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Il n'y a pas tellement de romans contemporains, il me semble, qui s'attardent sur les beautés de la nature, décrivent avec précision des paysages avec leur lumière et leurs couleurs ou juste le décor dans lequel évoluent les personnages. Alors je ne sais pas si c'est une impression, ou si j'étais quand je l'ai lu plus sensible à ce genre de chose, mais j'ai retrouvé un plaisir de lecture comme dans des romans plus anciens: imaginer les lieux, en ressentir la force, regarder d'un autre oeil ce qui nous entoure en vrai... En tous cas, c'était agréable de m'immerger dans ces descriptions superbes de l'Aubrac que je ne connais pas. Et comme l'histoire avec ses secrets de famille, ses problématiques sur la vie à la campagne (ou de la ruralité si vous êtes plus modernes) etc.. est intéressante, donnant une envie de continuer pour en savoir plus, j'ai passé un très bon moment ( et je regarde de nouveau plus attentivement le paysage).
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Brune est petite-fille de bistrotières, de ces aveyronnais qui ont un jour quitté leurs terres pour conquérir Paris derrière un zinc. Et aujourd'hui, Douce, sa grand-mère est morte. Avec la soeur de celle-ci, sa grande-tante Annie, dite Granita, elle va retourner en Aubrac pour enterrer celle qui l'a élevée. Dans une terre qu'elle ne connait pas et où pourtant se logent ses racines.

Ce roman me laisse un sentiment mitigé. J'ai bien apprécié cette incursion en Aubrac, avec ses éleveurs de bovins. Les informations distillées tout au long du récit sur l'élevage, les races, la filière viande... étaient intéressantes et point de départ de plusieurs réflexions. J'ai bien aimé également l'aspect du roman qui se penche plus sur les racines des êtres, l'héréditaire par rapport à l'acquis, l'appartenance à une terre ou à une histoire. Mais j'ai eu un peu de mal à faire le pont entre les deux approches.
C'est sans doute la raison pour laquelle je ne suis pas vraiment entrée en empathie avec Brune et je ne m'y suis pas attachée. J'ai finalement lu ce livre sans beaucoup d'émotion, avec un regard parfois presque clinique des événements. Par moment, alors que le récit est relativement court et que le nombre de personnages n'est pas excessif, je mélangeais les protagonistes masculins.

Bref, une lecture pas désagréable mais qui ne me laissera pas un souvenir impérissable alors que j'en attendais beaucoup, peut-être trop.
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En vacances en Aubrac, je découvre ce livre dans une librairie de Laguiole.

La libraire me dit : « un livre de terroir littéraire », je confirme. Une incursion réussie dans une région peu connue avec ses paysages se rapprochant du Chili parfois, ses grandes familles et les fameux « bougnats » qui ont ouvert des cafés sur Paris comme les héroïnes.

Brune élevée par sa grand-mère et grande-tante n'a pas mis les pieds en Aubrac depuis très longtemps. Les retrouvailles avec son père lors de l'enterrement de Douce sont difficiles.

Brune découvre les secrets familiaux, les dessous de l'agriculture bovine et fait de belles rencontres.

D'une plume fluide et délicate, l'auteure nous transporte dans cette belle région.

Lien : https://www.despagesetdesile..
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C'est l'histoire de Brune, élevée par sa grand-mère et sa grand tante qui font partie des aveyronnais de Paris. Pour ceux qui ne connaissent pas les aveyronnais de Paris représentent une communauté de nord aveyronnais qui sont partis en région parisienne pour tenir des brasseries et des bars tabac.
A la mort de sa grand-mère, Brune accompagne sa dépouille pour qu'elle repose dans sa region d'origine.
Elle découvre alors l'Aveyron et le plateau de l'Aubrac autour de nombreux secrets de famille.

Mon avis :
Je me suis laissé bercer par cette histoire malgré quelques longueurs. C'est une histoire de vie sans superflu mais très bien contée.
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Une histoire familiale qui se passe sur les terres de l'Aubrac, sur l'"Alto braco" qui signifie « Haut lieu ». Un roman atypique où l'auteur entremêle le récit de la famille Rigal et ses secrets familiaux et le monde de l'agriculture notamment de l'élevage raisonné des bovins. Brune, au doux prénom de vache, revient sur ses terres d'enfance pour enterrer sa grand-mère, Douce (autre prénom que l'on donne à une vache) Celle-ci avait émis le souhait d'être enterrée dans son Aubrac natal. C'est le retour aux origines et à la terre de ses grands-mères, qui l'ont élevée à la mort de sa mère Rose, à Paris. Sa 2e grand-mère, Granita, l'accompagne mais reste bien mystérieuse et profondément attachée à sa soeur décédée. Passé et présent se mêlent pour créer cette histoire. J'ai aimé ce retour au pays pour Brune qui se tourne vers son enfance pour connaître son histoire, sa famille, comprendre les choix des uns et des autres, se comprendre, et aussi les descriptions des lieux. Seul bémol, beaucoup de personnages apparaissent au fil du roman qu'on peine à identifier clairement au milieu de cette famille et les détails sur les vaches nous font perdre un peu le fil du propos initial sur l'identité. Mais comme tout secret de famille, on a envie de savoir quel est celui de Brune et de sa famille, une bonne raison de lire ce roman jusqu'au bout.
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Superbe découverte! J'ai adoré et dévoré ce livre

Écriture simple, juste, fluide. On suit la narratrice à travers sa découverte de l'Aubrac lors ses obsèques de sa grand mère, découverte de cette région, de ses racines et de son histoire familiale.
Les personnages sont sensibles, vrais. Il n'y a ps de mélodrame.

