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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
La parabole de l'olivier

"-N'y a-t-il rien que l'on puisse faire ? demanda Papa avec angoisse.
-Apprendre à vivre avec l'arbre, exactement comme l'arbre apprend à vivre avec vous.
- Et si je m'y refuse ?
Si vous n'apprenez pas à vivre avec lui,l'issue sera terrible, terrifiante même...
-Qu'est-ce qui peut bien être pire ? s'entêta Papa.
-Je vois que vous ignorez tout de cet arbre."

Ce n'est pas tous les jours qu'un arbre vous pousse dans l'oreille.
Ce little big bang va secouer le quotidien d'une famille juive dont le père,suite à un régime spécial "tout olives"et l'ingestion d'un noyau,va devoir composer avec ce phénomène insensé.
L'olivier,symbole de paix. Aïe, c'est là qu'on entre dans le vif du sujet :
- la paix des ménages,la paix dans le conflit Israélo-palestinien, la paix dans les générations de l'après-shoah?
Un peu de tout cela et c'est pas gagné, mais ce court récit déjanté propose une réflexion intelligente et drôle sur la question.
Shalom !
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Il y a des livres que l'on traverse le temps d'une pause, des livres de petite densité qui vous imposent une nuit courte pour en connaître le dénouement.
Little Big band, entamé sans plus de convictions que cela , en fait partie pour moi.
On est en Israël dans une famille classique où le père veut perdre son embonpoint et s'essaie à tout un tas de régime, jusqu'au jour où il jette son dévolu sur celui à base d'olives .

Livre très original, inclassable . Il n'empêche qu'avec son histoire d'homme à tête d'olive, l'auteur survole le questionnement quotidien d'Israël : l'émigration, la Palestine, l'Iran, les arabes, l'armée.
Les liens arabes/ juifs , sous fond décalés, comiques , sont finalement bien sentis, le sentiment du "tout est la faute de l'autre" prévalant, notamment côté juif, dont les préjugés ne nous sont pas épargnés par l'auteur.
On ajoute beaucoup d'humour , je ne saurais dire juif (je n'y connais rien) mais que Woody Allen n'aurait pas renié.
Les personnages adultes sont très drôles , du père , objet de toutes les curiosités, à la grand mère, collée devant les merdes télévisuelles auxquelles Israël ne semble pas échapper, en passant par le grand père, scientifique de renom, ayant une explication à tout, sauf au problème du père !
Pour finir, j'ai été sensibilisé aux dialogues père/mère , couple depuis vingtaine d'années. Dialogues très bien sentis, traduisant deux êtres qui se connaissent par coeur et qui ont transformés la fureur du "début" par la langueur des mots et la tendresse des gestes quotidiens.
La fin , formidable métaphore, conclut brillamment ce livre qui sera une belle surprise de l'année !
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J'ai découvert Benny Barbash il y a un an environ avec le génial '' My little sony''un roman que je vous recommande chaleureusement.

Benny Barbash est un écrivain israélien, que je mets désormais au panthéon de mes écrivains favoris.

Il est formidable !
Il me fait penser à la fois à Garcia Marquez et à Saroyan, deux auteurs qui ont fait de moi la lectrice que je suis ( parmi d'autres) et ne ressemble à personne en même temps.

Benny Barbash est capable de me faire rire de situations a priori peu drôles, ce qui n'est pas donné à tous.
Benny Barbash est à la fois intelligent et subtil, drôle et capable d'amour et de compréhension.


'' The little big bang'' est une fable, avec une métaphore botanique très réussie.

Nous sommes dans une famille juive israélienne, il va s'y passer un évènement improbable, observé et relaté par un enfant, et cela donne lieu à un roman court mais dense, passionnant, plein de vie, de réflexions, un roman vibrant d'intelligence et d'humour avec amour.

Ce n'est pas parce que le narrateur est un enfant que l'on se retrouve dans la miêvrerie, Benny Barbash est de ceux qui savent que l'enfance est loin d'être un moment d'innocence béate.

Si vous avez envie d'un roman bien écrit, ( traduit) bien pensé et qui en prime vous fasse rire avec des réflexions passionnantes sur la famille, la physique et la paix ( ou pas) , foncez, lisez-le !
Un pur moment de lecture de haut vol !
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Le premier livre que j'ai lu qui aborde la guerre israélo-palestinien sous l'angle de l'humour. Avec de très beaux passages, comme celui où le personnage principal fait une sieste dans une oliveraie et se réveille avec l'oreille enracinée dans la terre. Toute ressemblance avec un certain conflit est évidemment fortuite... :-)
Un écrivain à découvrir de toute urgence !!
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Benny Barbash signe là une fable drôle et peint à merveille une famille israélienne moderne avec ses desiderata. Nul doute que cet olivier, cette part étrange qui pousse et s'agrippe en territoire étranger, est avant tout là pour montrer qu'il faut accepter l'autre, aussi étranger et éloigné de nous soit-il.

Si je terminais cette chronique par une pirouette facile, j'écrirais que ce court récit a la saveur d'une olive à l'apéritif : vite mangée mais dont le goût épicé reste en bouche.
Lien : http://leiloona.canalblog.co..
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