Le roman de Jim

Aymeric a 25 ans lorsqu'il retrouve Florence âgée de 40 ans. Dans leur Jura natal, chacun avec un passé décrit au début du récit, Ils renouent leur amitié d'antan en décidant de vivre ensemble. Florence est enceinte de Christophe, lui même marié et père de deux enfants qu'il n'a pas l'intention de quitter. Aymeric accepte l'idée d'une compagne enceinte d'un autre et accueille Jim, pas tout à fait comme un père, mais sans arrière pensée négative et remplace le père biologique absent. Puis, ce bel équilibre va être rompu…..Un roman qui pose la question du comportement des adultes vis à vis des enfants, doit-on leur dire la vérité ? Quand et Comment ? La résilience d'Aymeric sera t'elle à la hauteur de la situation ?

Je viens de finir le roman de Jim . J'ai aimé cette lecture jusqu'à son milieu . Après quelques années d'errance Aymeric retrouve Florence . Il a 27ans , elle quarante . Elle est enceinte de 6 mois . Tous deux commencent une aventure en attendant ce bébé qui ne sera pas reconnu par son père biologique . A la naissance du bébé Aymeric est dérouté , mais très vite il va s'attacher à Jim , il va l'aimé et Jim sera le centre de sa vie . Jim a 6ans et son vrai père refait surface et là .....je décroche ! L' histoire se dilue dans une seconde partie sans intérêt .

Lu apres les critique positives unanimes au "Masque et la Plume". Peut-etre j'en attendais trop. J'ai été décu. Oui, il y a de belles choses, sur la vie, les relations, le destin, "qui est le père", faut-il mentir pour le bien de quelqu'un.
Mais... je n'ai pas accroché. le style m'a géné. Peut être trop "decontracté" pour m'emouvoir comme cette histoire aurait pu/du le faire. Mais; à lire les autres critiques des lecteurs, j'ai presque honte de poster mon avis!

Pierric Bailly a choisi pour titre de son livre : le roman de Jim, cela aurait pu être le roman d'Aymeric. Tout dépend d'où l'on se place pour suivre cette histoire romanesque. Mais d'un côté comme de l'autre, le sujet tourne autour de la notion de paternité.
Habituellement, un enfant se construit à partir d'un père et d'une mère, (quoique à notre époque…) et si l'un fait défaut, comme ici le père, un père de substitution peut remplir le rôle. Sans prendre la place du père, défaillant ou absent, il va contribuer par son affection, son autorité, son exemple, à assurer une présence masculine et paternelle auprès de l'enfant. Ainsi en est-il d'Aymeric, le compagnon de Florence, vis-à-vis de Jim, le fils de celle-ci. Un lien va se créer de part et d'autre et se fortifier jusqu'au jour où Christophe, le père biologique, réapparaît.
Le sujet est bien traité mais l'histoire est trop rocambolesque, les personnages peu crédibles, cependant leurs fragilités les rendent plutôt attachants.
L'écriture fluide rend la lecture agréable, sans plus, on est loin de la grande littérature.

Le precedent roman de Pierrick Bailly, Michael Jackson ne m'avait pas fait grande impression. le Roman de Jim me laisse quant à lui une impression mitigée. D'abord une première partie qui court jusqu'au départ de Jim -, enfant à la paternité composite- et qui a eu bien du mal à m'inspirer autre chose que le sentiment désagréable d'un récit sans relief , sans aspérités, sans incarnation, et qui a abouti jusqu'à me rendre les personnages presque antipathiques. La seconde partie du Roman que fait débuter l'évènement d'une séparation semble alors révéler l'intériorité réelle des personnages , une consistance qui permet alors à P. Bailly d'évoquer avec une certaine finesse, la question de la filiation, de la parentalité et leurs complexités , tout en maintenant une forte tension émotionnelle ,comme en echo à la charge affective qui irradie ce cercle familial et ce pour enfin faire exister , apparaitre devant nous les acteurs d'un mélodrame qui n'a trouvé que tardivement ses modalités d'expression.

