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4,12

sur 632 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
"Je lui parlais, je lui chantais La Jument de Michao et son petit poulain....j'entends le loup, le renard et la belette, j'entends le loup et le renard chanter…", Aymeric chante pour un gamin pas encore né , celui de sa compagne. Il a vingt cinq ans , elle en a quarante. Ils se connaissaient déjà avant. Sept ans après, ils se recroisent à sa sortie de taule. Elle est enceinte de six mois d'un autre. L'idée que les gens puissent croire qu'il est le futur père excite ce gamin un peu perdu dans le tourbillon de la vie, "Je me sentais adulte. Ce n'était même pas une histoire de maturité mais vraiment d'image sociale. Comme un enfant qui joue à la poupée et qui croit à son personnage.....J'avais joué les petits couples rangés à quinze ans. Les voyous à vingt-cinq. Et maintenant, les futurs pères de famille." Ce qui commence comme un jeu va devenir du sérieux , du très sérieux pour Aymeric. La gêne, l'indifférence des débuts qui vont suivre la naissance va peu à peu laisser la place à la tendresse, et il va définitivement finir par être fou du môme. Une évolution affective exprimée avec un naturel émouvant, accompagnée de nombreux détails ( attitudes de ses propres parents, de la meilleure amie de sa compagne....) de fond. Il est sincère et réaliste dans ses sentiments, assume ses erreurs de comportement avec le gamin tout en conservant un regard ironique sur lui-même. Tout ca baigne et nous ne sommes qu'à un tiers du livre, et nous savons tous que rien ne baigne éternellement dans la vie, donc le grain de sable dans l'engrenage ne va pas tarder, et d'autres vont le suivre......et ca va être dur pour Aymeric, "Depuis sa naissance je ne vivais qu'à travers ce gamin qui n'était pas le mien, je lui avais tout cédé, ce môme avait tout écrasé, il avait annulé chez moi toute ambition professionnelle, il était devenu plus important que tout ce que j'avais connu jusqu'alors, il avait rendu tout le reste sans intérêt ."

Un roman poignant sur l'amour filial et la paternité raconté avec intelligence et beaucoup d'émotion et de finesse. Il paraît qu' à l'émission le Masque et la Plume ils étaient à l'unanimité sur la qualité de ce roman, et bien je les rejoins. Si le sujet vous plaît n'hésitez pas, perso je l'ai lu d'une traite. Et bien sûr merci, merci Christophe pour toutes ces découvertes, où je te suis sans hésiter !


"Je ne croyais pas assez à mon personnage. Je n'étais pas assez investi dans mon rôle. Comme si je n'avais pas les épaules pour l'incarner pleinement. Comme si je n'étais pas tout à fait la bonne personne, ou pas tout à fait à la bonne place."
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Aymeric a vingt-cinq ans mais ne sait que faire de sa vie après une séparation et un séjour en prison. Ses retrouvailles fortuites avec une ancienne connaissance, Florence, quadragénaire célibataire et enceinte de six mois, lui offrent un nouveau départ. Et lorsque Jim naît, c'est tout naturellement qu'Aymeric se glisse dans le rôle du père. Les années coulent paisiblement, jusqu'à ce que Christophe, le père biologique du garçon, fasse irruption...


Rien ne va comme sur des roulettes dans l'existence d'Aymeric. Après un parcours scolaire écourté, quelques erreurs de jeunesse et une rupture amoureuse, certains pourraient même dire que tout n'est que ratages et maladroits tâtonnements dans la vie du jeune homme, alors que la précarité semble sa seule perspective durable. Pourtant, ou peut-être justement, lui tombe dessus ce qu'il est d'ailleurs le seul dans son entourage à envisager comme un cadeau de la vie : l'enfant sans père d'une femme passablement marginale, de quinze ans son aînée.


