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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Excellent roman graphique tant par la qualité de l'écriture (Fabio Moon) que par celle du dessin (Gabriel Ba), il explore les moments clés de la vie de Bras de Oliva Domingo, un écrivain qui rédige des avis de décès dans un journal. On est amené à réfléchir sur le sens que la mort donne à la vie et comment la vie continue malgré la mort, sur les choix qu'on fait et leurs conséquences, sur les regrets et les occasions manquées mais aussi sur les moments de joie et de bonheur.
J'ai particulièrement aimé 2 passages :
L'originalité du scénario réside dans le fait que chaque chapitre se termine par la mort de Bras, mais qu'au chapitre suivant on le retrouve, toujours vivant mais à un âge et dans un contexte différent.
Alors, vit-il ou rêve-t-il?
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A nouveau, retour dans le passé avec cette relecture.
Véritable éloge de la Vie et des grains de sable de ses possibles, conté au travers de regards sur la Mort et ses possibles.
Poétique, mélancolique, touchant.
Toujours un plaisir de lecture.
A lire, à relire, à offrir. Une pépite quoi.
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📚C'est l'histoire d'une vie.
Celle d'un homme, Bràs, qui cherche un sens à une vie pouvant, à chaque instant, s'interrompre brutalement.

🖊Lors de l'élaboration de nos chroniques, nous évitons au possible de parler de sentiments personnels.
Avec Daytripper de Fabio Moon et Gabriel Là, cet exercice s'avère impossible.
La lecture de cette oeuvre aura été pour moi comme une révélation et un moyen d'accepter une tragédie qui était restée ancrée en moi et que j'ai appris à accepter, en devant le jeune père que j'étais à l'époque.

S'il résonne aussi bien, c'est par sa justesse.
Car Daytripper ne parle pas que de la mort.
Il parle avant tout de la vie et d'amour.
Celui que l'on porte à sa famille, à l'être aimé et à ses enfants.

Daytripper fait partie de ces chefs d'oeuvre qui touchent en plein coeur.
Emouvant, poétique. Tout simplement beau.

🧔 Chronique complète :
Lien : https://www.mtebc.fr/daytrip..
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Suivant, à mon rythme, un voyage littéraire au Brésil, j'ai noté cette bande dessinée, et bien m'en a pris !
Écrite et dessinée par deux frères, elle présente un personnage dont j'imagine qu'il leur ressemble un peu.
Brás de Oliva Domingos a trente-deux ans, et alors qu'il se rêvait auteur reconnu comme son père, vit de l'écriture de nécrologies pour un quotidien de Sao Paulo. le jour même où son père fête ses quarante ans de carrière, Brás se trouve pris dans une fusillade et meurt.
Fin de l'histoire ? Pas du tout, puisqu'il ne s'agit là que de l'un des dix chapitres du roman graphique. Dans chacun, Brás va vivre une vie et affronter une mort différente, à des âges différents. En ayant eu le temps de vivre selon ses rêves ou en ayant seulement eu le temps d'imaginer…
À quel âge la vie commence-t-elle vraiment, que faisons-nous de nos rêves d'enfants, comment une amitié ou un amour auraient-ils pu évoluer si le temps ne leur avait pas été compté ?

Cette superbe bande dessinée pose quantité de questions très personnelles, tout en rendant très attachant le personnage principal, à tous les âges de sa vie. C'est plein d'intensité et de douceur à la fois. Alors que le dessin ne me semblait pas de prime abord de ceux que j'apprécie le plus, j'ai tout aimé, l'histoire, la construction, le dessin, la couleur et la mise en page.
Si vous avez l'occasion de la lire, n'hésitez pas !
Lien : https://lettresexpres.wordpr..
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C'est sur les conseils avisés de certains d'entre vous que je suis parti à la découverte de cet album paru il y a 10 ans.

On y suit Bras, un jeune journaliste dont la tâche quotidienne consiste à écrire la rubrique nécrologique de son journal, lui qui se rêve plutôt écrivain comme son père. La vie de Bras donc, ou devrais-je dire les vies… le récit audacieux raconte effectivement différentes vies du jeune héros. En 10 chapitres et 60 années, Bras vit, fait des choix, par amitié, par amour, il fait parfois des erreurs, il se trompe, il se cherche… Et meurt toujours à la fin.

Le récit, le dessin, les couleurs, tout dresse une ambiance hypnotique qui vous prend par la main et ne vous lâche qu'à la dernière planche, sur la plage, face à l'océan, l'oeil humide. Car oui c'est émouvant, profond, bien raconté, les personnages et les dialogues sonnent juste et on s'identifie rapidement à Bras…

Qu'aurions nous fait à sa place ? Tout nous renvoie à nos propres choix, les chemins que l'on choisit de suivre, les mots que l'on dit, ceux qu'on regrette, ceux qu'on aurait du dire. Des vies comme un miroir à celles que nous aimerions, aurions pu vivre peut-être…

Une sacrée réussite que cet album des jumeaux brésiliens Gabriel et Fabio, original dans sa trame, universel dans son propos. Manifestement un incontournable qu'il me fallait découvrir et que je vous invite à lire à mon tour si ce n'est pas déjà fait !
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J'ai récidivé, je le confesse. J'ai à nouveau éclipsé ma virilité pour laisser place à mon âme d'enfant, celle qui a été écorchée par les morts de Mufasa ou de la mère de Bambi. Oui, j'ai pleuré, beaucoup même, à tel point que mes glandes lacrymales ont conjugué le verbe « pleurer » à tous les temps de l'indicatif, et en une fois. Ouais je sais, balèze. D'ailleurs, saviez-vous qu'il existe des thérapies au Japon basées sur le pouvoir des larmes pour diminuer le stress ? Je sais désormais probablement pourquoi j'aime tant pleurer. Mais on s'égard. Retournons à nos moutons.

