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3,55

sur 275 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Haru a réussi en tant que marchand d'art. Dans la région de Kyoto, il vit au rythme des saisons, du saké et des femmes , de préférence occidentales . L'une d'elle va bouleverser sa vie.

Que dire sinon que j'aurais aimé avoir une heure de ferveur , même 20 minutes , mais que ce ne fut pas le cas.
Sans remettre en cause le style de l'auteur et l'ambiance japonaise qu'elle a voulue insérer, je ne suis jamais entré dans cette histoire , lente , sans relief où les balades entre les temples et les cimetières alternent avec les morts et les conquêtes de Haru. Keisuke lui est constant pendant tout le récit, il est bourré.
Alors les pages ont défilé avec les époques , les conquêtes sont parties puis revenues, ; des personnages se sont incrustés pour mieux mourir.
Dans l'indifférence.
Une autre fois peut être.Mais pas sur.
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Haru Ueno, marchand d'art à Kyoto, a dans sa jeunesse une brève liaison avec une Française, Maud. de cette aventure naîtra Rose, sa fille. Mais Maud est catégorique : si Haru cherche à connaître sa fille, elle se suicidera. Haru n'a pas d'autre choix que de se plier à cette décision mais il va engager un détective et un photographe pour suivre à distance la vie de sa fille. Haru trouvera dans cet amour à sens unique un sens à sa vie

Sans aucun doute Muriel Barbery connaît extrêmement bien le Japon, et notamment Kyoto, ville où elle a résidé durant deux ans. On ne connaîtrait pas l'auteure d'« Une heure de ferveur », on pourrait tout à fait croire qu'il s'agit ici d'un livre japonais tellement l'histoire et le style d'écriture me rappellent la littérature nipponne. Mauvaise pioche en ce qui me concerne car ce n'est pas le genre que j'apprécie le plus sachant que l'ensemble est extrêmement contemplatif, descriptif, parfois philosophique et très elliptique, lent, très lent, et pour finir, très ennuyant. La lecture a été laborieuse, c'est peu dire.
On voit défiler la vie d'Haru, ses conquêtes amoureuses, ses relations professionnelles, ses amis très nombreux, sa famille. On suit les réflexions sur sa fille, sur le bouddhisme et son amour pour l'art. D'ailleurs, les trois fils de sa vie sont l'art, l'amitié et sa fille, et effectivement, on tourne autour de cela durant toute l'histoire. A ceci près qu'il faut y ajouter un conte avec un renard que je n'ai pas compris – ou bien je n'étais pas disposée à l'être – et beaucoup de morts liés à une mystérieuse malédiction. Et enfin, on y boit énormément de saké.
Voilà, vous l'aurez compris, la sauce n'a pas pris mais cet avis est entièrement personnel et n'enlève rien à la beauté de l'écriture de Muriel Barbery, très poétique. Elle nous décrit un Japon féerique et nous parle du bouddhisme avec passion. Les amateurs de littérature japonaise y trouveront peut-être leur compte à ceci près qu'il s'agit d'un roman français et donc pour les puristes, ce n'est pas sûr qu'il plaise.
Ce livre figure parmi la première sélection du prix Goncourt… cette sélection est toujours un mystère pour moi. Ce roman est passé très loin au-dessus de ma tête.
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Haru, à l'article de la mort, revient sur ses cinquante années passées à Kyoto.

Issu d'une famille modeste des montagnes, il fait fortune dans la vente d'oeuvres d'art. Il devient un expert incontournable.

Il collectionne les conquêtes féminines, mais s'entoure aussi de nombreux amis sincères.
L'une de ses conquêtes françaises se retrouve enceinte de lui. Elle lui interdit d'essayer de connaître l'enfant sous peine de se suicider, puis part en France.
Haru obéit mais fait observer sa fille et la regarde grandir puis devenir une adulte à travers des photos.

Lui et ses amis, pendant ses années, connaissent des joies et surtout des drames.

Je me suis tellement ennuyée pendant les 80 premières pages que je ne comprenais rien. J'ai recommencé le livre, pour m'apercevoir qu'il n'y avait rien de plus à comprendre.

Le début m'a semblé être un bavardage japonisant, où se mêlent philosophie, poésie et vocabulaire ciblé pour « faire » japonais, rendant le tout assez artificiel.
Ça ne m'a pas plu, mais je dois reconnaître à l'autrice un travail important pour nous plonger au Japon, à la manière des auteurs japonais. L'exercice littéraire est loin d'être simple.

Après une centaine de pages, le rythme s'accélère, les événements s'enchaînent, on se perd dans la multitude de personnages…

Je suis allée au bout sans grand plaisir. Je ne suis pas le bon public pour cette littérature, il vous faudra vous faire votre avis.
S'ajoute à cela que le mot « saké » est répété huit-mille-six-cent-soixante-douze-mille fois et… nausée!

Tchin !
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Je suis très peu attiré par les livres de la rentrée littéraire, mais chaque année, je cherche quand même à découvrir quelques titres susceptibles de me plaire. Lorsque j'ai vu Muriel Barbery dans la sélection de la rentrée, je me suis précipité pour le demander en service presse. Il faut savoir que j'ai beaucoup aimé "une rose seule" et que "une heure de ferveur" en est le préquel, je ne l'ai su que lorsque j'ai commencé le roman, mais les deux livres peuvent se lire indépendamment.

Cependant, je n'ai pas autant apprécié "une heure de ferveur" comparée à "une rose seule". Comme dans les deux livres, les mots m'ont souvent transporté et beaucoup toucher par tant de beauté, décrite comme de la poésie.

Mais cette fois-ci, j'ai trouvé l'histoire un peu trop lourde, très redondante et beaucoup trop déprimante à mon goût, il y a trop de personnages qui meurs, ils s'enchaînent inlassablement jusqu'à ne plus me toucher du tout. J'avais malheureusement hâte de le finir...
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