C'est beau et j'en veux encore ! À voir si l'Aubrac correspond à mon imagination. le rendez-vous est pris !
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Vanessa Bamberger relate l'histoire de Brune, jeune femme dynamique, directrice de crèche, qui a été élevée par sa grand-mère maternelle. Orpheline de mère, elle n'a presque jamais connu son père.

La mort de sa grand-mère l'amène à retourner dans sa région natale, sur le plateau de l'Aubrac. Elle renoue avec quelques personnes de sa famille et se rend compte qu'il y a beaucoup de mensonges et de non-dits autour de son histoire.

Durant ce séjour, elle en apprend plus sur elle, sur sa véritable histoire et sur cette région qu'elle ne connaît plus. Elle apprend à aimer l'Aubrac.

J'ai trouvé ce livre magnifique. Les protagonistes sont attachants, l'histoire est bien ficelée et la plume de l'auteure est sublime.

Cette histoire est un véritable hymne à l'amour de la terre, l'amour du lieu qui nous a vus naître. Vanessa Bamberger retrace avec brio la difficulté de la vie d'agriculteur, surtout dans une région aussi sauvage et difficile que le plateau de l'Aubrac.

Au cours de la lecture, l'auteure nous amène à nous interroger sur nos véritables liens d'attachement avec nos racines. Certaines personnes ne veulent surtout pas retourner dans leur région d'enfance, d'autres n'imaginent même pas la quitter.

C'est tout un processus que de réapprendre à aimer une terre, une région dans laquelle on ne pensait pas revenir un jour.

Parallèlement à cela, elle retrace également les conflits familiaux, les non-dits, les secrets,… Toutes ces choses qui font que même la protagoniste ne sait plus qui elle est.

Si vous souhaitez embarquer pour un magnifique voyage entre Paris et le plateau de l'Aubrac, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre.

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Quoi de plus merveilleux pour un lecteur que de contempler en direct les paysages décrits par le roman que l'on est en train de lire? C'est ce qui m'est arrivé il y a une semaine; de séjour dans l'Aveyron nord, j'ai pu découvrir le venteux et sauvage Aubrac.

L'auteure, à travers ses personnages, raconte la région de sa famille, et l'on sent combien elle y est attachée. le style est souvent poétique et rend bien la beauté particulière et dépaysante des lieux.

La narratrice, élevée à Paris par sa grand-mère et sa grand-tante, très originales propriétaires d'un bistrot de quartier, retourne sur les terres de l'Aubrac, à la mort de sa chère mamie, Douce. Elle n'y était plus venue depuis l'enfance.

J'ai beaucoup aimé ce retour aux sources, cette remontée vers les origines, qui s'accompagne d'un dévoilement de secrets douloureux. S'y greffe une analyse intéressante de l'élevage, principale activité de l'Aubrac, les procédés malhonnêtes de certains pour rentabiliser la vente des bêtes, la volonté d'autres de préserver le bien-être animal et la nature. Cependant, cela a un peu court-circuité l'histoire personnelle des personnages, c'est dommage. Et on perd en émotion.

Un bel hommage sensible à l" Alto Braco", cet haut plateau aveyronnais au charme fou. A découvrir!
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« Alto braco》, le « haut lieu》en Occitan, l'ancien nom du plateau de l'Aubrac. Un nom mystérieux et âpre, à l'image des paysages que Brune traverse en venant y enterrer Douce, sa grand-mère.
Après la mort de sa mère, elle a grandi à Paris, au-dessus du Catulle, le bistrot tenu par Douce et sa soeur, Granita, qui vont l'élever.
Au fur et à mesure du roman, on va découvrir la vie de ses tantes, son enfance, la vie de son père et les secrets de famille.
Brune va se familiariser avec cette région et découvrir l'élevage et les différentes façons dont sont nourris les veaux. Comment la viande part en Italie. Elle va s'attacher à cette terre sauvage.
Un livre qui rend hommage à l'Aubrac et dont l'écriture est enveloppant et chaude. On s'attache au personnage de Brune qui est à la recherche de ses racines.
Un livre qui m'a donné envie de lire ses deux autres romans.
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Avis mitigé pour ce roman.

Brune Alazard est une jeune parisienne qui dirige une crèche, elle a été élevée par sa grand-mère et sa grand-tante. Celles-ci étaient propriétaires d'un café-restaurant dans le 17 ème arrondissement et originaires d'Aubrac. A la mort de sa grand-mère, Brune s'interroge sur ses origines, sur l'importance de la région natale, sur la transmission, l'hérédité... Elle va retourner à Laguiole, Lacalm et Nasbinals, à la recherche de sa famille et y découvrir plusieurs secrets de famille. Parallèlement à l'histoire de Brune, on apprend aussi énormément de choses sur les conditions d'élevage des vaches Salers et Aubrac.
Ce qui m'a un peu gênée, c'est le côté reportage journalistique, très documenté, on n'est plus dans un roman et cela fait un peu artificiel.
Je trouve que Marie-Hélène Lafon parle beaucoup mieux de l'Aubrac que Vanessa Bamberger, mais c'est juste mon avis !
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