Le cercle des rêveurs éveillés

Le point vaguement positif de ce long roman réside dans les faits historiques relatés puisque nous sommes à la fin des années vingt à Paris, avec les jeux diplomatiques de sortie de guerre et le monstre Russe qui terrorise toujours les pays autour de lui. Pour le reste, je n'ai absolument pas accroché aux personnages. Cette belle (forcément) Varya (blonde aux yeux bleus, mince, intelligente, douée, un peu perdue et que même les femmes courtisent), Russe échappée de la tuerie des Romanov (évidemment), espionne ou manipulée et puis Santagora (beau, grand, intelligent, fort etc…) psychanalyste qui veut à tout prix savoir pourquoi un de ses patients se serait suicider suite à un rêve…Comment dire ? l'absence de style, de profondeur psychologique, d'intérêt pour l'intrigue ne peuvent que m'obliger à faire une critique à la dent dure.
Pourtant il y a Tamara de Lempicka, la seule figure intéressante mise en scène et bien sûr, amoureuse de Varya, parce que bien sûr, tout le monde est amoureux de son regard farouche, n'est ce pas ?

Habituellement, j'aime beaucoup Olivier Barde-Cabuçon donc quand je suis tombée sur ce roman à la librairie, l'auteur et le thème m'ont convaincu.
Dans les années folles à Paris, Varya, une jeune Russe qui a échappé à la révolution bolchévique et a fui son pays, essaye de se faire une nouvelle vie dans la capitale. Elle rencontre par hasard Alexandre Santaroga, psychanalyste ayant rompu avec Freud, qui l'engage pour infiltrer un mystérieux cercle de rêveurs éveillés.

Malheureusement, j'ai abandonné ce livre avant la fin, enfin plus exactement à partir de 250/300 pages, j'ai commencé à lire vraiment en diagonale, pour finir par lire les deux derniers chapitres... ce n'est pas brillant comme constat. Il m'a fallu une éternité pour passer les 250 premières pages car je n'ai pas vu d'intrigue réelle se dessiner.... Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi Santaroga voulait intégrer ce cercle, ni ce qu'il cherchait. Bref une vraie déception car autant le bonhomme de neige ne m'a pas spécialement surprise, autant j'en attendais plus de celui-ci.
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