Qu'est-ce que Daytripper ? le premier chapitre achevé il faut se l'avouer, c'est un joyeux bordel métaphysique. Mais derrière les faux airs des prémices d'un trip philosophique, le tissu émotionnel est d'ores-et-déjà dense et massif. A chaque page tournée on éprouve ce sentiment si particulier : celui d'avoir la sensation de caresser du bout des doigts une oeuvre unique et viscérale qui semble farder en son sein un condensé brut d'émotions. Et soyez-en sûr(e)s, la perfusion émotionnelle est continuellement en intraveineuse. J'oubliais, pour les plus sensibles pensez à vous munir de quatre mouchoirs. Non pas trois, ni cinq, quatre. Vous commencez à le savoir, j'aime la précision.

Gabriel Bá et Fábio Moon mettent à l'honneur des grands thèmes philosophiques, et de la plus délicate des manières. Sous leur coup de crayon à la fois léger mais gracieux aux tons d'aquarelle, les jumeaux exhibent une oeuvre qui se veut profondément consciente, où la mort, en filigrane, côtoie l'exaltation, la tristesse ou encore la colère. A l'image de la vie finalement. Et c'est là le fil rouge que le duo brésilien tisse tout au long du récit : mettre en image un miroir de la vie afin de nous amener à sonder nos âmes pour ne jamais perdre de vue l'essentiel, l'amour. Car oui, derrière l'étouffant voile lugubre qui enveloppe l'histoire, il y a continuellement un brin de lumière ô combien puissant qui subsiste.

Nul besoin d'épiloguer, il y a mieux à faire que de lire mon petit billet ne pensez-vous pas ? Je sais moi aussi je vous aime et j'apprécie vous écrire un paquet de conneries, mais il y a plus important là tout de suite. Bon pas aussi capital que de se vacciner mais presque. Vous l'avez ? C'est de se procurer au plus vite un exemplaire de Daytripper cuvée prestige millésime 2012 en provenance de São Paulo, afin de découvrir cette ode à la vie et à l'amour sous toutes ses formes. Bon sang, c'est reparti, il faut que je retourne me moucher.
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La préface signée Cyril Pedrosa ainsi que la postface de Craig Thompson étaient très ambitieuses. On nous promettait une lecture qu'on n'était pas près d'oublier. Pour une fois, ce n'était pas seulement une accroche promotionnelle cautionnée par deux grands noms de la bande dessinée.

J'ai franchement adoré ce magnifique album atypique qui s'est infusé progressivement en moi au fil de la lecture. Tout d'abord la beauté d'un dessin assez précis et détaillé. Puis des couleurs éclatantes, puissantes et profondes. Et enfin, une narration subtile et fluide. J'ai pris une grande claque. Il y aura dix chapitres qui présentent notre héros à différents âges et sans chronologie. Cependant, tout semble se tenir dans une parfaite cohérence. Bref, une maîtrise totale !

Cette réflexion sur la mort et les différentes vies possibles selon les choix qu'on opère nous rappelle l'essentiel. le scénario d'une vie, celle d'un écrivain dans les pas de son père et qui essaye de se construire. Les émotions brutes sont décuplées dans une logique d'ensemble pour un final qui sera magistralement beau.

Achat conseillé car loin de toute légèreté et naïveté qui pèsent sur les différentes oeuvres.
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Il s'agit d'une histoire complète et indépendante, initialement parue en 2010 sous la forme d'une mini série en 10 épisodes. Brás de Oliva Domingos est le fils d'un célèbre écrivain brésilien, il écrit des nécrologies dans un journal de Sao Paulo, il rêve de devenir écrivain comme son père. Nous allons le suivre lors de différents moments de sa vie, dans le désordre à 32 ans, 21 ans, 28 ans, 41 ans, 11 ans, 33 ans... Chaque épisode est construit de la même façon, un âge pour chaque chapitre et une conclusion surprenante...
C'est une bande dessinée très originale que j'ai lu avec plaisir, curieuse de découvrir l'histoire de la vie de Brás et de comprendre où les auteurs voulaient en venir. le désordre chronologique ne m'a pas gêné, les différents chapitres se lisent facilement, Brás est un personnage sympathique. Une découverte unique.
Lien : http://aproposdelivres.canal..
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Un livre sur le destin, sur la vie, sur l'inconfort de vivre sous le prestige d'un père écrivain, sur la réussite, l'échec, la mort, raconté de façon originale, en 10 chapitres, 10 périodes différentes de la vie, et de la mort…
Le dessin est élégant, le ton mélancolique, un peu morbide, les dialogues justes et tranchants, la démonstration est forte, marquante. Ce livre dégage une puissance, on en ressort pas indemne. Magistral !
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« Ceux qui aiment le livre pensaient également aimer l'auteur. Ils pensaient le connaitre lui. Ils pensaient être ses amis. »

Une bien originale manière de retracer la vie de Bras de Oliva Domingos, écrivain brésilien.

Mais au fait, s'agit-il d'un véritable auteur ? A-t-il véritablement vécu cette vie-ci ou bien celle-là ?

Vous le saurez, peut-être, en lisant Daytripper, Au jour le jour. Une bande dessinée captivante, envoutante, hypnotisante…
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