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sur 320 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
De nos jours, être stagiaire c'est presque un métier d'avenir ! Les offres regorgent d'offres de stage alors que les entreprises pourraient, pour le boulot à fournir, aisément employer un salarié … Enfin, bref, le débat n'est pas là !

Un stagiaire c'est quoi en fait ? C'est un étudiant qui doit mettre en pratique la théorie qu'il a apprise en cours, c'est apprendre le métier, se mettre en situation … sous la responsabilité d'un tuteur. Un tuteur qui va s'occuper de lui, le former « au terrain », le conseiller, lui permettre d'évoluer, de comprendre, d'apprendre tout simplement.

Mais aujourd'hui, un stagiaire c'est quoi pour de nombreuses entreprise ? En vrai ? C'est un étudiant qui coûte pas cher, que l'on va pouvoir faire bosser jusqu'à pas d'heure, à qui on peut faire miroiter un poste en fin de stage, que l'on ne va pas spécialement accompagner, parce que le tuteur est débordé, qui doit avoir toutes les compétences et toutes les connaissances nécessaires à la bonne réalisation des missions.

Et c'est ce que montre ce livre. À travers les histoires de 6 jeunes, on découvre un système bien rodé de certaines entreprises qui vont continuer de faire appel à des stagiaires, sans vraiment les former comme elles le devraient, afin de gagner un peu d'argent.

Parce qu'en théorie, un stagiaire c'est : une bonne formation au début (qui demande du temps au manager, en effet) mais un réel gain par la suite, autant au niveau efficacité que productivité que qualité du travail fourni. Sans parler de l'expérience que cela apporte réellement à l'étudiant.

A travers ce livre on découvre surtout la difficulté qui existe pour ces stagiaires de faire la part des choses entre vie privée et vie professionnelle. le contexte est convivial, certes. Passer plus de 8h par jour dans la même entreprise, en vivant les mêmes « choses » (à savoir être exploité tout en étant sous-payé), ça rapproche.

Pourtant, le stage c'est aussi ça. Apprendre à connaître la limite qui existe entre le monde de l'entreprise et sa vie personnelle. Mais quand on est jeune, qu'on a connu que l'école, la rupture est difficile. C'est ce que Samantha Bailly met en scène dans son roman. Des histoires d'amitié, d'amour, des rapports de séduction, qui sont compliqués, des questions, des doutes, des appréhensions concernant l'avenir.

Si ce livre nous transporte aisément dans la vie de stagiaire, je trouve que l'histoire est trop orientée « vie privée ». En voulant faire prendre conscience du quotidien de ces jeunes, Samantha Bailly généralise, selon moi, les stagiaires comme manquant de maturité, un peu « je m'en foutistes », adeptes des dérapages et des beuveries. Bien que je sois révoltée par la façon dont certaines entreprises traitent leurs stagiaires, il ne faut pas oublier que d'autres entreprises forment vraiment les étudiants (de façon professionnelle et efficace). Peut-être que le fait d'avoir eu l'opportunité de faire des "bons" stages ne m'a pas permis de m'identifier à ces personnages.
Lien : http://vudemeslunettes.wordp..
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A ma gauche: Ophélie Dubois, rennaise, en couple depuis deux ans, qui, de galère en galère, vient de décrocher un stage de 6 mois à Paris. Son activité préférée: s'occuper de son chat.
A ma droite: Arthur, fils de bonne famille, parisien, étudiant en école de commerce, adepte des soirées " drague/alcool/ cocaïne", vient de décrocher un stage de 6 mois dans la même société. Son activité préférée: cocufier sa copine. Oui. Arthur est un connard, autant le dire de suite
La société en question se nomme Pyxis, une grande boite ultra célèbre qui édite des mangas et vient d'ouvrir une branche jeux vidéo. Une société de rêve, réputée être " aussi cool que Google" (il y a des fauteuils colorés et des jeux vidéos en salle de pause, une salle de sport, on vient travailler habillé comme on veut...)
Le rêve d'Ophélie qui est fan de leurs productions depuis des années, une simple ligne valorisante sur le CV pour Arthur. Ophélie va donc passer 6 mois au service communication sous l'égide de Caroline Tranchant, une femme d'affaires toujours vissée à son téléphone qui lui adresse à peine la parole. Pour Arthur ce sure le service comptabilité et ses tableaux à remplir sous les ordres de Steven, un type à l'air depressif qui truffe ses phrase d'anglicismes et ne cesse de rappeler à quel point son précédent stagiaire était doué, efficace etc..

