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Un réchauffement climatique imputable à des explosions solaires ( et non aux activités humaines.) a provoqué une énorme montée des eaux .
De ce fait et sous nos latitudes nous allons de lagunes tropicales en villes au trois quarts submergées .
Avec des personnages qui survivent grâce aux système d'et grâce à une bonne dose de marginalité .
Le milieux naturel triomphe de la civilisation et les changements s'imposent aux personnages .. les contraignent .. bousculent leur vie intérieure, les marquent et les influencent. Il y a une tonalité très british qui colore les rapports entre les gens ,leurs façons de communiquer en particulier et leur vision du monde en général.
L'auteur livre un récit assez poétique , tranquillement rythmé et très réussis. le personnage principal ( un biologiste ) se décidera à s'enfoncer dans le sud alors que c'est le mouvement contraire qui prévaut chez les gens moins curieux ou tout simplement doués de bon sens.
Cependant la plus grande partie du roman explore les conséquences d'un état de droit dégradé , mais la société demeure cependant fonctionnelle.
La population est très clairsemées . Dans le meilleur des cas les rivages des océans ont sombrés dans les profondeurs ou dans le meilleur des cas ,ils ont fini en lagune.
Certaines choses du passé sont toujours fonctionnelles mais les communautés humaines cannibalisent largement ce qui reste du passé .
Cette tonalité d'outre-manche sous un soleil de plomb est très agréable à mon humble avis. Il y a plus une mélancolie qui plane que une angoisse prégnante sur le futur de cet univers.
Néanmoins La tonalité post-apocalyptique traditionnelle n'est pas éludée et il y à de des groupes en maraude plus ou moins nuisibles qui arpente ce monde et quelquefois ils sont nuisibles en toute légalité.
L'univers est réussi et il est un personnage à lui tout seul . de l'eau et de la végétation impénétrable à perte de vue.

Un très bon roman.
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Très en avance sur son temps, le livre ayant été écrit au début des années soixante, l'auteur nous parle de changement climatique et de montée des eaux. Toutes les villes, ou presque, sont complètement englouties. Et là où il y avait du bitume, il y a maintenant la jungle et des marécages. Les seuls moyens de locomotion sont désormais les bateaux.

L'histoire en elle-même est palpitante, parfois haletante. de rebondissement en rebondissement, l'auteur nous emmène dans une aventure oppressante. On visualise très bien ces plantes tropicales qui envahissent tout, ces lagunes insalubres où grouille une vie qu'on n'a pas envie de connaître.

Les personnages réagissent différemment à cette catastrophe climatique. Il y a ceux qui en profitent pour obtenir le pouvoir qu'ils convoitent, ceux qui cherchent à comprendre et ceux qui refusent de voir la vérité et qui s'accrochent à leurs anciennes habitudes.

