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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Christina est atteinte d'une maladie dégénérative. Elle a un handicap très fort. Autant elle ne souhaite pas qu'il régisse sa vie, autant ses parents n'ont pas la même vision. Nous sommes au début du siècle et la médecine est impuissante. Christina ne veut plus tenter des traitements qui la font encore plus souffrir que sa pathologie elle-même.



Alors qu'elle souhaite avoir une vie normale, ses parents veulent la garder à la ferme familiale, même s'ils ne le disent pas explicitement. C'est lorsqu'elle va vivre une histoire d'amour que la jeune femme va prendre conscience des obstacles que son handicap produit.



Puis, un jour, Betsy, une jeune fille à qui elle s'est attachée, lui présente le jeune peintre Andrew Wyeth. Ce dernier veut changer la vision qu'elle a d'elle-même.



L'auteure raconte la vie de Christina Olson. Elle narre la jeunesse de Christina, au début du siècle, et alterne avec sa vie, pendant les années 1940. Elle dit son emprisonnement dans son corps, ainsi que dans sa maison. Elle décrit la rudesse de la vie à la campagne. Elle montre que la personnalité de Christina évolue au fur et à mesure que sa maladie se développe. Christina, qui fait preuve d'un très grand courage, est enfermée dans un carcan : celui de son corps et celui de la pression familiale.



Malheureusement, je n'avais pas assimilé le fait que cette femme avait existé. Je pense que ma lecture aurait été différente. J'aurais été plus attentive à ses épreuves.



Il est difficile d'expliquer pourquoi une rencontre ne se fait pas entre un roman et le lecteur. Alors que ce livre n'a que des bonnes critiques, je suis passée à côté. J'ai beaucoup aimé les passages se déroulant pendant la jeunesse de Christina, mais j'ai eu des phases pendant lesquelles, je n'étais pas du tout dans l'histoire. Les descriptions qui correspondent tout à fait à l'ambiance dans laquelle a vécu, ont provoqué en moi une impression d'ennui.


Le monde de Christina est écrit avec beaucoup de sensibilité, le sujet est très touchant, aussi, je ne m'explique pas pour quelle raison je n'ai pas ressenti beaucoup d'émotion, ni pourquoi je l'ai aimé sans être transportée. Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi de le lire ?


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Christina Olson souffre d'une maladie dégénérative. Qui la paralyse. Elle vit avec son frère al dans la ferme familiale. Avec le temps, ils se sont installés dans une routine assez triste. Mais un jour, de nouveaux voisins arrivent. Betsy est pétillante, dynamique. Elle apporte de la lumière et de la vie dans le quotidien de Christina. Quant au fiancé de Betsy, Andy, il séduit tout de suite Christina. Il est lui aussi handicapé, et il peint. Christina se sent tout de suite à l'aise en sa présence. Et Christina, et son environnement inspirent le jeune peintre. C'est le début d'une grande série de tableaux peints par Andy Wyeth, dont le fameux Monde de Christina.

Christina Baker Kline alterne les passages de l'enfance et de la jeunesse de Christina avec les moments après la rencontre avec Andy. On voit Christina évoluer au fil du temps. Et sa maladie dégénérer. Se mouvoir est de plus en plus difficile. Ses relations avec les autres gens de son âge ne sont pas évidentes. La différence éloigne.

"La douleur m'est devenue familière, une simple partie de moi avec laquelle je vis, comme mes cils pâles et ma peau laiteuse."

Mais Christina a un caractère très fort. Elle refuse d'être aider. Ses parents l'ont retirée de l'école assez tôt afin qu'elle puisse aider à la maison et à la ferme. Sa grand-mère, à l'inverse croit en elle, et lui donne beaucoup d'amour. Elle est la première force de Christina selon moi, durant son enfance. Sa deuxième force c'est son frère al lui est indispensable. Il n'y a qu'à lui qu'elle demande de l'aide. Et elle a du mal à accepter qu'il sorte vivre une vie d'homme normal.