Bienvenue dans le monde de l'entreprise, la petite société qui a bien grandi aime à rappeler l'ambiance chaleureuse, détendue, agréable qui a présidé à sa création, la réalité est tout autre: la boîte de rêve n'engage quasiment personne mais utilise un nombre colossal de stagiaires, dont elle s'assure la collaboration en faisant miroiter la possibilité d'un renouvellement de stage ou d'un CDD ( même le type chargé du recrutement des stagiaires est un stagiaire). Mais pour ça il va falloir se donner à fond pour quelques 400 malheureux euros par mois. C'est le cas de nos deux nouvelles recrues qui vont rejoindre la cohorte des Hugues, Vincent, Alix et Enissa, tous dans la même situation.
La "culture d'entreprise" encourage le fait de faire tomber les barrières hiérarchiques.. mais ça n'est que façade, gare au responsable qui s'afficherait trop en compagnie des stagiaires. le copinage oui, mais pas de trop près.
Ca sent la désillusion!

Et au final j'ai plutôt aimé ce livre, parfois drôle, souvent bien vu ( souvent je me suis dit que ça sentait le vécu!). et ce malgré ses personnages principaux qui ont un peu trop tendance à monopoliser le récit, et c'est dommage.
Ophélie, ça va encore, même si elle manque sérieusement de répondant. Mais Arthur est vraiment un connard de A à Z, même s'il s'étoffe au fil des pages et gagne un peu en profondeur, il reste le type qui se bourre la gueule, se drogue, fait des conneries, et demande à son meilleur ami de lui sauver la mise. le tout doublé d'un misogyne de première qui trompe sa copine à tour de ras, assuré qu'il est qu'elle reviendra en s'excusant de s'être mise en colère. il le dit clairement: son but c'est de séduire, et d'avoir tout pouvoir sur l'esprit des femmes qu'il ne considère que d'un point de vue esthétique. Il fait quand même régulièrement du harcèlement sexuel - ce qui l'intéresse, c'est la chasse, et plus la proie résiste, plus c'est un défi à relever- sur la pauvre Ophélie, qui , comme elle est trop polie et discrète, ne lui met pas la droite qu'elle devrait lui assener. C'est un peu ça le problème: un personnage principal agaçant au possible, et le deuxième qui est nettement plus intéressant avec ses problèmes d'argent, mais se retrouve de fait presque au second plan. Malgré tout, la position d'Ophélie par rapport à la drogue me gène un peu: pas plus choquée que ça de voir Arthur se faire des rails, ni de supposer qu'Hugues passe plus de temps à prendre n'importe quoi au motif " ho si je lui dis que la drogue, c'est quand même un peu dangereux, ça va le pousser à en prendre plus". Par contre elle est limite choquée lorsqu'une copine lui dit qu'elle n'a jamais fumé un joint. WTF? Ophélie, tu m'inquiètes!