Aymeric a vingt-cinq ans lorsqu'il croise Florence, quarante ans et enceinte. le courant passe vite entre eux deux, et le jeune homme se retrouve à élever comme son fils le petit Jim. Entre le Jura et Lyon, sur plus de vingt ans, le roman déroule cette histoire d'amour passionné entre un père et le fils qui n'est pas de lui.
Je suis passée par différents sentiments en cours de lecture, certains passages me plaisant beaucoup et d'autres moins, et si, finalement, mon avis est assez mitigé, la raison en est très certainement le style. le langage jeune et relâché du narrateur s'accorde parfaitement à son personnage, mais c'est peut-être ce qui m'a lassée, à la longue… Je ne saurais trop dire, pourtant le sujet ne manque pas d'originalité, ni de sensibilité.
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Aymeric a 25 ans lorsqu'il retrouve Florence, 7 ans après leur première rencontre. de 15 ans son aînée, elle se prépare à accueillir son premier enfant dont le géniteur, marié et déjà père de famille, ne veut pas entendre parler. Entre eux naît une histoire d'amour improbable dans laquelle ils s'installeront pourtant pendant 10 ans. Une décennie au cours de laquelle, malgré son jeune âge, Aymeric fera figure de papa pour Jim. Mais cet équilibre bascule le jour où Christophe, son père biologique, refait surface après l'accident de la route qui vient de le priver à tout jamais de sa femme et de ses 2 enfants. Contre toute attente, Florence lui accorde une place dans leur vie, à elle et à Jim, au détriment de celle occupée jusqu'alors par Aymeric relégué au rang de "parrain"... Puis vient l'exil au Canada pour ce noyau familial reconstitué. Séparés contre leur gré, Aymeric et Jim entament alors chacun de leur côté une veritable descente aux enfers.

Une histoire touchante que celle de cet enfant et de son papa de coeur. Une histoire qui pose de nombreuses questions : sur quoi repose la légitimité parentale ? que vaut la parole de l'enfant quand les couples se déchirent ? est-il responsable de mentir à  un enfant ? où s'arrête l'instinct de protection et où commence la manipulation ? Et j'en oublie sûrement...

Si j'ai apprécié les fondements de cette histoire et les messages qu'elle envoie, je dois avouer qu'il m'est toujours difficile d'entrer véritablement dans un roman quand le style et le vocabulaire choisis par l'auteur me maintiennent dans la quotidienneté de notre société, dont j'éprouve le besoin de m'extraire le temps de mes lectures.

Aymeric 25 ans vivote de petits boulots, Florence 40 ans, célibataire est infirmière, decident de faire un bout de chemin ensemble.

Florence lui a expliqué sa grossesse et le pourquoi qu'elle garde l'enfant.

A la naissance de Jim, Aymeric ne montre aucunes fibres paternelles et ne s'occupe pas du bébé mais petit à petit le regard d'Aymeric va changer vis à vis de Jim et c'est ainsi qu'il va prendre le rôle du père.

Un jour Christophe le père biologique va débarquer dans ce trio.

Une histoire sur la paternité , la naissance sous x, le père de substitution.

Doit-on dire la vérité ou continuer à mentir de peur des réactions de l'enfant ?

Un récit avec quelques longueurs, et personnellement j'ai zappé la partie foot.

J'aurai aimé un Aymeric plus combatif surtout concernant l'histoire de Samantha qui m'a laissée perplexe.

Note : 3 / 5

Jim, c'est le nom d'un enfant qui naît aux côtés d'un père de substitution, Aymeric, avec lequel la fusion opère immédiatement. Jusque-là rien d'extraordinaire, si ce n'est que le jour où le père biologique réapparait, Aymeric, le narrateur, va devoir céder sa place et s'effacer de la vie du jeune garçon.

Cet ancien tôlard qui est rentré dans le droit chemin en devenant intérimaire, m'a émue par sa sincérité, par l'amour inconditionnel qui nait peu à peu pour celui qu'il considère comme son fils, par les épreuves qu'il doit endurer après sa séparation avec Florence. Ses interrogations sur sa légitimité en tant que père, celles sur la question de la paternité résonnent avec force, tant être parents poussent les individus dans leurs retranchements : « Il y a toujours un moment où on leur en veut d'être ces miroirs miniatures sur pattes. Mais on leur en veut aussi de ne pas nous ressembler totalement, de ne pas être des clones parfaits, d'avoir en plus de ça leur putain de personnalité. »
Enfin, son Jura natal qu'il ne quitte que provisoirement offre un cadre grandiose à sa passion pour la photographie et au récit.

Pourtant, j'ai eu du mal à croire aux nombreux rebondissements de cette intrigue où père et fils tentent de se retrouver dans un chassé-croisé géographique et familial. de même, les personnages secondaires - Florence, Monique, la mère de Florence chez qui s'installe le couple après la naissance de Jim, Christophe, le père biologique qui réapparait soudainement après un drame, ne m'ont pas totalement convaincue.

Les 60 premières pages sont assez indigestes mais plus on avance dans le récit plus les surprises se présentent et dès lors que l'obsession devient omniprésente de la quête de cet homme envers l'enfant, "son" enfant, c'est souvent poignant. Dommage qu'on soit encore si souvent dans le morne des paysages français d'un social sinistré. Comme de multiples pauses qu'on sent surfaites. Il y a cependant, dans ce qui est de l'abandon à l'autre, un bel élan du coeur.