Il y a aux antres de l’oubli
un aurore fertile un océan sublime
impalpable et amer
il y a aux gorges du souvenir
un sourire ineffable ténébreux
une rive fugace inexorable et pure
il y a aux soutes du destin
un somptueux voyage un éloge illicite
il y a aux portes des illusions
l’appel mystérieux
il y aura toujours des rires et des pleurs
des îles translucides
des mers et des soleils à l’aura de l’éveil
il y aura toujours une saveur nouvelle
un rire virginal
qui répandra l’ivresse des soleils partagés
il y aura toujours des haltes obscures
sur les vallons stériles de l’espoir
une complainte amère sur les feux mélodieux
des mélopées fugaces
il y aura toujours
des regards éternels et vains