais aimé voir un peu plus de la vie des deux femmes avant leur internement pour savoir qui elles étaient avant d'être des rats de laboratoire vivant et considéré comme des numéros plutôt que des humains.
Alors réalité ou simple hallucination de la part d'Emilie Autumn, à vous de vous faire votre propre avis.
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Roman sombre et entraînant en même temps. Il mélange deux histoires à deux époques complètement différentes sur le sujet de la folie et des asiles... Je n'ai pas pu m'empêcher de le lire jusqu'à la fin même si j'étais un peu déçue que le roman s'achève comme ça... Bonne lecture dans l'ensemble :)
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Le livre est assez mauvais. Je l'ai lu en version originale car j'apprécie beaucoup l'univers musical de cette artiste, et je viens d'achever la lecture de la VF.

Le livre est truffé d'inexactitudes historiques et les personnages ne sont que très peu développés. La relation entre Emily et Veronica a un développement qui brille par sa quasi-absence : Veronica se contente d'être là, puis . Quelle était l'utilité de cet arc narratif ?

Le plan de Stockhill, le méchant, est aussi passablement idiot. Il perd toute crédibilité à cause de cela et nous apparaît globablement comme quelqu'un de plus risible qu'autre chose, en plus de ne globalement avoir aucun trait de personnalité positif qui puisse en faire un personnage développé.

Emilie, ou plutôt sa projection dans la partie autobiographique du livre, nous apparaît comme très antipathique et autocentrée.

Bref, à réserver aux fans d'Emilie Autumn. Si vous cherchez un livre parlant correctement de maladies mentales, passez votre chemin.
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