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Kerans et Béatrice résident dans le haut des gratte-ciel, à Londres, depuis longtemps déjà. La Terre est inondée, suite à la fonte des calottes glacières. Il ne reste pratiquement plus rien, à part le haut des gratte-ciel, qui sont encore visibles, mais qui risquent, soit de s'effondrer, soit d'être inondés à cause de la perpétuelle élévation des hauts, soit d'être la proie des pillards.

Dans la première partie du livre, Kerans et Béatrice sont aidés par des soldats et quelques savants. Ils parlent souvent de leurs cauchemars avec l'un des savants en question, qui tente de les aider en leur faisant écouter une sorte de battement en provenance du soleil, et enregistré sur des disques, mais ce passage du livre, je ne l'ai pas très bien compris, dû à mon manque de concentration, et j'étais souvent distrait. Puis, les savants et les soldats s'en vont avant la menace d'une pluie perpétuelle et d'une vague de chaleur intense qu'ils prédisent, laissant derrière eux Kerans et Béatrice, qui, eux, veulent rester à Londres encore quelques mois.

Dans la deuxième partie, celle après le départ des troupes et des scientifiques, je trouve que c'est la meilleure partie de l'histoire. C'est là que l'action embarque avec l'arrivée des pirates. Arrivés avec un paquebot rempli à ras bord de choses diverses qu'ils ont volés ici et là, ils ne se contenteront pas de seulement piller Londres, comme ils ont pillé les autres villes où ils sont allés. Ils vont donner du fil à retordre aux deux héros du livre. Mon passage préféré c'est aux pages 170-172, lorsqu'ils jouent du tambour, en buvant du whisky, et font la fête.

Bien qu'on soit loin d'un Crichton, ce livre est un bon petit divertissement.
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Un roman d'anticipation plutôt original, on est tout de suite captivé par l'ambiance dans laquelle l'auteur place son histoire. Sur cette Terre pratiquement immergée par les océans, on retrouve les ruines de notre civilisation. Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'écriture de Ballard, plus particulièrement ses descriptions : très riches et très imagées.
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" Kerans leva les yeux sur ces vieilles têtes impassibles et comprit la peur bizarre qu'elles suscitaient: elles évoquaient les scènes terrifiantes des jungles des premiers temps du paléogène, à l'époque où l'apparition des mammifères domina le règne des reptiles, et il ressentit cette haine implacable qu'éprouvent les représentants d'une espèce biologique envers ceux d'une autre qui leu a usurpé la place. "

Roman de SF post-apocalyptique écrit par J.G Ballard au début des années 60. L'auteur est connu pour la biographie de sa prime jeunesse portée à l'écran par S. Spielberg dans le film Empire of the Sun et pour avoir publié entre autres la série des Quatre catastrophes* ayant pour scène commune la planète terre dévastée par une catastrophe écologique. Ici, l'évolution du Soleil a pris une course telle que la température du globe est tellement montée que le terres émergées se sont transformées en marécages et jungles immenses.

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Tentative de résumé.
Quelque part dans le futur, sur Terre, la vie est devenue infernale. Avec un Soleil dilaté, l'augmentation de la température du globe a entrainé un cataclysme écologique, provoquant la fonte des glaciers, la débâcle violente des fleuves, l'accroissement des jungles, l'extension des marais et mangroves. Et alors que les villes s'enlisent dans les vases des marécages brûlants de soleil, les populations, toujours plus décimées par de nouvelles infections, émigrent toujours plus vers les pôles.
Pourtant, à la frontière ténue entre l'eau et la forêt, à l'ornière du monde des sauriens renaissants, quelques hommes stationnent dans les villes envasées dont seuls les plus robustes tours osent encore se dresser sur la surface des lagunes. Militaires et scientifiques tentent de comprendre, de retenir vainement l'inéluctable, alors qu'ils peuvent être tous partagés entre le désir de partir, rester ou s'enfoncer davantage dans la jungle. Car le soleil tape sur les têtes et les esprits.
Dans un huis clos aqueux, la solitude est préférable à la compagnie, car tout autre peut basculer dans la folie, car toute rencontre avec d'autres humains peut se transformer en danger. Ainsi, après le départ des militaires, lorsque les pirates arrivent, c'est une autre logique qui se met en place, c'est un cauchemar qui s'installe.
Lorsque le monde n'est plus assez accueillant pour les humains, le genre humain cesse d'être.
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Quelque part entre Apolypse Now et Huis Clos, on ressent un malaise continue à la lecture de ce roman définitivement apocalyptique. L'auteur met en scène des personnages bigarrés dans une cocotte minute, qui après avoir longtemps sifflée finit par exploser. Même dans un espace ouvert, on peut ressentir cette suffocation claustrophobique qui accompagne l'occupation d'un lieu par des personnalités et situations oppressantes.
Et lorsque le vide devient moins oppressant que la présence d'autrui, la fuite dans la jungle devient l'ultime refuge.
Lien : http://dedicated-monkeys.blo..
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J'aime beaucoup la SF. le résumé de cette oeuvre m'attirait beaucoup, mais je n'ai pas pu dépasser la page 78. Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'ambiance, à "vivre" dans ce monde.
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Première oeuvre de J.G Ballard que j'entreprends de lire, le thème ayant largement contribué à guider ma main dans le choix du livre puis sa lecture, puisque grand fan des récits post-apocalyptique et fantaisiste.

Le récit est bien écrit, l'univers est riche, approfondi et on apprécie l'onirisme des paysages. Kerans, torturé par ses rêves est littéralement absorbé de la tête aux pieds par le retour de mère Nature. ici le monde chaotique de demain n'est pas vide de vie comme on peut en avoir finalement l'habitude, il n'en est que "trop-plein".
Mais voilà, personnellement je ne suis pas parvenu à m'intéresser aux personnages, à ce que devient leur monde. le récit laisse une telle part à la description qu'il en oublie de laisser vivre ses personnages qui font figures d'aventuriers sclérosés et dormants. Ces derniers sont froids, d'un stoïcisme proche de l'apnée, cette passivité face à la destruction a quelque chose de poétique mais cela ne m'a pas suffisamment nourri au cours de ma lecture. Si le livre a des qualités, je ne le recommanderais pas à tout le monde, il faut pouvoir encaisser ce voyage à l'arrêt vers un monde qui tourne au passé.
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L'idée de base était tellement séduisante...
Les descriptions nous mettent parfaitement dans l'ambiance, les personnages sont plutôt intéressants mais il ne se passe quasiment rien ! Et quand action il y a c'est loin de ce que j'avais imaginé.
Je n'ai pas réussi à accrocher au livre, il y a comme un goût d'inachevé... c'est dommage !
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Au début, difficile de s'attacher à ce roman. On ne sait pas très bien où on est, ce qui se passe, à part que le personnage principal, Kerans, semble faire partie d'une unité d'exploration scientifique. Peu à peu, on comprend que nous sommes sur la planète qui se modifie lentement.

Pendant tout le roman ou presque, nous suivrons l'histoire dans des paysages de jungles aux allures d'enfer, où la nature reprend ses droits. Comment l'humanité va-t'elle survivre à ça ?

La suite sur mon blog !
Lien : http://parchmentsha.blogspot..
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