AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,67

sur 81 notes
5
6 avis
4
6 avis
3
6 avis
2
0 avis
1
1 avis
Une enquête de plus de ce cher Dupin, et elle passe comme une lettre à la poste, j'aime beaucoup retrouver son univers à chaque fois, la Bretagne, évidemment mais aussi Nolwenn, Labat, le Ber, Georges et Claire. L'intrigue est assez complexe, mais bien ficelé, j'ai littéralement dévoré ce tome. J'ai déjà hâte de lire la suite, même si j'aime laisser un peu de temps entre deux lectures. J'aime bien également regarder l'épisode de la série inspiré du tome juste après la lecture, celui-ci n'est pas totalement fidèle mais les deux versions sont excellentes. Vivement la suite.
Commenter  J’apprécie          20
Les personnages sont toujours aussi antipathiques. Les descriptions de la Bretagne sont toujours aussi longues et ne servent toujours à rien dans l'enquête si ce n'est pour l'auteur à noircir des pages car sans ça son livre serait vite lu. Cela dit même si j'ai abandonné le le livre au bout d'environ 200 pages je sautais toutes les descriptions et les explications notamment sur les élevages d'huîtres. Bref une série que je vais vite oublier. Je ne lirai même pas le cinquième tome de la série.
Commenter  J’apprécie          20
ce tome-ci des enquêtes du commissaire Dupin me laisse perplexe. moins de longues descriptions des couleurs de la Bretagne, encore que... par contre, su vous voulez vous documenter sur les huîtres, alors...allez-y! pour moi, j'en ai eu comme une indigestion. au point qu'une question, gênante pour le lecteur, et inconvenante pour l'auteur, s'est faufilée dans mon esprit (mal tourné à cause de l'indigestion?) : l'auteur est-il missionné pour convertir les Allemands à la consommation d'huîtres??? parce qu'autant que je sache, les Allemands n'en sont pas friands, loin de là (ou alors ça a changé depuis que j'ai rencontré "mes" derniers Allemands?) et le texte étant traduit de l'allemande me laisse supposer que ces livres paraissent aussi en Allemagne?
bref, entre ça et les problèmes d'estomac du cher commissaire, on se balade (ou on est baladé) entre Riec, Cancale et l'Ecosse. parce que les huîtres ne grandissent pas forcément là où elles sont nées.
et ne pas oublier le druidisme qui, aux dires de l'auteur, est très présent en Bretagne.
mais finalement, après toutes les fausses pistes apparaît LE mobile, qui va ramener le lecteur loin dans le passé de quelques-uns des protagonistes, loin de Riec sur Belon [ pourquoi "Bélon???]
mais je m'aperçois que j'ai oublié le sable! oui, vous savez, le sable des plages. eh bien, y en a qui le volent!
y a plus d'morale! avec quoi nos bambins vont-ils se construire des châteaux en Espagne?
Commenter  J’apprécie          10
Le commissaire Dupin profite d'un moment de détente bien mérité. Il observe les manoeuvres des manchots à l'Océanopolis de Brest. Dans quelques minutes commencera un ennuyeux séminaire auquel sa présence est requise. Et le voilà sauvé, non par le gong, mais par un coup de fil de ses inspecteurs. Dans le parking de Port-Bélon, une vieille dame a signalé la présence d'un cadavre. Malgré la pluie diluvienne, Dupin se hâte vers la scène de crime... qui n'en est plus une. A son arrivée, le corps a disparu. Plus la moindre goutte de sang. Faut-il taxer le témoin de démence sénile ? Il s'agit de Sophie Bandol,une ancienne actrice dont le commissaire a vu tous les films. Et elle lui paraît en pleine possession de ses moyens.
L'affaire se complique lorsqu'un autre corps est découvert à quelques kilomètres de là. Y a-t-il un lien entre les deux hommes ?
« L'inconnu de Port-Bélon » est la dernière enquête de Dupin parue en format poche. Je vais donc en profiter puisque je devrai quitter mon cher commissaire pendant un bon moment.
