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Roman bien écrit mais qui laisse une impression mitigée : belle description de paysages, aperçu d'époques (installation des Auvergnats à Paris), personnages attachants mais complexes, secret révélé au fur et à mesure (mais faut s'accrocher) et pas mal de longueur sur l'élevage des vaches. A lire.
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Un roman comme un menu, une jolie approche poétique d'un territoire, d'un terroir, l'Aubrac au travers d'une histoire générationnelle sensible et généreuse (y) le tout sous une belle plume ;)
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Un premier roman très réussi "Principe de Suspension", une première rencontre chaleureuse avec l'auteure, Vanessa Bamberger, c'était en 2017. Puis une deuxième rencontre, l'année dernière à la Comédie du Livre à Montpellier, tout aussi chaleureuse et la dédicace de son deuxième roman "Alto Braco". Les jours ont filé et pendant tout ce temps, il m'a attendu. Voilà, je l'ai enfin lu, il confirme haut la main le grand talent de la romancière.

Brune, Parisienne, directrice de crèche retourne en Aubrac pour les obsèques de Douce, sa grand-mère, propriétaire d'un café parisien, et qu'elle ramène sur ses terres originelles. Douce, à la beauté transcendée par une écriture fabuleuse, Douce qui "…avait emporté son pays sur son visage. Son front bombé, une prairie éclaboussée de lumière, ses dents blanches, des pétales de narcisse du poète, sa fossette au menton, une combe, son corps long et délié, la rencontre d'un chemin pierreux et d'un cours d'eau." Annie, la soeur de Douce, est là aussi, que l'on appelle plutôt "Granita". Loin de moi, l'idée d'entrer plus avant dans l'histoire. Un roman comme celui-ci se mérite. Il a besoin d'être découvert, pas à pas, d'être savouré, il a besoin de se dévoiler lentement.

A la manière d'un repas avec mise en bouche, hors d'oeuvre, viandes et entremets l'auteur nous raconte une histoire, véritablement romanesque entre secrets de famille et personnages hauts en couleur. Parmi ces derniers, le plateau dont le nom vient de l'occitan "Alto Braco", Braco, comme la boue, la tourbe dont est fait le sol, souvent détrempé par les pluies froides, sa beauté, sa rudesse, ses vaches et ses couteaux. Car les vaches prennent une place considérable dans le récit, sans que pour autant, il ne soit jamais ennuyeux. C'est un bel hommage, sensible et émouvant que Vanessa Bamberger rend à cette terre rude et à ses occupants, aux éleveurs, aux couteliers. On sent derrière ses mots un amour inconsidéré pour la région de ses aïeux. Et, je ne parle pas de l'allusion à l'impact éventuel de l'environnement sur nos gènes, question fort intéressante liée à l'épigénétique.

En un mot, j'ai adoré ce deuxième roman de Vanessa Bamberger, pour la forme, le fond, la merveilleuse écriture, et la force avec laquelle elle nous démontre que se connaître est indispensable pour bien vivre.

Lien : https://memo-emoi.fr
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Une histoire de famille dans laquelle l'auteure prend conscience de ses racines et d'un fort sentiment d'appartenance à la terre de l'Aubrac. Un livre bien écrit, facile à lire, à la fois drôle et grave, sarcastique et insolent.
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« Alto braco », le « haut lieu » en occitan, l'ancien nom du plateau de l'Aubrac. Brune, la narratrice trentenaire en est originaire, mais a été élevé à Paris dans le bistrot de ces deux grands-mères, ou plutôt Douce sa grand-mère maternelle et Annie sa grand-tante. Elle aussi ont quitté l'Aubrac, définitivement pensaient-elles. Brune doit y retourner pour y enterrer Douce et découvre ce territoire inconnu comme une touriste chez soi.