Se produit alors l'un de ces miracles qui n'existent peut-être que dans les romans. Malgré l'instabilité et les difficultés sociales, professionnelles et économiques assumées du couple, définitivement en rupture avec les schémas de vie classiques et les engagements qu'ils impliquent, l'enfant grandit sainement et sereinement, tuteuré par l'amour de ceux qu'il prend pour ses deux parents. Surtout, beau-père exemplaire, Aymeric réussit à nous conquérir au fil d'une narration touchante de sincérité et de maladroite volonté de bien faire, où les bons sentiments l'emportent tout en restant mesurés et crédibles. Et c'est un lecteur définitivement harponné qui aborde avec anxiété la partie la plus mélodramatique du récit, marquée par un inextricable enchaînement de mensonges et de rebondissements.


La finesse et l'émotion de cette tendre histoire de paternité font ainsi aisément passer ses aspects les plus idéalistes et son style décontracté, émaillé de quelques expressions triviales. C'est sous le charme qu'on achève cette lecture aussi touchante qu'originale.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Quelle place pour le père qui élève l'enfant quand il n'y a pas de lien biologique et seulement beaucoup d'amour ?
Quels droits pour ce père sociologique ?
Pierric Bailly questionne habilement le sujet dans ce roman où un jeune homme, assez contemplatif, lui-même grand enfant, plutôt indécis, devenu père par défaut (mais totalement investi dans ce rôle), voit s'éloigner celui qu'il a éduqué, aimé pendant près de 10 ans. Une écriture simple pour narrer une histoire tendre, bienveillante, sensible. Une histoire qui pourrait être la vôtre .
La vie tout simplement 😉 J'ai beaucoup aimé !
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Cet été-là, Aymeric travaille au Casino où il fait la connaissance de Florence. Ils sympathisent assez vite, elle détonnant avec ses piercings et son look, et se retrouvent, parfois, pendant la pause-café. Puis le jeune homme retourne à sa vie d'étudiant, à Besançon, et à sa vie amoureuse avec Jenny. Ce n'est que sept ans plus tard qu'ils se retrouvent par hasard, lors d'un concert. Elle, a lâché son boulot à Casino et, après des études d'infirmière, travaille à l'hôpital d'Oyonnax. Avec son grand manteau, il n'a pas remarqué son ventre arrondi. Qu'importe, après tout, 15 ans les séparent. Son goût pour les situations compliquées, il le revendique, ayant déjà fait de la prison. Amoureux, c'est tout naturellement qu'Aymeric assiste à l'accouchement de Florence, même s'il peine à trouver sa place. de même, il mettra du temps à s'attacher à ce petit bonhomme qui grandit, grossit et change de jour en jour. Lui et Jim s'apprivoisent gentiment mais quelle place a-t-il le droit de s'octroyer auprès de cet enfant qui, juridiquement, n'est rien pour lui ?