Seulement, en lisant ce livre, on ne peut pas oublier l'époque à laquelle il a été écrit. Les mentalités sont bien celles du milieu du XXe siècle. C'est un bémol qui m'a un peu dérangée pendant ma lecture car on sent que le livre a un peu vieilli dans les personnages mais aussi dans les situations. Dommage…
Lien : https://labibliothequedallys..
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Ballard ne nous prend pas par la main et ne nous donne pas toutes les clefs pour percer immédiatement les secrets de son roman. de courtes ellipses d'action et de nombreuses métaphores parsèment les pages, toujours écrites avec un grand talent, ce qui, loin de perdre le lecteur, le pousse au contraire à plonger plus profondément dans l'ouvrage, et à s'y investir émotionnellement et intellectuellement. Ajoutons que le roman, loin de proposer un début et une fin précise, est au contraire un épisode de la vie du héros, s'inscrivant dans une unité de lieu putrescente : la lagune tropicale. En résulte paradoxalement un sentiment à la fois d'étouffement et de sécurité, similaire à la sensation pour Kerans de se trouver dans un foetus intellectuel et naturel, dont il ne s'échappera qu'à la fin du livre. Enfin, certaines scènes sont extraordinairement réussies, le talent d'écriture de l'écrivain s'alliant à des situations fantasmagoriques et des personnages comme issus du ventre même de l'Apocalypse (citons la plongée dans un Londres englouti sous les yeux d'un pillard fanatique).vLe Monde Englouti est donc assurément l'un des meilleurs ouvrages de Ballard, mais également un grand roman, qui se lit sur deux tableaux : celui concret d'une planète redevenant primitive, et celui abstrait et philosophique d'un esprit retrouvant ses origines premières.
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Le Monde englouti est un roman de science-fiction postapocalyptique de J. G. Ballard dans lequel l'auteur met en scène un monde submergé par les eaux suite à la fonte des glaces liée à des changements brutaux dans le comportement du soleil, qui ont entraîné une dégradation de la couche d'ozone. le réchauffement climatique et la montée des eaux entraînent une régression des organismes animaux et végétaux. Chez l'être humain, cette régression devient psychologique, puisque des rêves de l'époque du Trias se généralisent dans la population, ce qui fait écho à une forme de mémoire génétique extrêmement lointaine. le personnage de Robert Kerans, biologiste dans la ville engloutie de Londres, se trouve confronté à une fascination pour le passé qui le contraint à rester dans la capitale britannique.
J'ai beaucoup apprécié ce roman, et j'ai franchement hâte de vous parler des autres apocalypses de Ballard !
Chronique complète et détaillée sur le blog.
Lien : https://leschroniquesduchron..
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Aaaah douce apocalypse décrite ici ! Comme tu es terriblement effrayante et si magistralement envoutante...
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Entrant dans une série de quatre romans mettant en scène différentes anticipations, le Monde Englouti, comme son nom l'indique, nous plonge littéralement dans l'ondée sombre et infecte qui recouvre désormais la Terre. Suite à quelques déboires, notre chère planète bleue se retrouve ensevelie sous l'océan. Seuls les plus hauts buildings dépassent encore à la surface, offrant quelques endroits secs aux survivants qui ont désormais pris l'habitude d'un tel mode de vie. le climat tropical règne désormais en maitre, apportant son lot de chaleur étouffante et de pluies diluviennes. La régression est à l'oeuvre, dans ce monde dévasté et préhistorique, en proie aux reptiles géants qui reprennent leur droit sur une nature hostile, beaucoup plus adaptés à ce monde que les pauvres humains devant à présent payer les erreurs de leurs aïeux.
Le climatologue Kerans fait partie d'une expédition scientifique sur le site englouti d'une ancienne capitale. Mais alors que celle-ci touche à sa fin et que chacun s'apprête a faire ses valises, l'homme se retrouve en proie à d'étranges rêves mettant en scène l'objet-même de leur malheur : le soleil, astre si solidement implacable et pourtant à ce point porteur de vie et d'un passé qui semble vouloir revenir toquer à leur porte...
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S'en suit une longue aventure, qui ressemble, à mon sens, à une quête initiatique, une volonté désespérée de l'Homme voulant se faire une place dans un monde fantasmatique et voluptueux qui vivrait très bien sans lui.
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Sur un final parfaitement grandiose, Ballard nous laisse une image absolument magnifique qui a du faire rêver plus d'un dessinateur. Je te dis ça parce que plusieurs fois dans cette lecture, j'ai profondément regretté de n'avoir aucun talent du coup de crayon ! Il est des images mentales, de ce pouvoir des mots qui nous transporte vers un ailleurs incertain et pourtant familier ; et c'est ceci, ce palace Naturel et sauvage, cette jungle luxuriante entrecoupée par-ci par-là d'un océan noir et vaseux, entourant lentement mais sûrement de ses griffes d'acier l'Homme, petit, impuissant, mais pourtant audacieux dans sa quête mentale d'un ailleurs indescriptible, que je voudrais garder gravé dans ma mémoire.
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Quand je dis que l'apocalypse a quelque chose de grand... Ce roman en est une des plus belles descriptions.

Lien : http://caverne-tavernique.bl..
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Cela faisait tellement de temps qu'il était dans ma PAL que je n'ai pas hésité lorsqu'il m'a été proposé de le lire dans le cadre d'un cours. 🙈

Mon avis est assez mitigé... le sujet est très prometteur ; l'auteur a vraiment réussi à retranscrire le décor. En effet, par moments, on a vraiment l'impression de se trouver au bord des lagunes, entouré de cette végétation qui reprend sa place, de ces nouvelles espèces etc. Les iguanes qui se sont emparés de la cité engloutie. Toutes ces descriptions sont certes une force, mais constituent, selon moi, également la faiblesse du roman. En effet, je me suis retrouvée, et ce à plusieurs reprises, perdue dans le récit, dans l'amas de descriptions. J'en éprouvais même des difficultés à lire plusieurs chapitres par jour car sinon, je me perdais (alors que je lis régulièrement des livres de cette taille d'une traite).