"Tu es aussi têtue qu'un Maine coon, Christina Olson."

Pour autant, c'est véritablement sa relation avec Andy Wyeth qui révèle Christina. Ce peintre, handicapé comme elle, la voit telle qu'elle est. Il ne la juge pas. Il est son ami, et il lui apporte de l'originalité dans sa routine, et surtout un nouveau regard sur elle-même. Ce qui n'est pas facile à accepter au début. Se voir sur une toile, à travers les yeux et l'art de quelqu'un d'autre.

De la solitude, de la souffrance. Beaucoup. Toujours. Tout en silence et en discrétion. S'accepter. Ne rien devoir à personne. Telle est la vie de Christina. Elle est une battante.

"La plupart du temps, désormais, la maison est calme. J'en suis venue à considérer le silence comme une autre forme de bruit."

Malgré toute la force de ce récit, j'ai eu beaucoup de mal à entrer dedans. C'est assez lent, et la vie de Christina n'est pas tellement trépidante. Cependant, tout devient plus captivant quand l'auteure nous raconte sa jeunesse et son histoire d'amour avec un jeune homme. Elle dévoile une autre partie d'elle-même, elle s'épanouit. On la sent heureuse. Cette relation de plusieurs étés donne un souffle de fraîcheur à l'histoire de Christina.

"Moi ici, lui là-bas, reliés par le ciel."

Le Monde de Christina est un roman très intéressant sur la relation entre Christina Olson et le peintre Andy Wyeth. De manière romancée, Christina Baker Kline explore la personnalité de la muse du peintre. Un monde de solitude et de souffrance tout en silence et en discrétion. Et en courage.
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"Le monde de Christina" est le titre d'un tableau très connu aux États-Unis, peint par Andrew Wyeth en 1948.C'est également le titre du roman de Christina Baker Kline qui y aborde la vie d'une des muses les plus mystérieuses de la peinture américaine, Christina Olson. L'auteure, qui semble être captivée par cette toile et l'impression qui s'en dégage, a été particulièrement remarqué pour son précédent roman "Le train des orphelins".

Dans le Maine du début du 20ème siècle, Christina Olson vit retirée du monde dans la ferme familiale, en compagnie de son frère. Totalement dépendante d'un corps déformé par la maladie, cette femme s'est construit une carapace contre le monde entier, et une volonté de fer. Jusqu'au jour où un jeune couple vient s'installer à côté de chez elle. La jeune femme est vive et pétillante, et le mari est un peintre en mal d'inspiration. Rapidement ces deux esprit, Christina et Andrew vont se créer une relation particulière et fructueuse pour eux deux.

Christina Blake Kline a fait un travail de recherche important pour son roman dans lequel elle mêle éléments réels et fiction. L'auteure tisse ainsi un récit prenant entre deux époques clés de la vie de la muse du peintre Andrew Wyeth, le passé de cette femme forte mais torturée et l'époque où elle fréquenta le jeune homme et sa femme. A travers cette période riche en émotions, Christina Olson a rattraper une partie des choses dont elle n'a pas pu profiter étant jeune.

Le portrait que l'auteure peint de cette femme, probablement atteinte de poliomyélite, dont les relations avec sa famille furent tendues du fait de sa maladie, est captivant. En ce début du 20ème siècle, la place de la femme dans cette campagne rurale américaine n'était pas sur les bancs de l'époque,et le père de la jeune femme refusa toujours qu'elle poursuive ses études pour devenir institutrice - probablement à cause de la peur du regard des autres également - ce qui la cantonna à rester à la maison. Pour un tempérament comme le sien, cette décision fut une rude épreuve. (...)
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Je n'ai encore jamais lu le premier roman de l'auteure intitulé le train des orphelins malgré le fait que j'en avais entendu beaucoup parlé et en bien. Aussi, quand j'ai reçu le monde de Christina, j'étais ravie de pouvoir découvrir Christina Baker Kline et j'avais une attente assez élevée au vu des échos. Mais qu'en est-il vraiment ? Réponse.

