Ma grand-mère vous passe le bonjour

Après avoir été charmée par ce vieux râleur d'Ove, je suis ici un peu (beaucoup) déçue par ce second roman de l'auteur.

Tout avait bien commencé pourtant. Les 50 premières pages m'ont séduite d'emblée. J'ai ri abondamment de la folie de la super mamie. Après le rire surgit l'émotion de cerner l'objectif protecteur de la mamie envers sa petite fille, Elsa.

Arrive alors le décès de la mamie et là c'est le flop. Je tourne page après page en espérant : rire encore, m'émouvoir, que la trame démarre. Et non.
D'après le résumé il est question de « la plus grande chasse au trésor », d'une « aventure grandiose ». Je qualifierai plus la suite d'une histoire dans un mouchoir de poche sur un fond d'histoires imaginaires de contes et fables, un peu trop tirées par les cheveux et dénaturant la fraîcheur de ce roman. Je pensais y rencontrer les habitants de l'immeuble à qui la mamie doit des excuses, je les ai découverts du trou de la serrure, trop peu, trop vite, de manière floue. Bien dommage car les personnages, adultes et ayant un coeur tout lourd auraient pu sauver ce roman. Ils sont trop dans l'ombre.
La petite Elsa nous fait voyager dans la difficulté d'un quotidien endeuillé, avec une moitié (un demi frère) à venir, l'harcèlement scolaire, l'adoration pour sa mamie ou sa colère envers elle, la garde parentale, le tout n'est pas très abouti, pas vraiment attachant.
Peut-être le défi était il risqué de faire évoluer la trame sous les traits d'une gamine de 8 ans, de ce fait, on y perd beaucoup de séduction, de finesse, de maturité tels qu'on pouvait en retrouver dans La vie selon Ove.

J'ai trouvé aussi (et ce, dans les deux romans) une antipathie de l'auteur pour les animaux domestiques qui sont dans l'un ou l'autre roman un peu malmenés, presque maltraités. le chien ici, n'est nourrit que de chocolat et biscuits, boit du café et doit se cacher sur la banquette arrière d'une voiture ou dans la cave. Ça manquait de charme et d'humanité moi qui aime tant les animaux.

Le parallélisme entre le vrai monde et le royaume inventé par la mamie, je n'ai pas adhéré. J'ai pourtant encore un pied sur terre et l'autre dans les étoiles. Trop d'enfantillages qui au final annihilent la tendresse qui n'était pourtant pas bien loin dans ce roman.

Je concède néanmoins une jolie plume à cet auteur qui n'a pas pu être exploitée pleinement sous les traits d'une fillette de 8 ans fana de Potter, Star Wars, Apple et Wikipedia et des personnages plus aboutis trop relégués dans l'ombre.

Voici que je termine l'écoute du livre audio Ma grand-mère vous passe le bonjour et je suis bien perplexe.

C'est un livre qui m'a valu la désagréable sensation d'alternance de douches chaudes et de douches froides. Je m'explique : je suis entrée dedans sans difficulté. Elsa, petite fille solitaire et surdouée donc différente et sa grand-mère complètement rebelle sont deux personnages qui vous embarquent sans difficulté dans leur sillage et dans leur tendresse. L'écriture est plaisante, l'humour agréablement réparti dans le texte. C'est divertissant.

Puis, à petits pas feutrés, on découvre un univers imaginaire en écoutant avec Elsa les récits de sa grand-mère et ce monde fantastique peuplé d'animaux nuages et autres sorcières et princesses prend ensuite une place de plus en plus importante dans le roman jusqu'à l'envahissement. C'est ce qui m'a fait décrocher.
Ce côté conte fantastique est un brin trop poussé pour moi dont ce n'est pas l'univers de prédilection même si la pertinence du propos est incontestable quant à la place d'une grand-mère dans la vie de tout un chacun, la relation fabuleuse qui se joue, l'attachement, puis le deuil, le vide immense, la colère même, lorsque l'aïeul disparait. Ainsi, à plusieurs reprises, alors que j'avais décroché, l'auteur m'a rattrapée par des passages d'une belle justesse, plein de poésie, irrésistibles.

Alors, pour conclure, je ne peux que reconnaitre le talent d'écriture et l'immense imagination dont l'auteur fait preuve ainsi que la construction habile qu'il orchestre à travers la mission des lettres qui va conduire Elsa vers l'apaisement mais c'est sans nul doute l'envahissante présence de cet univers fantastique dans le roman qui m'a lassée et a rendu mon écoute malaisée. Vraiment dommage !