Ceci dit, j'ai apprécié le fait que chaque chapitre soit le point de vue de l'un des deux ( et je vous jure que je me disais " ouf c'est au tour d'Ophélie, enfin, pendant quelques pages je ne vais pas avoir d'envies de meurtre), mais comme je le dis souvent, ici ce sont les personnages secondaires que j'ai le plus appréciés, avec en tête Alix, l'otaku aux cheveux rouges, aux boucles d'oreilles donuts, aux tee-shirts geek et à la manucure Pikachu. Parce que c'est un bonne copine comme on aimerait en avoir, parce qu'elle est intègre et qu'elle assume sa geekerie. donc elle m'est très sympathique évidemment. Hugues, le bon pote aussi. Même Enissa, la dragueuse qui en fait trop et finit toujours par se ridiculiser est parfois touchante. Des personnages stéréotypés, mais qui gagnent en profondeur au fil des pages. Ca m'a rappelé des souvenirs de fac - même si je n'ai jamais fat ce genre de stage-, les étudiants en galère d'appart, qui triment pour un salaire de misère, j'en ai vu un certain nombre...et la galère pécuniaire, avec le chômage, j'ai connu aussi.
Au final j'ai quand même lu le tout et assez vite, pressée de savoir qui allait être engagé, qui allait être exploité, qui allait s'en sortir. le constat est quand même amer: dans cette société là, on voit des gens s'enthousiasmer pour un CDD de 6 mois sans plus de garanties. Ca aussi j'ai connu !

Après, c'est un livre sympa, mais pas inoubliable non plus. J'ai aimé l'idée, les personnages secondaires.. mais le propos a tendance à se diluer dans l'alcool et les soirées.
Lien : http://chezpurple.blogspot.f..
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Je me suis gravement ennuyée.
L'idée de dénoncer les conditions des stagiaires était bonne mais le tout noyé dans des histoires de beuverie et de coucherie, ça finit par lasser. Et puis les prénoms raccourcis du genre "vince" pour Vincent", "Ju" pour Juliette, "Oph", pour Ophélie, ça va "5 minutes", comme on dit. A la longue, ça use le lecteur. Bref, je n'ai pas du tout accroché, ni au style ni à l'histoire. Franchement, je m'attendais à beaucoup mieux.
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Bien qu'ayant déjà lu "ce qui nous lie" et ne l'ayant pas beaucoup apprécié, j'ai voulu retenter ma chance avec "les stagiaires".
J'ai été très déçue par le livre, surtout en ayant lu de nombreux avis très positifs à son sujet.

Alors au départ c'était plutôt pas mal, on suivait plusieurs personnages qui étaient stagiaires dans une même boîte. Et puis l'auteur a recentré la narration sur deux personnages : Ophélie et Arthur.
Et même si on avait des nouvelles des autres personnages par l'intermédiaire des deux principaux, l'ambiance du livre a changé. C'est comme si on passait de quelque chose de positif à un sentiment d'oppression.

Alors oui, on passe du stage rêvé à la désillusion mais il y a autre chose qui plombe le livre. Les personnages !

J'ai trouvé que les personnages étaient tous hyper caricaturaux, ce sont de vrais stéréotypes sur pattes. On y trouve la provinciale un peu perdue dans la ville parisienne, la grosse geek de service, l'allumeuse, le gros hipster de base et le fils à papa autodestructeur.
Et le plus dommage, c'est que l'on se retrouve avec des personnalités sans nuance alors que les personnages sont le coeur de ce livre !

Autre chose qui m'a beaucoup dérangée dans ce livre, c'est le fait qu'on passe de l'univers des stagiaires qui se donnent à fond avec l'espoir d'obtenir un emploi sur le long terme dans la boite où ils rêvent de bosser ... mais très vite cet univers passe au second plan pour se concentrer sur l'hypothétique relation entre Ophélie et Arthur !

C'est comme si le stage n'avait été qu'une excuse pour permettre à des gens sans aucun points commun de se rencontrer et de tisser des liens dans l'adversité.

Et puis une chose qui me tient à coeur (et que je me suis rappelé en lisant une critique) c'est au sujet d'un passage qui m'a vraiment énervé. : Ophélie réagit vraiment très bizarrement lorsque Alix lui avoue n'avoir jamais pris de drogues à 23 ans.

Je ne sais plus ce qu'elle lui répond mais c'est ce qu'elle ajoute mentalement qui m'a fait bondir. « Cela dit, si sa vie était jusqu'ici une série de chats et de forums de discussion, ceci explique cela : le virtuel n'offre pas toutes les expériences de la vie, loin de là. »

Là j'ai envie de dire WTF et je pense que je ne suis pas la seule !

En quoi le fait de choisir de ne pas se droguer fait de vous un être inférieur qui n'a aucune expérience de la vie ? Dans quelle monde c'est la base de l'expérience humaine ?????

