El verdugo le bourreau, ou el desdichado, le malheureux ou le déshérité...
Cette très courte nouvelle m'a fait penser au poème
De Nerval - postérieur mais plus connu. Peut-être le cadre espagnol... Ce cadre n'est d'ailleurs qu'évoqué, mais de façon à suggérer un cadre historique précis et évocateur : l'occupation française et les guerres napoléoniennes.
Le bourreau, c'est donc l'occupant français qui oppresse les Espagnols. Mais inversement, les Espagnols qui massacrent la garnison française par surprise ne peuvent-ils pas paraître des bourreaux ? L'officier français cherche le bourreau et le châtiment face à ce qu'il considère comme son déshonneur.
Mais, pour reprendre une citation du Trône de fer, "celui qui prononce la sentence doit être celui qui tire l'épée". le véritable bourreau ne serait-il pas le général, prêt à sacrifier un officier de valeur, et surtout à condamner toute une famille, des enfants aux domestiques, avec un châtiment inhumain ? le jeune noble n'est que l'épée, pas le juge, il n'est pas responsable de son destin tragique.