Ce qui me plaît tout particulièrement, c'est que l'auteur décrit son pays d'adoption avec tant de coeur et de brio qu'on a envie de boucler sa valise et de partir découvrir les lieux toutes affaires cessantes.
Lorsqu'on entame cette lecture, on a l'impression de s'être trompé d'histoire. Et quoi ? Notre policier aurait-il été muté dans le grand nord ? Et-il exilé sur la banquise ? Il y observe un manchot royal confronté à un groupe de manchots papous. Certes, il adore ces bestioles, mais au point de partir loin de sa Bretagne bien aimée ? Notre rebelle s'octroie une pause dans un parc océanographique, car, à l'idée de devoir suivre des discours pédants, il bâille déjà.Une nouvelle enquête l'en dispense, heureusement, et elle s'annonce ardue puisqu'il s'agit d'un meurtre sans cadavre.
Ce quatrième épisode de la série est très touffu. On a l'impression que Dupin erre dans tous les sens, sans bien savoir ce qu'il cherche précisément. Il interroge des ostréiculteurs, puis des entrepreneurs véreux et sans scrupules. Ici, il croise une étrange troupe de druides, là une actrice jadis célèbre et à présent octogénaire. Face à cette femme à laquelle il voue un véritable culte, Dupin est perplexe. Ne le mène-t-elle pas en bateau ? Quand elle ne lui avoue pas qu'elle est, en réalité, la jumelle de Sophie, elle prétend retrouver des détails importants pour l'enquête dans ses rêves . Dupin est embarrassé. Ne s'agit-il pas, comme le suggèrent ses collaborateurs, d'une originale, un peu sénile, qui profite de l'affaire pour retrouver les faveurs de la presse ?
Ce roman met en scène un autre Dupin, celui qui est vulnérable. Il souffre de terribles maux d'estomac et son médecin lui interdit son carburant fétiche, celui sans lequel il ne peut faire fonctionner ses petites cellules grises, j'ai nommé le café fort.
Je me sens de tout coeur avec lui, car, si je peux me passer de bien des choses, il n'est pas question, pour moi non plus, de me priver de café !
Dans ses autres aventures, on le voit courir à gauche et à droite, tandis que Nolwenn, sa fidèle assistante, lui rappelle sans cesse de téléphoner à Claire, qui se morfond loin de lui, puisque son métier de chirurgienne cardiaque la retient à Paris. Ici, Claire va prendre une place beaucoup plus importante.
Le Ber, son inspecteur préféré, prépare un examen de culture celtique. Il évoque, pour notre plus grand plaisir, une foule de détails et anecdotes ésotériques et curieux. Quant à Labat, l'autre inspecteur, qui n'a pas son pareil pour faire sortir son supérieur de ses gonds, il s'est fourré dans un sale pétrin. Il s'est mis en tête de découvrir seul, en secret, quel gang de malfaiteurs détruit les plages du pays en volant du sable. C'est un comble : Dupin, pour le sauver, est obligé de le couvrir et se trouve bientôt lui-même en fâcheuse posture.
Dans les romans de Donna Leon, que j'affectionne, Brunetti est confronté à un chef borné et imbu de sa personne. Dans ceux de Camilla Läckberg, Patrick Hedström doit suppléer aux carences de Mellberg, qui se prend pourtant pour un génie. Mais ces deux imbéciles ont, malgré tout, quelques côtés sympathiques ou amusants. Ce n'est pas le cas du préfet Guenneugues, dont Dupin n'arrive même pas à prononcer le nom, et qui semble tout mettre en oeuvre pour saborder ses enquêtes. C'est un idiot odieux et infatué de lui-même qui, après lui avoir mis des bâtons dans les roues, retourne la situation de manière à pouvoir se glorifier lui-même et ceindre les lauriers qui reviennent à son subordonné : « Ah, j'ai vraiment eu une inspiration de génie ! Enfin, vous vous êtes bien débrouillé, vous aussi, il faut le souligner. » Il me rappelle certains chefs d'établissement que j'ai eu à supporter au cours de ma carrière, et auxquels j'aurais volontiers tordu le cou.