Malgré les 15 années qui les séparent, Florence et Aymeric ont trouvé une forme d'équilibre ensemble. Bousculé mais soudé avec l'arrivée de Jim. Si les premiers pas sont hésitants, si le geste est maladroit, le jeune homme s'attache peu à peu à cet enfant qui n'est pas le sien et éprouve un véritable et profond amour envers lui. Malheureusement, cette vie à trois va prendre un tournant inattendu, surtout pour lui. Sur plus de trois décennies, Pierric Bailly s'attache à cet homme, Aymeric, qui, de petit voyou sans avenir défini, va se découvrir une âme de père. Et si ce petit Jim devient le centre de son monde, s'il est prêt à tout donner pour lui, la chute n'en est alors que plus brutale. Aymeric est un personnage pour qui l'on ressent d'emblée une extrême tendresse tant il est touchant, sincère, droit et bon. Si Florence nous apparaît plus froide et perfide, ce n'est que pour mieux assumer son rôle de mère protectrice. Sur fond de précarité et de drames sociaux, l'auteur, avec pudeur et intelligence, interroge sur les liens du coeur, à défaut des liens du sang, sur la paternité, sur la fragilité des sentiments et la complexité des émotions. La plume, percutante, directe, sonne incroyablement juste. Tout comme ce roman émouvant et sensible...
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Aymeric et Jim..... Ce n'est pas une histoire d'amour ou si  mais pas celle que vous imaginez au premier abord.... Cette histoire il était utile d'en faire un Roman parce qu'il y a d'autre amour, celui ici d'un homme pour un enfant. Mais pas son enfant mais malgré tout son enfant. Il n'est pas de sa chair et de son sang mais c'est son enfant. Lui, l'homme s'appelle Aymeric et l'enfant Jim. Ce qui les unit à la base c'est une femme, Florence, la mère de Jim et l'amoureuse de Aymeric. Elle a 15 ans de plus qu'Aymeric et sur le point d'accoucher lorsqu'ils se rencontrent. Et puis Jim naît et c'est le début d'une relation à laquelle Aymeric ne s'attendait pas : être père même si biologiquement parlant rien ne les lie. Il est le père de substitution, de hasard, celui qui était là lors de sa naissance et qui va l'accompagner pendant quelques années jusqu'au moment où Florence, qui aime faire des essais qu'elle "tente pour voir", décide de prendre un autre chemin et d'emmener avec elle l'enfant.

Ici les rôles s'inversent, l'auteur redonnant et mettant en lumière, pour une fois, la place du père, de ce qui fait que l'on est père, comment cela se construit et comment on le devient, petit à petit, comment on découvre en soi des ressources et des centres d'intérêt que jamais, au grand jamais, on aurait imaginés quitte à remettre tout en question même son avenir, ses projets. Par petites touches, Pierric Bailly, ancre son récit dans le Jura, son pays,  ses paysages, ses ambiances urbaines ou rurales, en faisant également de son récit une radioscopie d'une société, d'une époque, d'une jeunesse, de celle des petits boulots, par choix, dans cet homme qui n'a d'autres ambitions, sans qu'il en est totalement conscience, de bâtir un foyer, d'être heureux. Il n'exige rien simplement de faire partie de la vie de Jim, d'avoir la place que son amour pour lui l'enjoint à être. Un père, celui qui a été présent à chaque moment depuis sa naissance, qui l'a protégé, guidé, écouté, avec qui il partage tout : les rires, les larmes, les joies et les peines. 

J'ai rarement lu un roman où, pour une fois, c'est de la fibre paternelle dont il est question et le tout avec une lucidité, une tendresse qui transpire dans chaque page, dans chaque moment de la relation qui unit ces deux êtres dont le plus âgé des deux, l'adulte, n'était pas préparé et n'aurait même jamais imaginé découvrir ce potentiel en lui. Pas de pathos, pas de grandes déclarations si ce n'est une révélation d'amour. C'est finement décrit, analysé, au fil du temps, des âges et des circonstances. Une vie cela se construit et c'est que fait magnifiquement Pierric Bailly dans son récit car Aymeric se construit, ne s'illusionne jamais et fait preuve d'une lucidité vis-à-vis des femmes qui partageront sa vie mais également de ce qu'il imagine être son futur et dont Jim est un élément central. Il y a dans l'évocation du sentiment paternel une sensibilité jamais exposée mais tellement présente que l'on ne peut que s'attacher aux différents personnages.

J'ai écouté Aymeric écrire l'histoire de sa vie et de celle de Jim, depuis sa naissance à l'âge adulte, je l'ai regardé évolué et grandir entouré de ses proches et ami(e)s et comme c'est un être sensible qui respectera les choix de chacun au risque de perdre ce qu'il a de plus cher, il fera des erreurs, des maladresses mais quand on est parent on apprend toujours et l'histoire n'est finalement jamais finie.