Les thèmes qui courent dans tout le roman et qui questionnent la narratrice sont passionnants : la transmission, le lien au pays d'origine. On suit pas à pas le cheminement intime de Brune qui ne croit ni aux gènes ni à la terre, mais découvre progressivement qu'elle s'est trompée sur ce qu'elle aime en réalisant la beauté rude et authentique de l'Aubrac et des êtres qui le peuplent. Sa quête de sens débouche sur une quête de vérité qui la mettent en face de lourds secrets de famille, de mensonges ou d'arrangements avec la vérité. Si elle veut devenir une femme entière, elle ne peut plus esquiver le passé comme l'ont fait ses deux grands-mères avant elle et comme elle l'a fait aussi, prise dans une lignée généalogique qui fait bégayer l'histoire.

Thèmes forts donc mais malheureusement, je suis restée spectatrice très lointaine de cette épiphanie de l'être. Si j'ai été touchée par les magnifiques descriptions de l'Aubrac et par les personnages fantasques des deux grands-mères bistrotières, la narratrice m'a souvent indifférée voire quelque peu agacée avec ces questionnements répétitifs et naïfs.

Je pense également que je n'ai pas accroché avec la volonté kaléidoscopique de l'auteure qui plaque sur la transformation intime et profonde de Brune une thématique plus documentaire sur l'élevage et l'industrie de la viande. Cela m'a semblé artificiel, avec des enchaînements peu fluides entre les deux univers, alors que la trame romanesque de quête de soi et des origines était suffisamment forte pour se suffire en soi.

De beaux thèmes, deux beaux personnages mais au final un roman pas assez abouti à mon goût pour me faire vibrer.
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Le roman s'ouvre sur le décès de Douce, la grand-mère de la narratrice.

Au fur et à mesure des pages, nous découvrons l'enfance de Brune entre sa grand-mère et sa grand-tante, bistrotières parisiennes venues de l'Aveyron, deux femmes que rien ne pourra séparer.

Et puis, au gré des confidences, Brune découvrira également le secret de famille qui entoure la fuite à Paris de ses deux anges gardiens.

J'ai aimé les deux soeurs qui ouvrent leur commerce 7 jours sur 7, de six heures jusque tard le soir, par roulement.

J'ai aimé le père de Brune qui tente vainement de faire vivre son exploitation sur le plateau de l'Aubrac.

J'ai aimé en apprendre plus sur cette région à cheval sur trois départements à la nature presque intact mais rude.

Le personnage de Brune m'a moins parlé, trop parisienne, sans doute, trop révolutionnaire après avoir discuté avec seulement 3-4 personnes.

Un roman plein de vaches et de ceux qui les aime.

L'image que je retiendrai :

Celle de Douce préparant la pâte à crêpes avant d'aller se coucher (de la farine, des oeufs, du sucre et du lait, un bon coup de fouet, et repos jusqu'au matin).
Lien : https://alexmotamots.fr/alto..
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L'histoire ne m'a pas embarquée du tout, des personnages peu attachants, des secrets enfouis inintéressants, des pages et des pages sur les vaches et la viande... Insipide.
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Magnifique voyage au coeur de l'Aubrac, belle écriture j'ai adoré.
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Brune a grandi au-dessus du Catulle, le café parisien de ses " grands-mères ", Douce et Granita, qui l'ont élevée après la mort de Rose, sa mère. A l'époque, les soeurs Rigal – deux sacrées bonnes femmes – servaient jusqu'à deux cents repas par jour. Comme chez la plupart des limonadiers aveyronnais de Paris, les mots " vacances " et " loisirs " y étaient bannis. L'été, elles envoyaient la petite Brune dans leur Aubrac natal, une terre à la fois chérie et détestée. Brune n'y est pas retournée depuis plus de vingt ans. Mais juste avant de mourir, Douce lui a demandé d'être inhumée sur le plateau, au pays des forêts d'épicéas et des lacs argentés, des steppes brûlées et des vaches caramel, dans l'infini brumeux balayé par l'écir, ce vent de tempête qui souffle comme un mauvais sort... Accompagnée de Granita, Brune découvre un monde à part où se mêlent tradition et modernité. Et peu à peu, les secrets de la famille Rigal surgissent des tourbières, les " hautes boues " de l'Aubrac, Alto Braco en occitan.
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Pas du tout accroché. Au quart du livre j'ai abandonné ne trouvant aucun intérêt à cette histoire
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