Alors je ne sais pas si c'était intentionnel de la part de l'auteur pour mieux nous encrer dans le livre ou si ce n'était qu'une maladresse mais en tout cas cela n'a pas DU TOUT fonctionné !

J'ai aussi eu l'impression que Samantha Bailly en faisait trop, BEAUCOUP trop, tout le temps. C'est un des gros problèmes du livre et en plus c'est récurent.

En ce qui concerne la plume de l'auteur je l'ai trouvée médiocre dans ce livre alors qu'elle laissait beaucoup plus transparaître des sentiments dans ce qui nous lie. Les personnages étaient un peu plus nuancés aussi !


Quant à la fin, j'ai été déçue devant la solution de facilité choisie par l'auteur, même si je m'attendais à quelque chose dans ce genre.

JEn résumé, je n'ai pas du tout aimé ce livre. Je ne le recommande PAS. Mais je comprends qu'il puisse toucher un certain public !
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J'ai lu beaucoup d'avis positifs sur ce livre, ce qui a motivé ma lecture, et comme souvent dans ces cas là, la déception est d'autant plus grande. Je ne peux pas dire que ce roman est mauvais, il y a même de bonnes idées, comme l'incrustation de mails et de conversations instantanées typiques de notre époque. Mais d'autres choses m'ont gênée et la première est que très vite, la vie personnelle des stagiaires devient plus présente que leur vie professionnelle. Au départ, il est question des opportunités qu'offre le stage, des tâches qu'on leur confie et des relations avec les collègues mais rapidement, on en vient à parler de leur vie sentimentale, pour ne pas dire sexuelle. Deux des stagiaires sont narrateurs et ça conduit à deviner ce qui va se passer...

Et puis il y a la question des personnages. Ils sont ultra clichés : la jolie provinciale, le fils à papa, le hipster, la geek, le dragueur et la chienne en chaleur. Ce sont les deux premiers qui sont mis en avant même si ce ne sont pas les plus intéressants et même la relation qu'ils nouent est clichée. J'ai eu du mal à cerner la personnalité d'Ophélie : provinciale sérieuse et bosseuse, elle est aussi une habituée des soirées et ne comprend pas qu'à 23 ans, on n'ait pas fumé un joint. Je ne dis pas que les bosseurs ne savent pas s'amuser mais son apparente maturité contraste avec sa facilité à se démonter la tête. On dirait que l'auteure fait en sorte qu'Ophélie soit irréprochable. Et maintenant que j'y repense, c'est le cas pour tous les personnages féminins : quoiqu'il se passe, c'est toujours elles les victimes et les mecs les conn****. En ce qui concerne Arthur, le fils à papa, il se cerne très bien tout seul mais on ne peut pas dire que le personnage apprenne de ses erreurs. Les autres, tout aussi clichés, cachent des failles qui les rendent plus intéressants mais ils ne sont pas narrateurs et on s'intéresse donc peu à eux, sinon à travers le regard des autres, et c'est dommage.

Il y a aussi le manque de crédibilité général : ça parle de manga rapidement sans savoir précisèrent de quoi il est question, et ça se ressent. Quand Ophélie en parle, elle dit que ça a marqué sa vie... sauf qu'elle ne fait que le mentionner et que ça n'apparaît pas dans sa vie. L'entreprise sympa n'est donc qu'un prétexte pour réunir des personnages qui doivent avoir des expériences sentimentales plus ou moins réussies. Et cette habitude de faire des fêtes et de boire comme des trous me fait plus penser à l'université qu'à l'entreprise. Et pour un roman censé parler de stagiaires qui commencent à avoir des responsabilités, ils devraient au moins se heurter au fait que la vie professionnelle et les fêtes à foison ne sont pas compatibles. Mais non, car les beuveries servent à gérer les vies sentimentales et apparemment, c'est ça qui compte le plus.