J'ai beaucoup aimé.
Lien : https://mumudanslebocage.wor..
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Voilà un très beau roman, difficile à lâcher, un roman fort et simple, un roman comme cela fait bien longtemps que je n'en ai pas lu.

Aymeric a 25 ans, quelques erreurs de jeunesse et de la prison derrière lui lorsqu'il croise à nouveau la route de Florence, 40 ans, qu'il avait déjà rencontrée lors de l'un de ses petits boulots chez Casino. Florence est enceinte de six mois lorsque Aymeric la revoit et qu'ils sortent ensemble pour finalement vivre ensemble. le père de l'enfant n'est pas dans l'équation car marié avec une autre et déjà père.
Aymeric reste lorsque le petit Jim arrive, et très vite il s'investit passionnément dans l'éducation de cet enfant, il l'aime comme son fils et c'est réciproque. Jim ne sait pas que Aymeric n'est pas son père. Cela dure quelques années, Aymeric et Florence ne s'entendent plus aussi bien et c'est alors que le père biologique de Jim réapparait dans leur vie, déboussolé par la mort accidentelle de sa femme et de ses deux enfants. Tout va changer d'autant plus que Florence va commettre l'inimaginable.

Un très bon roman, court et brut, avec une écriture précise, droite, puissante qui décrit en peu de mots la France des petits boulots, le couple et l'amour paternel sans les liens du sang, un thème qui n'est pas si fréquents dans les romans. Les personnages sont forts, incarnés, tous attachants malgré leurs défauts et leurs faiblesses, en particulier Aymeric, le gentil qui ne se plaint pas mais qui morfle méchamment. C'est un livre émouvant, déchirant par moments, vraiment magnifique.
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Aymeric a 25 ans lorsqu'il retrouve Florence.
Elle, elle a quarante ans et est enceinte.
Ils se mettent ensemble et Aymeric voue un véritable amour à ce petit Jim qui n'est pas de lui.
Mais dix ans plus tard, Florence part au Canada avec son fils.
Un beau roman sensible.
J'ai eu un peu de mal au début avec l'écriture pratiquement parlée, avec le style que je trouvais approximatif.
Et puis je me suis prise à l'histoire.
J'ai commencé à vraiment apprécier Aymeric et ses faiblesses, et ses doutes.
Une belle relation que celle d'Aymeric et Jim.
Deux personnages délicats qui surmonteront tant bien que mal les épreuves.
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Aymeric est né dans le Jura et il y vit. Suite à un petit trafic, il va faire un an de prison. Aymeric aime les emplois précaires. Il n'éprouve pas le besoin de se fixer pour longtemps dans une société. Lors d'une mission d'intérim dans un supermarché, il fera la connaissance de Florence. Celle-ci a bien bourlingué dans sa jeunesse. Lorsqu'il la recroise lors d'une fête quelques années plus tard, elle a maintenant 40 ans et est enceinte de Christophe, un homme marié. C'est le coup de foudre entre eux et malgré les 15 ans de différence et le bébé qui s'annonce, Aymeric décide de s'engager dans cette relation. Lui qui est assez immature et sans attaches, va s'impliquer énormément dans l'éducation du petit Jim. Il va assumer le rôle de père adoptif, il va s'intéresser au foot pour se rapprocher de Lui, il va lui enseigner la nature lors de balades dans la campagne jurassienne.
L'enfant aussi s'attache à lui et le considère comme son père. Mais quand son vrai père, Christophe, revient pour reconquérir Florence, Jim va apprendre la vérité sur son père.
Aymeric va devoir s'effacer pour respecter la volonté de Florence et Christophe de revivre ensemble. Ils vont partir au Canada et couper totalement les ponts avec Aymeric. Celui-ci le vivra très mal.
L'histoire est racontée du point de vue d'Aymeric, dans un style assez familier, presqu'un langage oral.
Ce sujet des familles recomposées et des beaux-parents n'est pas souvent abordé dans les romans contemporains, de même que la précarité de l'emploi en France.
Un personnage très attachant et touchant. Un roman très émouvant que je recommande vivement.
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Peu attirée par les ouvrages sans couverture, je serais passée à côté de ce roman touchant si je n'avais pas eu à le lire dans le cadre du travail… Il est question d'Aymeric qui, malgré leurs quinze ans d'écart, va sortir avec Florence, enceinte de plusieurs mois. Homme marié et respecté, Christophe, le père du bébé, a préféré décliner toute responsabilité et n'a jamais reconnu son fils. Or, l'âge de sa partenaire ou le nourrisson n'ont jamais été un obstacle pour Aymeric. Au contraire, très vite, le jeune homme va se prendre d'affection pour le petit Jim qu'il va éduquer comme si c'était son enfant. J'ai beaucoup aimé suivre les moments « père-fils » au fil des années. Pendant un temps, on sent énormément de complicité et d'amour entre eux ! C'était vraiment tendre ! Les scènes semblent tellement crédibles, poignantes et naturelles que j'imaginais aisément l'atmosphère ou les sentiments des personnages.