Christina Baker Kline nous amène dans le Maine, plus précisément à Cushing. Elle nous plonge dans l'Amérique du XXème siècle avec pour héroïne Christina Olson. Christina a véritablement existé et est connue pour avoir été la muse du peintre Andrew Wyeth. le but de l'auteur est de donner une biographie, qui a été romancé sur certains passages, à cette muse qui fascine tant d'amateurs du travail de Wyeth.

Dans ce roman, nous découvrons la vie de Christina depuis sa petite enfance à sa vieillesse. Seule fille au milieu de sa fratrie masculine, elle sera perçue comme un poids par ses parents à cause de son handicap. Fière et déterminée, Christina n'est pas un personnage auquel j'ai pu m'attacher. Si au début, je trouvais ça bien qu'elle tienne tête à son père pour ne pas aller voir un médecin pour voir si il existait un traitement, sur la fin je l'ai trouvé pathétique et tout simplement horrible avec Al. En même temps, Christina est également une héroïne qui n'a pas eu le choix. Pas eu le choix de terminer ses études et dire adieux à ses envies d'enseigner. Pas eu le choix de rester à la maison pour la faire tourner. Pas eu le choix de rester sur le côté pendant que le reste du monde vivait sa vie. Et au final, le monde de Christina est un roman tragique à mes yeux.

Pourtant, Christina va rencontrer Andrew Wyeth et il va y avoir une amitié profonde entre eux. Les étés où Andrew est à Cushing sont des moments merveilleux pour Christina car il y a sa présence à l'étage, l'odeur de ses peintures, leurs discussions. Ce qui contraste avec les hivers froids, à attendre les beaux jours. J'aurais cru que leurs échanges deviendraient plus triviaux (oui, j'attendais du drama moi !), mais non il n'y aura rien entre eux autre qu'un profond respect et une belle amitié.

Le monde de Christina ne met pas seulement en scène une héroïne, mais une ribambelle de personnages. La famille de Christina, tout d'abord, qui est un sacré mélange entre un père suédois et une mère descendante de Hathorne, seul juge des sorcières de Salem qui ne s'est jamais révoqué à ce sujet. Il se murmure même qu'une malédiction court sur la famille. La grand-mère Mamey qui rêve de voir ses petits-enfants parcourir le monde comme leurs ancêtres avant eux. Les habitants de Cushing, tantôt compatissants, tantôt commères du petit village. Mais l'autre grand personnage de ce roman est la maison Hathorn avec ses escaliers qui craquent, sa pièce aux Coquillages, sa cuisine où Christina s'affaire jour après jour. Difficile de faire abstraction de cette ambiance étrange qui règne dans cette maison. D'abord pleine de bruit puis peu à peu réduite au silence.

Concernant l'écriture de Christina Baker Kline, enfin sa traduction, je peux vous dire que comme tous les romans de cette collection, cela se lit très très bien. Les pages défilent, l'imaginaire se développe au fur et à mesure des pages. Je me suis très bien représentée cette vie à Cushing. Cependant, le fait de ne pas avoir été en phase avec Christina m'a refroidi plus d'une fois sur sa lecture. Je m'ennuyais. J'avais envie de plus, d'un bon gros coup de pied dans la fourmilière et en avant Guingamp (punaise, je viens d'apprendre que cette expression faisait référence à un club de foot ! #FlashNews).

Alors si vous cherchez un roman immersif, contemplatif d'une époque et que vous aviez envie d'en savoir plus sur la muse de Andrew Wyeth, n'ayez pas de doute : le monde de Christina est fait pour vous. Pour les autres qui recherchent plus de l'action, une héroïne plus combative en cherchant à se sortir des situations qui se dressent sur son chemin : passez votre chemin. Par contre, sans aucun doute que j'irai lire le train des orphelins pour me faire un autre avis de l'auteure !
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