Le pauvre Dupin est donc un peu perturbé pendant cette difficile enquête. La météo est à l'image de son humeur : « La Bretagne compte deux saisons : la brève saison des averses continues et la longue saison des courtes pluies. »
Pour se consoler, Dupin va manger de bons repas dans ses lieux de prédilection et Jean-Luc Bannalec fait saliver son lecteur en expliquant l'une ou l'autre recette. On n'a qu'une envie : courir chez un écailler et acheter des huîtres, même si Dupin, lui, les a en horreur.
Au détour d'un bois, « un homme coiffé d'un bandeau doré rehaussé de branches de gui, déclamait quelques mots d'une voix puissante et solennelle. » « Avant et après le coucher du soleil, des âmes impures erraient (…) dans l'espoir insensé de trouver une rédemption » et « l'Ankou, sombre créature armée d'une faux » rôde à tous les carrefours. Tout cela crée une atmosphère un peu angoissante, un peu lourde, à l'image de cette enquête qui mène notre héros jusqu'en Écosse, mais qu'il parviendra à dénouer au bout de trois jours, qui semblent durer trois semaines, et le laissera un peu triste, un peu amer.
Nous avions déjà croisé Skippy, un kangourou incongru, qui se plaisait dans un paysage proche de son Australie natale. Ici, c'est Kiki, un grand requin pèlerin, qui a l'air fort effrayant et n'est pourtant qu'un paisible mangeur de plancton.
Cette aventure m'a énormément plu et j'attends la suivante avec impatience.
Commenter  J’apprécie          10
ici on navigue entre l'armor et l'Argoat entre les mystérieuses montagnes d'Arrée et Port belon, lieu tant connu de la production des fameuses huîtres plates. le tout en passant par une mystérieuse organisation celte dont fiait partie un cadavre; l'ennui c'est que le premier cadavre retrouvé s'est fait la malle !! Les lutins sans doute !!!!
bref, notre commissaire barbote entre le festival inter celtique, les liens entre peuples celtes, le vol de sable breton, et un témoin, soit-disant ancienne gloire du cinéma...
Compliquée à souhait, cette affaire !!!!
Commenter  J’apprécie          10
Jean-Luc Bannalec est un nom typiquement breton qui sent l'iode et les embruns. Malheureusement le lecteur a tout faux. Il s'agit d'un pseudonyme. L'auteur des polars signés de ce nom est Allemand. Il se nomme Jörg Bong et le moins que l'on puisse écrire est qu'il est fasciné par la Bretagne. Il y vient deppuis son enfance et il y passe 3 mois de l'année. Son commissaire Dupin a déjà été vendu à 3 millions d'exemplaires en RFA soit près de 30 fois plus qu'en France, est traduit en quinze langues. Une série télévisée tirée de ses aventures séduit également outre-Rhin. Quel meilleur ambassadeur pour la Bretagne et surtout le Finistère Sud que ce Bong à la tête d'une très grosse maison d'édition.
Cette fois, son commissaire qui peut très bien s'apparenter à ses collègues sicilien ou vénition Montalbano et Brunetti, au Flamand van In ou à bien d'autres met son nez dans le monde des ostréïculteurs. Un monde où tout n'est pas claire comme la fine du même nom. Les Belons (be et non bé) comme l'indique maladroitement le titre (l'inconnu de Port-Bélon) et tout au long du texte du livre sont probablement les meilleurs huitres au monde avec les Marennes et les Cancalaises. Deux meurtres ont lieu, l'un près de riec avec disparition du corps, l'autre dans les monts d'Arrée. Il s'agit de deux écossais. Dupin en fouineur patenté va ses lancer dans l'enquête avec beaucoup d'interrogations et en partie contre l'avis de sa hiérarchie. Se mêlent séances druidiques, joueurs de cornemuse et de bombardes d'une association du coin, chausse-trappes, fausses pistes et l'amour insatiable de l'expatrié parisien pour une région qu'il apprend tous les jours à découvrir. On comprend l'attraction de l'auteur pour la région et sa culture, ses racines, ses légendes, employant même Le Breton dans le texte.