Je n'ai rien contre les histoire sentimentales mais quand il y a un cadre intéressant non exploité, je suis déçue. Et puis il y a la fin : elle ne résout absolument rien, pour aucune stagiaire. En arrivant aux dernières pages, je me suis demandée s'il n'en manquait pas, tant j'ai eu l'impression que rien n'était réglé.

Ce ne fut pas une lecture désagréable car c'est plutôt bien écrit, mais la romand prend l'ascendant sur tout le reste et la fin laisse un goût d'inachevé.
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Quand j'ai commencé ce roman je n'en m'attendais rien et je n'ais pas été déçu. Les stagiaires retrace le quotidien de jeunes adultes qui mélangent allégrement perso et pro, qui se saignent pour leur boîte en contrepartie d'un salaire de misère et d'aucune considération.
Il n'y a rien d'extraordinaire dans les personnages, dés qu'une intrigue intéréssante pointe le bout de son nez elle est bâclée et on passe à autre chose.
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Après quelques lectures assez complexes, j'avais envie d'un roman plus léger. La réception des Stagiaires de Samantha Bailly tombait donc fort à propos, et j'étais curieuse de découvrir un roman de cette autrice. Celle-ci nous emmène dans le quotidien de six jeunes adultes, en stage chez Pyxis, une entreprise attractive éditant des mangas et des jeux vidéos. Tour à tour, nous suivons le parcours d'Ophélie, une Rennaise débrouillarde qui doit tout quitter pour enfin décrocher un stage à Paris et celui d'Arthur, un fils à maman issue de la jeunesse dorée. Ils nous confient les déboires qu'ils rencontrent avec leurs responsables, les journées bien trop chargées et les soirées dans le bar du coin en compagnie de Hugues, Vincent, Alix et Enissa, les autres stagiaires de chez Pyxis. Je ne connais pas du tout le monde de l'entreprise et il s'agissait donc pour moi d'une immersion dans un milieu dont je ne maîtrise pas du tout les codes. Ce roman nous dépeint donc la fascination qu'une petite start-up dynamique peut représenter, la solidarité nécessaire entre employés, mais aussi la difficulté de trouver un emploi et la précarité imposée aux stagiaires. Malgré mon intérêt pour découvrir ce milieu, je n'ai pas vraiment réussi mon immersion dans l'intrigue. Sans doute, le roman m'aurait-il davantage séduit il y a dix ans, mais j'ai eu du mal à en trouver un véritable intérêt aujourd'hui. Il semblerait que je ne fasse pas du tout partie de la cible de lecteurs visés, puisque je me sentais sans cesse en décalage avec les préoccupations des jeunes stagiaires. J'ai d'ailleurs eu quelques difficultés à m'intéresser réellement aux personnages que j'ai trouvés un peu trop stéréotypés. Je suis restée insensible à leurs histoires de coeur, et leurs aventures de jeunesse n'ont pas vraiment su me toucher. C'est fou comme ce roman m'a fait paraître vieille et j'en conclus décidément que la littérature young adult n'est pas faite pour moi !
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Je suis vraiment désolée de ne pas avoir aimé ce roman car l'auteur est une personne sympathique, qui oeuvre beaucoup pour la cause des auteurs de littérature jeunesse. Cependant, ces Stagiaires m'ont laissé de marbre. Ils ne sont pas attachants, Ophélie et Arthur en tête. Ces deux héros, dont les voix s'entrecroisent tout au long du livre, ne cessent d'enchaîner les "bêtises", en s'envoyant parfois à la figure trois lignes de dialogue d'une incroyable lucidité, mais qui du coup malheureusement tombe à plat. Que dire d'Ophélie qui semble ne pas avoir eu de vie (et encore moins d'amis) avant son arrivée chez Pixis, hormis une mère à peine entre-aperçue et un ex (deux ans d'amour tout de même) très vite oublié ? Que dire d'Arthur, agaçant fils à maman qui n'a qu'à ouvrir le bec pour que tout lui tombe tout cuit dedans, et qui trouve encore la force de s'en plaindre ? L'histoire elle-même manque de rythme, en voulant s'étendre tout au long du stage d'Ophélie, l'action s'étire en longueur et je me suis ennuyée.
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