– Ton prénom est important, reprit-elle. Il te représente. Il te permet d’exister. Malgré tout ce que les gens peuvent penser, tu es la seule personne capable de choisir ce qu’il signifie.
Eriana accompagna son explication en traçant le prénom de Friyah dans la terre avec une flèche qu’elle venait de sortir de son carquois.
– Cette flèche porte un nom, elle aussi. Une fois que tu le connaîtras, elle t’écoutera et suivra le chemin que tu lui donnes. Mais pour pouvoir la guider, le premier contact avec elle est important. Tu dois en quelque sorte l’écouter te dire son nom. Tout comme je t’ai demandé le tien, ajouta-t-elle en désignant les lettres tracées au sol.
– Je ne sais pas lire, répondit Friyah.
Un sentiment des plus nouveaux l'envahit.
Elle n'était plus seule.
Il plongea dans ses yeux verts et ne put s'en détacher. Il lui était lié, comme s'il lui appartenait. Pour la première fois, il la voyait vraiment, ils échangeaient réellement ce regard, décuplant au centuple tout ce qu'il avait pu ressentir jusqu'à présent. Puis les lèvres d'Eriana remuèrent et le silence fut brisé par le plus faible des murmures.
Une seule femme, parmi dix, se verrait accorder le pouvoir de sauvée notre contrée. Lors d'une lutte, au premier jour du printemps, et au péril de sa vie.
L'odeur de la défaite, murmura-t-il. Elle vous suit partout en ce moment. Celle de la faiblesse aussi.
Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie. Au premier souffle des flots blanc, alors la quête sera aux vents. Dix prétendantes seront cherchées, si près si loin, alors trouvées. Seule une des âmes pourra sauver, la vive flamme des grande contrées.
Au premier chant de l'oiseau de pluie, la nuit s'abattra sur la vie. Au dernier cri des nouveaux germes alors la fin mais pas le terme. Dix prétendantes seront trouvées, si prés si loin alors classées. seule une des âmes bien isolée, l'autre pouvoir sera donné.
au premier chant de oiseau de pluie, la nuit s'abattra sur la vie. Dix prétendantes seront classes, si près si loin alors doutées. seule une des âmes bien discernée, seule une des âmes alors tranchée.
au premier chant de l'oiseau de pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Quelqu'un m'a donné un ordre. Alors je l'ai respecté. Reste en vie...C'est la dernière chose qu'il m'ait dite.
Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Au premier souffle des flots blancs, alors la quête sera aux vents.
Dix prétendantes seront cherchées, si près si loin, alors trouvées.
Seule une des âmes pourra sauver, la vive flamme des grandes contrées.
Au premier chant de l'oiseau de pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Au dernier cri des nouveaux germes, alors la fin mais pas le terme.
Dix prétendantes seront trouvées, si près si loin, alors classées.
Seule une des âmes bien isolée, l'autre pouvoir sera donné.
Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
Combat brûlant, noir et ardent, tempête bleue, rose et argent.
Dix prétendantes seront classées, si près si loin, alors doutées.
Seule une des âmes bien discernée, seule une des âmes alors tranchée.
Au premier chant de l'oiseau pluie, la nuit s'abattra sur la vie.
« Une seule mèche de ses cheveux avait dépassé. Rien qu'une seule, mais il n'avait suffi que d'un rai de lumière pour que les hommes y perçoivent le reflet bleuté. Elle rageait de n'avoir pas été plus prudente. Quand les hommes avaient vu, ils s'étaient aussitôt élancés à sa poursuite.
Heureusement, ils n’avaient pas vu le collier. »
Il plongea dans ses yeux verts et ne put s'en détacher. Il lui était lié, comme s'il lui appartenait. Pour la première fois, il la voyait vraiment, ils échangeaient réellement ce regard, décuplant au centuple tout ce qu'il avait pu ressentir jusqu'à présent. Puis les lèvres d'Eriana remuèrent et le silence fut brisé par le plus faible des murmures.