C'est difficile de faire une critique aujourd'hui, car habituellement, quand un livre ne me plaît pas je l'abandonne. Là, j'ai trouvé énormément de défauts à ce roman mais je suis quand-même allée (très péniblement) au bout.
Je trouvais le début sympa, la grand-mère déjantée qui donne tout pour sa petite fille mais aussi pour les gens en général. Peut-être que c'est pour cela que j'ai tenu, je voulais certainement savoir pourquoi elle avait du créer un monde "magique". MAIS : - Elsa, petite fille très maline : est un wikipédia sur pattes: a presque 8 ans seulement, elle a un IPAD, elle a lu l'intégralité des Harry Potter et vu tous les films ( certains HP sont interdits -12ans mais là pas de problème...), analyse mieux les adultes que les adultes eux-mêmes ( même les psychologues), ponctue quasi toutes ses phrases par le mot " genre" ce qui est insupportable à la lecture, et on apprend même à la fin qu'elle sait conduire...."genre"
- un des voisins, Alf, est grossier, on le sait dès ses premières interventions, où il ponctue chaque phrases par "merde", le problème c'est que c'est comme ça tout au long du roman.
- le monde fantastique est finalement omniprésent, ce qui n'est pas forcément plaisant quand ce n'est pas ce que l'on recherche
- la voisine passe son temps à "lisser un pli qui n'existe pas sur sa jupe" , ça doit être écrit une trentaine de fois dans le roman (et encore...)
- la grand-mère est médecin mais ne sait pas écrire...
- d'autres répétitions incessantes en font un roman d'une longueur et d'une lourdeur ... par exemple le chapitre 31 débute par " La cinquième lettre atterrit sur les genoux d'Elsa. Au sens littéral" , puis 25lignes plus tard " C'est à cet instant que la lettre lui atterrit sur les genoux , au sens littéral" pfffff et c'est comme cela tout du long...
On a la cerise sur le gâteau à la fin: "EPILOGUE (Ceux qui ne savent pas ce que signifie "épilogue" pourront regarder sur Wikipédia) " AAAAAh OK donc en plus l'auteur nous prend pour des cons !!!
Alors oui je ne sais pas comment et pourquoi j'ai tenu bon, mais on ne m'y reprendra plus!

Le début est plaisant et amusant avec ce trio de générations atypique, une petite fille vraiment très futée, la mère très sérieuse - même un peu rabat-joie - et surtout une grand-mère déjantée au possible, incroyable, aux idées aussi nombreuses que saugrenues.

La référence à la science-fiction et à Harry Potter est partout et même si on aime bien Harry Potter, ce n'est pas évident de voir ici un intérêt quelconque aux allusions fréquentes à cette série. Egalement, j'aime bien rire mais décliner continuellement des gags plutôt tirés par les cheveux a ses limites… Pour moi, c'était vraiment trop ! Après 200 pages, j'en ai sauté 100, réessayé plus loin (même résultat sur moi : le désespoir) puis sauté encore, 20 pages avant la fin (la peur de rater le meilleur…) et constaté qu'on continuait de naviguer entre fiction et réalité, avec un intérêt toujours très limité.

Il y a bien un message sur le risque d'être à la fois quelqu'un de bien et une mauvaise mère mais je n'y ai pas trouvé mon compte. En revanche, du même auteur, je recommande “Vieux, râleur et suicidaire” qui m'a paru drôle, avec un message positif et intelligent.

Lu il y a quelques mois. La lecture fut laborieuse. Entre le réel et l'imaginaire on se s'y retrouve plus. Je ne m'attendais pas à ça en achetant ce livre, j'imaginais une sorte de "chasse au trésor" mais pas du tout. Je l'ai lu jusqu'au bout avec difficulté, beaucoup trop fantasque pour moi

Je n'ai pas accroché du tout. Je me suis perdue dans cette histoire décousue. Je n'avais qu'une hâte : le terminer pour voir de quoi il en retournait à la fin. Mais, quelle déception.

Je partais confiante pour ce roman car j'avais adoré son premier livre " vieux , râleur , suicidaire , la vie selon Ove " mais des longueurs , des répétitions ont gâché ma lecture!
Et puis toute la partie imaginaire avec les différents royaumes m'a un peu , beaucoup ennuyé !
De beaux passages sont toutefois à noter quand Elsa découvrent qui sont vraiment ses voisins grâce aux lettres de pardon de sa grand - mère !

Cette histoire est simple et bien sympathique mais dans laquelle je n'ai rien trouvé d'exceptionnel. Un bon livre de plage.

Quelle déception que ce livre. Ce qui me déplaît ce sont les excursions dans le pays imaginaire, je sais, c'est ce qui enchante nombre de lecteurs!
En revanche l'immeuble et ses occupants m'incite à poursuivre clopin-clopant cette histoire jusqu'à son terme