Malheureusement, les choses ne se passeront pas comme prévu. Évidemment, le retournement de situation n'est pas difficile à deviner… Avec l'arrivée d'un tiers dans cette famille heureuse, le couple va rapidement battre de l'aile. Pire : toute l'éducation donnée par Aymeric va être remise en cause. Pourtant, ce père adoptif est vraiment très conciliant ! (À sa place, j'aurais réagi de manière bien plus virulente, surtout avec une personne aussi toxique se tapant l'incruste dans ma vie…) Il va faire énormément d'efforts pour prendre sur lui, pour céder aux caprices de Florence et pour passer outre les réflexions de son entourage. Hélas, une machine implacable a été lancée… Bien vite, le pauvre Aymeric va voir son univers s'écrouler. Lui qui avait tout donné pour son « fils » va vivre le pire… Honnêtement, ce personnage principal m'a bouleversée. Même si ce lien m'a paru parfois excessif qu'obsessionnel, je le trouvais très beau et puissant ! J'ai été touchée par ce que va vivre Aymeric. de plus, j'ai maudit plus d'une fois les décisions de Florence. Celles-ci étaient souvent cruelles, notamment le coup des billets d'avion…

Le style est assez familier et contemporain cependant, cela ne m'a pas dérangée. Je me suis principalement concentrée sur la myriade d'émotions assaillant le narrateur au fil des chapitres. Jusqu'au bout, j'ai été intéressée par l'évolution de ces étranges relations bien plus complexes qu'il n'y paraît. Ce fut une lecture prenante, fluide et rapidement dévorée. Pourtant, je reconnais avoir plusieurs bémols. Tout d'abord, les twists sont hyper prévisibles. de plus, la dernière partie avec la fête remplie de drogue et d'alcool ainsi que le dénouement ouvert m'ont déplu. J'attendais une autre fin… Malgré cette fausse note finale, j'ai passé un bon moment. En outre, j'ai apprécié toutes les réflexions autour de la parentalité et des droits lorsque l'on n'est pas parent biologique d'un enfant.
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Le roman de Jim ou l'histoire des pères. Bailly imagine la vie incroyable d'un jeune enfant à l'origine plurielle: un père biologique et un père putatif. Ou plutôt il imagine la vie de ce père par hasard, jeune homme égaré mais plein d'amour pour ce petit être que le hasard de la vie lui offre.
Aymeric se révèle à lui-même et aux autres comme un père attentif et aimant. le petit Jim va guider ses pas d'homme et orienter ses choix. Mais les vicissitudes de la vie vont reprendre ce qu'elles lui ont donné. Mais peut-on cesser d'être père?
Les personnages sont bien campés, l'écriture est contemporaine; elle rappelle par son sujet et ses sujets le Goncourt 2018 de Nicolas Mathieu.


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