De plus, l'écriture est très métaphorique ; il faut être accroché pour comprendre le sens de certaines phrases. J'ai apprécié le personnage de Kerans, biologiste qui fait des analyses sur les lagunes dans une station d'études biologiques. Comme beaucoup de lecteurs certainement, j'ai détesté le personnage de Strangman, le pilleur de lagunes, qui est vraiment détestable. L‘auteur aurait peut-être pu travailler un peu plus la psychologie des personnages.

Je le recommanderais donc vivement à toute personne friande de cette littérature, qui saisit les métaphores et qui supporte les longueurs dans un récit.
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Que se passera-t-il le jour où il fera vraiment si chaud que le monde se transformera en une immense serre tropicale au sein de laquelle ne subsisteront que quelques enclaves frigorifiées, abritant quelques rescapés humains mutant [psychologiquement] aussi vite que leur environnement ?


Un livre qui, s'il n'était pas aussi austère, impénétrable, touffu et moite comme la forêt équatoriale – lent et mou comme un après-midi de juillet sans ombre -, connaîtrait assurément son heure de gloire en ces jours où la crise écologique fait vendre les derniers petits pains de notre mare aux canards.
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J'aime beaucoup la SF. le résumé de cette oeuvre m'attirait beaucoup, mais je n'ai pas pu dépasser la page 78. Je n'ai jamais réussi à entrer dans l'ambiance, à "vivre" dans ce monde.
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Kerans et Béatrice résident dans le haut des gratte-ciel, à Londres, depuis longtemps déjà. La Terre est inondée, suite à la fonte des calottes glacières. Il ne reste pratiquement plus rien, à part le haut des gratte-ciel, qui sont encore visibles, mais qui risquent, soit de s'effondrer, soit d'être inondés à cause de la perpétuelle élévation des hauts, soit d'être la proie des pillards.

Dans la première partie du livre, Kerans et Béatrice sont aidés par des soldats et quelques savants. Ils parlent souvent de leurs cauchemars avec l'un des savants en question, qui tente de les aider en leur faisant écouter une sorte de battement en provenance du soleil, et enregistré sur des disques, mais ce passage du livre, je ne l'ai pas très bien compris, dû à mon manque de concentration, et j'étais souvent distrait. Puis, les savants et les soldats s'en vont avant la menace d'une pluie perpétuelle et d'une vague de chaleur intense qu'ils prédisent, laissant derrière eux Kerans et Béatrice, qui, eux, veulent rester à Londres encore quelques mois.

Dans la deuxième partie, celle après le départ des troupes et des scientifiques, je trouve que c'est la meilleure partie de l'histoire. C'est là que l'action embarque avec l'arrivée des pirates. Arrivés avec un paquebot rempli à ras bord de choses diverses qu'ils ont volés ici et là, ils ne se contenteront pas de seulement piller Londres, comme ils ont pillé les autres villes où ils sont allés. Ils vont donner du fil à retordre aux deux héros du livre. Mon passage préféré c'est aux pages 170-172, lorsqu'ils jouent du tambour, en buvant du whisky, et font la fête.

Bien qu'on soit loin d'un Crichton, ce livre est un bon petit divertissement.
Lien : https://www.critiqueslibres...
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Et bien, ma foi, j'ai bien peur d'être passé complètement à côté de l'oeuvre. Durant quasiment toute ma lecture, j'avais l'impression de me retrouver devant une succession de faits, sans queue ni tête, sans qu'il me paraisse avoir un semblant de lien entre eux et sans comprendre le pourquoi du comment.

Le pire, c'est que l'ambiance m'attirait vraiment. Les êtres humains régressent à cause de l'environnement dans lequel ils se trouvent : ville engloutie souunes les eaux, un soleil en pleine expansion, ce qui les ramène au stade de l'évolution du trias. J'avais vraiment envie de découvrir les conséquences de cette dé-évolution. Et ce n'est pas tout, il y a aussi la furieuse envie des humains de se rendre au sud, alors qu'ils savent pertinemment que cela les mènera à la mort. Sans compter leurs rêves étranges.

C'est extrêmement frustrant qu'un auteur ne réponde pas aux questions qui découle de son oeuvre pour en faire ce que j'appellerai du rien, pour ne pas développer ses personnages. Remarquons que ce dernier point n'est pas tellement dramatique tant les héros, comme l'antagoniste, m'indifféraient au plus point.

Bref, un roman plus contemplatif qu'autre chose, mais où ce que l'on contemple est franchement ennuyeux. Un roman frustrant à un tel point qu'il pourrait en être décourageant. Etant sûrement passé à côté de son propos, je ne pourrai que le déconseiller.
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