Nul doute que Jörg Bong passera à sa retraite plus de 3 mois dans l'année du côté de Concarneau et qu'il devrait recevoir un jour une médaille ou un diplôme du conseil régional de Bretagne. Il le mériterait.
Commenter  J’apprécie          10
Voici cinq ans que le commissaire Dupin est « exilé » en Bretagne, cinq ans qu'il enquête sur des crimes variés, cinq ans que l'on se demande ce qu'il a bien pu faire pour se retrouver dans ce lieu, lui le parisien. Pendant que les spéculations vont bon train, voilà qu'une comédienne de renom, qui coule des jours paisibles en Bretagne, trouve, au cours d'une de ses promenades, le corps sans vie d'un homme. Seulement, il disparaît ! Pour réapparaître un peu plus tard. Ah, pardon, ce n'était pas le bon corps, ou plutôt, voici que le commissaire se retrouve avec un deuxième meurtre sur les bras, tout en sachant que pour le premier, il ne dispose que d'un corps fantôme. de là à penser que des écossais ne sont pas loin… Comment ? le second mort est bien un écossais ? Je vous l'avais dit, ils sont de grands spécialistes des fantômes.
Reste qu'enquêter n'est vraiment, vraiment pas facile pour Dupin, surtout que ses adjoints ont d'autres préoccupations. L'un, le Ber, passe son examen d'histoire bretonne, l'autre, Labat s'est empêtré dans une affaire pour laquelle il enquête pour son propre compte, affaire qui, au début, paraît complètement surréaliste, pour ne l'être pas tant que cela, après examen et rattrapage des « bourdes » de son adjoint par le commissaire Dupin. Jouer les cow boy solitaire en terre bretonne, ce n'est pas très bon pour la santé professionnelle quand on est policier – surtout si l'on n'a pas vraiment envie de jouer un nouvel épisode de la guerre des polices.
Dupin peut cependant compter sur Nolwenn, qui garde les pieds sur terre (ou presque), mais aussi sur des gendarmes aux méthodes pas toujours très conventionnelles, mais particulièrement efficaces, pour peu que l'on veuille bien les suivre. Vous l'aurez compris, c'est le cas du commissaire Dupin, mais pas forcément du préfet qui ne rêve que de conférences de presse avec mise en avant de son rôle et annonce du coupable. Oui, la présomption d'innocence, pour le préfet, cela ne doit certainement pas exister.
Ajoutons un fait douloureux pour Dupin : il est obligé de diminuer drastiquement sa consommation de café. Tous les amateurs de cette boisson dont je fais partie savent à quel point cela peut être douloureux – et Dupin de « tricher » sur le nombre de tasses, divisant en « vrai » et fausse » tasse. Ou le vie ordinaire, finalement, d'un accro à la caféine, qui se rend compte à quel point elle peut être partie prenante dans la résolution d'une enquête.
L'auteur aime la Bretagne, sa culture, et cela se sent dans son roman. Dupin est un personnage attachant, même si contrairement à d'autres policiers, il ne souffre pas de problèmes personnels insurmontables, bien au contraire.
Un roman pour les amateurs de romans policiers plus que pour les amateurs de thriller.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          10
Cette fois ci Georges Dupin nage dans le monde de l'ostreiculture. Toujours aussi bien documenté et plaisant à lire.
Commenter  J’apprécie          00
Oups ! Je viens de l'apprendre : en Bretagne nous sommes tous druides, obsédés par la Nation Celte, et pratiquement toute la population porte un prénom breton. Hormis ces petits détails, je sens que l'auteur aime notre région. Quant à l'intrigue.... un peu légère. Polar sympa mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          00
Tout en étant un livre policier, il est très documenté sur cette région bretonne, ses paysages, ses coutumes, ses croyances.
J'ai vraiment bien apprécié.
Commenter  J’apprécie          00




Lecteurs (179) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
422 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}